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  • Juste un petit moment (J-J. GOLDMAN)

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Juste, juste un p'tit moment encore
    Ici, il fait beau, il fait si froid dehors
    Ça ne prendra pas bien longtemps
    Un tout petit instant
    Attends au moins la fin du slow
    Contre toi, c'est si doux, si chaud.

    Jean-Jacques GOLDMAN, "Juste un petit moment", Démodé, 1981.

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  • Cookies tout moelleux

    Imprimer Catégories : Desserts

    Quand il n'y a plus grand-chose à faire, il reste les cookies. Ceux-ci sont dodus à souhait, chocolatés au coeur et moelleux ! Le secret tient dans la purée d'amande, je crois... Voici donc les :

    COOKIES TOUT MOELLEUX

    Pour une quinzaine de cookies, il faut :

    • 200 g de farine
    • une cuillère à café de levure
    • 60 g de beurre demi-sel
    • 60 g de purée d'amande
    • 60 g de sucre blond
    • 60 g de sucre roux
    • 2 oeufs
    • 2 cuillères à soupe de lait
    • une cuillère à soupe de vanille liquide
    • 125 g de pépites de chocolat

    Préchauffer le four à 180°.

    Faire fondre le beurre, lui ajouter la purée d'amande, les sucres et la vanille. Bien mélanger.

    Incorporer ensuite les oeufs, la farine puis le lait.

    Terminer avec les péiptes de chocolat.

    Former des petits tas que vous aplatirez légèrement sur une plaque de cuisson et enfourner pour douze minutes, pas plus !

    cookie.jpg

     

    Remarques :

    • Tièdes ou froid, c'est le bonheur !
    • J'adore les pépites de chocolat noir Ethiquable : bien rondes, de belle taille, elles sont fantastiques pour ces cookies !
    • Photo très moche, prise de nuit : que voulez-vous, ce n'est pas de ma faute si à dix-sept heures, il fait nuit noire !

    Voir aussi le secret des cookies moelleux

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  • "Moi, j'écris pour agir" - Vie de Voltaire (M. GALLO)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    Pour parler clairement, les biographies m'ennuient. Pourquoi avoir choisir d'en lire une, me direz-vous ? Ben... un peu parce que j'étais obligée... j'avais participé à l'opération Masse critique de Babélio et parmi les multiples croix que j'avais cochées, c'est celle-ci qui fut retenue :

    Mon profil sur Babelio.com
    Voltaire.jpg

    "La statue et la gloire de Voltaire cachent l'homme de chair. C'est celui-là que Max Gallo veut ranimer dans cette Vie de Voltaire. De sa naissance à sa mort, à 84 ans, à une décennie de la Révolution, on voit surgir un homme décidé à forger son destin jour après jour, mot après mot. Des milliers de vers, des dizaines de tragédies, essais, contes, pamphlets, études historiques, et près de quarante mille lettres, cette œuvre, cette vie reflètent tout le XVIIIe siècle, celui des Lumières, du parti philosophique, de la lutte pour la tolérance, l'abolition de la torture. Voltaire veut être le visage majeur de ce temps décisif. " Moi, j'écris pour agir ", dit-il. " Il faut dans cette vie combattre jusqu'au dernier moment. " Mais tout cela, immense, n'est rien encore. Max Gallo dévoile les autres visages de Voltaire : ambition, habileté, prudence, goût de la richesse. Impitoyable et méprisant. Grincheux et souffreteux, mais capable de passion pour la " sublime Emilie ". Homme de contradictions. Courtisan et courageux. Roué de coups parce que roturier et jeté à deux reprises à la Bastille, mais ne cédant pas. Plaçant la liberté au-dessus de tout. Désireux d'" écraser l'Infâme ", l'Église, mais écrivant que " si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer ". Voyant " les hommes tels qu'ils sont : des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue ", mais ajoutant " où est l'amitié est la patrie."

    Il se trouve que (par le plus grand des hasards et surtout celui de la nécessité), je me trouve plongée (entre autres) dans l'oeuvre de VOLTAIRE. Donc, soyons logique, ce livre aurait pu, aurait dû même, me plaire. Mais non, ça n'a pas marché. La raison première en est que je n'ai jamais pu adhérer au style de Max GALLO et, partant, m'intéresser à ce qu'il racontait. La côté "narration in vivo", pris sur le vif, m'a prodigieusement ennuyé. Raconter une vie au présent afin de la rendre plus proche, ça ne fonctionne pas avec moi. Ensuite, il faut bien le reconnaître, et c'est la raison pour laquelle les biographies m'ennuient, c'est que je n'ai pas trop envie de connaître le pire des grands hommes, qui plus est lorsqu'ils sont grand écrivains. Leurs petites mesquineries m'ennuient, et ce livre en est truffé.

    Il a de la peine à se lever. Son bas-ventre est plein d'un feu ardent qui le dévore. Mais il veut contenir et dominer la douleur, oublier ses entrailles purulentes, ces glaires jaunâtres, pus mêlé à des filets de sang que, lorsqu'il peut enfin uriner, il considère avec effroi.

    La mort est en lui, si présente que, la souffrance devenue forte, il en oublie les heures de bonheur et de gloire qu'il vient de vivre.

    C'est comme si la maladie de son corps gangrenait non seulement sa vessie, son ventre, mais Paris et Versailles. (chapitre 55)

    Enfin j'ai regretté le peu de place accordé aux oeuvres de Voltaire. Vous me direz, ce n'est pas ce que les lecteurs recherchent... Mais je vous répondrai : à quoi bon savoir que VOLTAIRE avait des problèmes gastriques, quand on sait que c'est l'homme qui a écrit :

    Puissent tous les hommes se souvenir qu'ils sont frères ! Qu'ils aient en horreur la tyrannie exercée sur les âmes, comme ils ont en exécration le brigandage qui ravit par la force le fruit du travail et de l'industrie paisible ! Si les fléaux de la guerre sont inévitables, ne nous haïssons pas, ne nous déchirons pas les uns les autres dans le sein de la paix, et employons l'instant de notre existence à bénir également en mille langage divers, depuis Siam jusqu'à la Californie, ta bonté qui nous a donné cet instant.

    VOLTAIRE,  "Prière à Dieu", Traité sur la Tolérance, 1763.

    Reste un contexte politique et historique bien rendu, c'est déjà ça...

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  • 'cause tramps like us, baby, we were born to run

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Aujourd'hui est un grand jour, puisque c'est celui de la prestation de serment du quarante-quatrième président des Etats-Unis : Barack OBAMA. Nous entrons vraiment dans le vingt-et-unième siècle... et merci encore au Président PALMER ;-)

    The highways jammed with broken heroes on a last chance power drive
    hug.jpgEverybodys out on the run tonight but theres no place left to hide
    Together Wendy well live with the sadness
    Ill love you with all the madness in my soul
    Someday girl I dont know when were gonna get to that place
    Where we really want to go and well walk in the sun

    But till then tramps like us baby we were born to run

    Les autoroutes sont pleines de héros déchus dans leur voyage de la dernière chance
    Tout le monde est dehors en fuite ce soir mais il n'y a plus de place pour se cacher
    Ensemble, Wendy, nous pouvons vivre avec la tristesse
    Je t'aimerai de toute la folie de mon âme
    Un jour, ma fille, je ne sais pas quand, on va rejoindre cet endroit
    Où nous voulons vraiment aller et nous marcherons dans la lumière du soleil
    Mais jusque là, des vagabonds comme nous , bébé, on est né pour courir.

    Bruce SPRINGSTEEN, Born to run, 1975.

    large_obam.jpg

     

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  • Tiens, voilà du boudin !

    Imprimer Catégories : Viandes

    Quand je pense qu'il y a des gens qui n'aiment pas ça ! Moi, c'est un de mes délices... En plus, comme on dit maintenant que c'est bon pour la santé, il n'y a plus de raison de se priver ! Voici donc mon :

    BOUDIN EPICE

    Pour 4, il faut :

    • 6 pommes de terre de taille moyenne
    • 3 pommes, un peu acide de préférence
    • un oignon
    • autant de morceaux de boudin que vous voulez !
    • Sel et poivre
    • cannelle en poudre
    • Huile

    Peler et trancher en lamelles fines pommes de terre, pommes et oignon.

    Dans une sauteuse, verser un peu d'huile et y faire revenir l'oignon, puis ajouter les pommes de terre. Saler et poivrer. Laisser cuire un quart d'heure en remuant souvent avant d'ajouter les pommes.

    Couvrir et laisser mijoter cinq minutes.

    Déposer le boudin coupé en tronçon et laisser cuire dix minutes, voire un quart d'heure à feu doux.

    Servir saupoudré de cannelle.

    boudin.jpg

    Remarques :

    • Vous pouvez piquer le boudin mais si les tronçons sont courts, ce n'est pas la peine.
    • Bien surveiller la chaleur pour que le boudin "n'accroche" pas en fin de cuisson.
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  • Le clafoutis extra pomme

    Imprimer Catégories : Desserts

    Je l'avoue, je ne suis pas très présente sur la Toile en ce moment - trop de choses à gérer en même temps - mais, promis, à compter du 31 Janvier, ce sera le retour des lectures et recettes en série ! En attendant, voici quand même une petite recette qui marche toujours, savoureuse et réconfortante : le clafoutis aux pommes. Je me suis contentée de reprendre en la modifiant légèrement ma recette de moelleux, notamment en doublant la quantité de pommes et en servant saupoudré de cannelle. Un vrai doudou d'hiver ! Voici donc le :

    CLAFOUTIS EXTRA POMME

    Pour 4-6 personnes, il faut :

    • 125 g de farine
    • un demi-sachet de levure
    • 50 g de sucre blond, 70 g de sucre roux
    • 20 cl de lait
    • 2 oeufs
    • 80 g de beurre demi-sel
    • 6 pommes

    Préchauffer le four à 180° (th 6). Faire fondre le beurre. En utiliser une vingtaine de grammes pour beurrer le moule.

    Verser la farine et le sucre dans un saladier. Ajouter les oeufs entiers et mélanger. Incorporer le lait et le beurre fondu.

    Éplucher les pommes et les couper en fines lamelles. Les mêler à la pâte.

    Verser dans le moule et faire cuire 25 minutes. Servir tiède ou froid, saupoudré de cannelle.

    clafoutis pommes.jpg

    Remarques :

    • A conserver au réfrigérateur et à tiédir avant de re-déguster.
    • Vous pouvez mêler pommes et poires, et ajouter des amandes grillées...

    CECI EST MA CINQ CENTIEME NOTE !!!

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  • La guerre des étals (Store Wars)

    Imprimer Catégories : Légumes

    Use the farm, Cuke !

     

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  • Tajine aux légumes d'hiver

    Imprimer Catégories : Viandes

    Après quelques semaines où les agapes se succédaient, on aurait presque oublié, nonobstant l'hiver qui givre nos jardins (et nos pare-brise...) Hiver.jpgque justement, c'est l'hiver ! Heureusement que les paniers de légumes se chargent de nous le rappeler... Cette semaine, il y avait dans le nôtre des courges butternut (déjà vu sous forme de velouté, de gratin et de croquette) et... du rutabaga ! Et comme je n'avais pas l'intention de me lancer dans un nouveau combat "faisons comme si le rutabaga c'était délicieux et essayons d'en convaincre les enfants", j'ai décidé de contourner l'obstacle. Du mijotage pour confire, des saveurs douces et épicées, de la semoule, pourquoi pas un tajine, "pour réchauffer l'hiver" comme avait Gracianne ? Voici donc le :

    TAJINE AUX LEGUMES D'HIVER

    Pour 4, il faut :

    • 800 g de viande d'agneau (les tranches de gigot, c'est parfait, mais vous pouvez trouver des morceaux moins chers)
    • une courge butternut de taille moyenne
    • 5 rutabagas pas trop gros
    • 4 pommes de terre
    • un gros oignon
    • une gousse d'ail
    • une cuillère à café de cucurma
    • une cuillère à café de ras-el-hanout
    • une cuillère à café de cumin
    • un bâton de cannelle
    • une vingtaine d'olives noires
    • un demi-citron
    • quelques brins de coriandre ou, sinon, de persil
    • une cuillère à soupe d'huile d'olive

    Laver, peler et découper les légumes en gros cubes. Peler l'oignon et l'ail et les émincer.

    Dans une cocotte, faire revenir l'oignon pendant une minute avant d'ajouter la viande. Laisser dorer en remuant régulièrement.

    Ajouter les épices et bien mélanger pour enrober la viande.

    Recouvrir des cubes de légumes et mélanger encore. Saler et poivrer. Ajouter le citron coupé en petits dés et les olives.

    Verser de l'eau de façon à recouvrir l'ensemble jusqu'à mi-hauteur. Baisser le feu et couvrir.

    Faire mijoter une bonne heure en remuant de temps en temps et en vérifiant qu'il y a assez d'eau.

    Saupoudrer de persil frais et servir avec une semoule-minute.

    tajine légumes d'hiver.jpg

    Remarques :

    • N'ayant pas de citron confit, j'ai utilisé du citron frais... qui allait très bien !
    • Ne pas hésiter à prolonger la cuisson tant que les rutabagas sont fermes.
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  • De la virginité des olives et autres pâtés de crabe(E. GEORGE)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Peu d'auteurs me donnent envie de foncer à la librairie dès la sortie de leur dernier ouvrage. La plupart du temps, l'offre littéraire est tellement large et variée que je trouve toujours de quoi attendre la sortie en poche. Sauf pour Elizabeth GEORGE. Sitôt paru, il me le FAUT ! Ou presque, si l'on admet que Le Rouge du péché est sorti en octobre et que je ne l'ai lu qu'en décembre, Noël oblige...

    J'avais déjà eu l'occasion de parler d'elle dans cette rubrique de "Littérature gourmande" : j'avais alors évoqué le breakfast chez Thomas Lynley, dans son premier roman, Enquête dans le brouillard. Un choc, une révélation. Depuis, je n'ai eu de cesse de suivre ses personnages, à la manière de vieux amis dont on se demande "ce qu'ils deviennent". Or la dernière fois que je les avais laissés, ils étaient bien mal en point. Bien sûr, je me doutais que leur vie littéraire continuerait, à la manière de la vraie vie, malgré tout, enverset contre tout, mais j'étais aussi impatiente de le savoir que je l'appréhendais. Je corrige ici ce que j'ai dit précédemment : je ne lis pas TOUS les Elizabeth GEORGE car j'ai fait l'impasse sur le précédent, Anatomie d'un crime, roman social et non plus policier même s'il complétait tous les autres...

    Le Rouge du péché.jpg

    "Inconsolable trois mois après le meurtre de son épouse, Thomas Lynley erre le long des côtes de Cornouailles, loin de l'absurdité du monde. Lorsqu'il découvre le cadavre d'un jeune grimpeur au pied des falaises, son retour à la réalité est brutal. Chargée de l'enquête, l'inspecteur Bea Hannaford renonce vite à considérer comme suspect le vagabond aux vêtements crasseux qui présente des papiers au nom de Thomas Lynley.

    En manque d'effectifs, elle le met à contribution : il est certes un témoin, mais, une fois son identité vérifiée, elle ne doute pas que son expérience de commissaire au Yard pourra s'avérer utile. Dans ce pays sauvage de falaises et de mer démontée, Lynley participe à contrecœur aux investigations mais reprend pied peu à peu. Il retrouve son éternelle partenaire, Barbara Havers, que Londres a dépêchée sur place autant pour collaborer à l'enquête que pour mener à bien une mission délicate : récupérer Lynley.

    Après le succès d'Anatomie d'un crime, son grand roman social, Elizabeth George renoue avec son art consommé du suspense et tisse une intrigue d'une incroyable densité, multipliant les fausses pistes et les faux coupables. Un roman magistral qui, après trois ans d'absence, marque le retour tant attendu de Thomas Lynley et Barbara Havers."

    Le rendez-vous a été à la hauteur de mes espérances : j'y ai retrouvé tout ce que j'aimais dans Elizabeth GEORGE, tout ce qui faisait que c'était davantage qu'un simple roman policier. La sensibilité, la délicatesse, la pudeur, le retenue et le non-dit dans l'expression des sentiments, associés à une intrigue menée encore une fois avec subtilité et brio, ce fut un vrai bonheur ! Alors, en amuse-bouche, je vous propose un extrait qui se contentera de vous mettre l'eau à la bouche, sans rien dévoiler de l'histoire... Voici donc :

    DE LA VIRGINITE DES OLIVES ET AUTRES PÂTES DE CRABE

    La cuisine donnait sur un petit jardin avec un carré de pelouse bordé d'impeccables parterres de fleurs, au centre duquel poussait un arbre unique.

    Un désordre impressionnant règnait dans la pièce. Le dessus de la cuisinière était constellé d'huile brûlante, un égouttoir à vaisselle disparaissait sous les bols, les moules, les cuillères en bois, une boîte d'oeufs et une cafetière à pression. Niamh Triglia s'approcha de la cuisinière et retourna les pâtés au crabe, provoquant de nouvelles éclaboussures.

    - La difficulté, expliqua-t-elle, c'est d'arriver à faire dorer la chapelure sans trop imprégner les pâtés. Sinon, vous avez l'impression de manger des frites mal cuites. Vous faites la cuisine, monsieur... C'était commissaire, je crois ?

    - Oui, dit-il. C'est bien commissaire. Pour la cuisine, ce n'est pas mon point fort.

    - C'est ma passion, avoua-t-elle. Je n'avais pas le temps de m'y adonner quand j'enseignais, aussi, dès que j'ai pris ma retraite, je m'y suis mise avec enthousiasme. Cours de cuisine au foyer municipal, émissions à la télé,  ce genre de choses. Le problème, c'est qu'après il faut bien manger tout ça.

    - Et vous n'aimez pas ça ?

    - Au contraire.

    Elle indiqua ses formes, que camouflait son tablier.

    - J'essaie d'adapter les recettes pour une personne, mais les maths n'ont jamais été mon fort, et la plupart du temps, je prépare à manger au moins pour quatre.

    - Vous vivez seule ?

    - Mmm. Oui.

    Elle utilisa le coin de sa palette pour soulever un des pâtés et déterminer son degré de cuisson.

    - Formidable, murmura-t-elle.

    Dans un placard, elle prit une assiette, qu'elle recouvrit de plusieurs couches de papier absorbant, et attrapa un ravier dans le réfrigérateur.

    - Aïoli, dit-elle en désignant le mélange. Poivron rouge, ail, citron, et ainsi de suite. Bien doser les saveurs, tel est le secret d'un bon aïoli. Ça et l'huile d'olive, naturellement. Une huile première pression à froid est indispensable.

    - Première pression à froid ? répéta Lynley, interloqué.

    - C'est de l'huile d'olive extravierge ; la plus vierge qu'on puisse trouver, si toutefois il existe des degrés dans la virginité. A vrai dire, je n'ai jamais su ce que signifiait le terme extravierge. Est-ce que les olives sont vierges ? Est-ce qu'elle sont pressées par des vierges ?

    Elle porta le bol d'aïoli jusqu'à la table et retourna vers la cuisinière, où elle entreprit de déposer les pâtés au crabe sur l'assiette tapissée d'essuie-tout. Elle les recouvrit ensuite de papier absorbant, pressant délicatement pour retirer le plus d'huile possible. Du four, elle sortit trois assiettes supplémentaires, apportant à Lynley la preuve qu'elle était incapable de cuisiner pour une seule personne. Apparemment, elle avait déjà fait cuire plus d'une douzaine de pâtés.

    - Il n'est pas indispensable de prendre du crabe frais, précisa-t-elle. On peut très bien utiliser du crabe en boîte. Dans un plat, on ne fait pas la différence. D'un autre côté, pour une salade, mieux vaut prendre du crabe frais. Mais vous devez vous assurer qu'il est frais frais. Péché du jour, je veux dire.

    Elle disposa les assiettes sur la table et dit à Lynley de s'asseoir. Elle espérait, dit-elle, qu'il se laisserait tenter. Autrement, elle craignait de devoir tout manger, ses voisins n'étant pas aussi sensibles à ses talents culinaires qu'elle l'aurait voulu.

    Elizabeth GEORGE, Le Rouge du péché, 2008.

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  • Le bon gros pain de mie du petit déjeuner

    Imprimer Catégories : Pains

    Parfois les journées s'écoulent nonchalamment et on découvre, un fois le soir venu, que le pain qu'il reste dans la corbeille ne suffira pas au petit-déjeuner du lendemain. Évidemment, on le découvre vers dix-neuf heures, à la nuit tombée et le froid venu, donc aucune envie de sortir... Pas de panique, il vous reste la solution du pain de mie ! je sais, je sais, je le dis suffisamment, la MAP, pour moi, c'est un pétrin, rien de plus. N'empêche... Parfois, c'est bien pratique. Certes cela vous fait de gros pains carrés, mais lesdits pains carrés sont parfaits le matin, tout juste grillés, beurrés et confiturés. Voici donc le :

    PAIN DE MIE DU PETIT DEJEUNER

    Pour un pain, il faut :

    • 2 cuillères à café de levure sèche
    • 24 cl de lait
    • 350 g de farine blanche
    • une cuillère à café de sel
    • une cuillère à soupe de sucre
    • 40 g de beurre ramolli

    Verser dans la cuve de la machine le lait, le sel, la farine, le beurre, la levure et le sucre.

    Programmer la machine sur Pain normal et laisser faire...

    Pain de mie.jpg

     

    Remarques :

    • Évidemment, vous pouvez le consommer à d'autres moments...
    • La recette est extraite du fameux :

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