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cuisine - Page 4

  • Régime Dukan, le détournement : tarte aux prunes

    Imprimer Catégories : Desserts

    Pour quoi ce titre ? Parce que d'une certaine manière, cette tarte est un hommage au nouveau régime tendance, le régime Dukan. Son secret (en autres) : l'avoine ! Et bien il y en a dans cette tarte !

    Bon, c'est bien la seule chose qui soit de régime, accessoirement, surtout si vous êtes dans une période non-fuit, mais pour les autres, tous les autres, ce n'est que du bonheur ! La simplicité même que cette tarte, qui laisse complètement s'exprimer le fruit bien mûr. Voici donc la :

    TARTE AUX PRUNES

    Pour 6, il faut :

    • 150 g de farine
    • un oeuf
    • 70 g de flocons d'avoine
    • 50 g d'amandes réduites en poudre
    • 50 g de sucre roux
    • 120 g de beurre
    • 500 g de prunes

    Préparer la pâte en émiettant le beurre coupé en morceaux dans la farine, les flocons d'avoine, 20 g de poudre d'amande, 20 g de sucre, à la façon d'une pâte brisée. Ajouter éventuellement un peu d'eau pour former la boule et envelopper dans un film fraîcheur afin de la laisser reposer une heure au réfrigérateur.

    Laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter.

    Préchauffer le four à 180°.

    Étaler la pâte, saupoudrer d'un peu de poudre d'amande restante, déposer les fruits face bombée contre la pâte et saupoudrer généreusement du sucre restant.

    Enfourner pour une trentaine de minutes, baisser éventuellement à 160° à mi-cuisson.

    Tarte aux prunes.jpg

    Remarques :

    • A réserver aux prunes TRES mûres, pour que la tarte ne soit pas trop sèche.
    • Si les fantaisies avoinesques vous ennuient, restez-en à 220 g de farine - mais le flocon d'avoine donne un petit côté croquant...
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  • Brie rose crousti-fondant et sa gelée de Champagne

    Imprimer Catégories : Desserts

    Longtemps, j'ai rêvé de Champagne rosé. "Amatrice" - inconditionnelle - de Champagne tout court, cela m'apparaissait comme le summum de l'exotisme que de goûter du Champagne rosé. Et puis, le temps a passé et j'ai pu satisfaire cette envie. J'avoue avoir été alors à la fois surprise et désorientée : cela ne ressemblait ni à ce que j'avais imaginé ni à ce que je connaissais. Depuis, ce sentiment est resté, un mélange de désir et de perplexité face à l'objet.

    C'est pourquoi lorsque j'ai été contactée par les Champagnes de Vignerons , une marque collective créée en 2001 par le syndicat des Vignerons de la Champagne et regroupant tous les vignerons et coopératives qui commercialisent du Champagne, afin de réaliser une recette pour eux et participer ainsi à un concours qui me permettrait, à moi de partir cuisiner un week end en Champagne, à mes lecteurs de gagner des bouteilles de champagnes de vignerons, je n'ai pas hésité et j'ai choisi d'aller vers une recette qui apprivoiserait un peu ce fameux Champagne rosé...

    Mon choix s'étant porté sur un brut rosé d'assemblage élaboré à partir d'une dominante chardonnay, j'ai voulu utiliser ses arômes de fruit et de bonbon pour l'associer à quelque chose de crémeux, à la fois corsé et onctueux. C'est ainsi que j'en suis venue à songer au Brie de Meaux, un autre produit de l'Est de la France. Champagne, fromage, il manquait encore quelque chose, qui apportât à la fois du croquant - la recette était plutôt "molle" - et de la douceur - la gelée de Champagne s'annonçant forcément un peu acide ; là, s'imposait le biscuit de Reims, le régional de l'étape dont j'adore la délicatesse, au regard comme en bouche. La recette était faite : à la fois fromage et dessert, tendre et festive  !

    Voici donc le :

    BRIE CROUSTI-FONDANT ET SA GELÉE DE CHAMPAGNE

    Pour deux personnes, il faut :

    • Une pointe de Brie
    • 4 biscuits de Reims
    • 20 g de beurre
    • 2 feuilles de gélatine
    • 20 cl de Champagne de Vignerons rosé

    La gelée de Champagne de Vignerons :

    Faire chauffer doucement cinq centilitres de Champagne. 

    Mettre à tremper dans l’eau froide deux feuilles de gélatine.

    Lorsque le Champagne frémit, ajouter les deux feuilles de gélatine bien égouttées et remuer jusqu’à dissolution complète.

    Laisser tiédir et verser dans un siphon. Ajouter le reste de Champagne, fermer et visser une cartouche de gaz.

    Laisser reposer au réfrigérateur pendant six heures au moins.

    Les biscuits de brie :

    Réduire deux biscuits de Reims en poudre.

    Découper deux rectangles de Brie et les écroûter.

    Rouler les portions de brie dans la poudre de biscuit rose.

    Faire chauffer le beurre et poêler à feu doux les morceaux de brie panés en veillant à les retourner délicatement pour que la croûte ne se détache pas.

    Le dressage :

    Placer sur une assiette un biscuit de Reims.

    Déposer délicatement dessus le brie pané. Saupoudrer d’un peu de poudre de biscuit rose.

    Évacuer le gaz du siphon en le tenant debout et récupérer la gelée avec une cuillère pour la déposer à côté des biscuits de brie.

    Le concours maintenant. Ou plutôt les concours.

    Je vous offre la possibilité de gagner une bouteille de Champagne brut en répondant, à travers vos commentaires, à cette question cruciale : "Racontez votre meilleur souvenir-émotion avec le Champagne". Là, j'entends les puristes me dirent : ce n'est pas une question, mais un commandement. Eh oui, mais que voulez-vous, on est prof ou on ne l'est pas ! Donc, le "sujet" du jour, c'est ça, et c'est le souvenir le plus "touchant" , qu'il soit drôle ou émouvant, qui gagnera cette bouteille.

    Mais ce n'est pas tout ! Parce que vous pouvez gagner encore plus  : en vous rendant ICI, sur le site des Champagnes de Vignerons, pour y voter pour moi (enfin, pour ma recette...), ce qui me permettra, d'ici quelques jours, de vous raconter ce week end en Champagne à cuisiner, et ce qui vous permettra, à vous,  de remporter peut-être une caisse de Champagne par tirage au sort. Alors, à la vôtre, vous avez jusqu'au 25 octobre pour participer !

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  • La recette du week end : pâtes et boulettes !

    Imprimer Catégories : Pâtes, riz, etc..., Viandes

    Il y a des recettes comme ça, toutes simples, et qui sentent bon le week end. De surcroît, elles ont l'indéniable avantage de plaire à tous ou presque, ainsi celle qui va suivre. Il suffit de disposer de tomates de fin de saison, bien mûres, mais un peu trop "molles" pour finir en salade, de belle viande de boeuf et d'une saucisse de Toulouse. Ah, j'oubliais : des pâtes, aussi, mais qui n'en a pas dans ses placards ? Voici donc les :

    PÂTES ET BOULETTES

    Pour 4, il faut :

    • 500 g de tomates bien mûres
    • un oignon
    • 400 g de viande de boeuf hâchée
    • une cuillère à soupe de chapelure
    • une saucisse de Toulouse
    • 350 g de pâtes
    • sel et poivre
    • un peu de sucre
    • de l'huile d'olive
    • une branche de thym

    Préparer la sauce en ébouillantant rapidement les tomates afin de les peler plus facilement. Les épépiner et les couper en dés.

    Faire revenir l'oignon pelé et hâché dans une sauteuse. lorsqu'il est transparent, ajouter les tomates.Couvrir et laisser mijoter doucement pendant une bonne heure. Au milieu de la cuisson, saler, poivrer, sucrer légèrement et ajouter une branche de thym.

    Préparer les boulettes en mélangeant la viande hâchée, la saucisse émiettée, la chapelure, le sel et le poivre. Former des boulettes de la grosseur d'une noix en les roulant au creux de la main.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et y faire dorer les boulettes. Les intégrer ensuite à la sauce tomate et laisser mijoter encore une bonne vingtaine de minutes.

    Cuire les pâtes et les verser dans la sauce. Laisser reposer deux minutes avant de servir.

    Spaghettis boulettes.jpg


    Remarques :

    • En ne mettant pas la viande trop tôt, elle garde son goût et ne "donne" pas tout à la sauce.
    • A essayer avec plein de viande différentes !
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  • Choux à la crème (pâtissière)

    Imprimer Catégories : Desserts

    Je sais, je sais, mieux vaut être prudente. Quand on annonce "choux à la crème", plusieurs possibiltés s'offrent à vous : vanille, chocolat, chantilly... Alors autant annoncer la couleur tout de suite : il s'agit de choux à la crème "pâtissière". Et pour ce faire, j'ai d'ailleurs réutilisé la recette de celle d'Anne-Sophie PIC (celle des soufflés chauds au Grand-Marnier), légère et parfumée. Alors voici donc les :

    CHOUX A LA CREME (PÂTISSIERE)

    Pour une vingtaine de choux, il faut :

    • 4 oeufs
    • 140 g de farine
    • 90 g de beurre demi-sel
    • un quart de litre d'eau

    Et pour la crème :

    • 500 g de lait
    • 6 jaunes d'oeuf
    • 50 g de sucre
    • 35 g de Maïzena
    • une gousse de vanille

    Préparer les choux en portant l'eau à ébullition avec le beurre. Lorsqu'il est fondu, retirer la casserole du feu et y verser la farine d'un seul coup. Remuer énergiquement.

    Faire dessécher la pâte quelques instants sur feu doux puis retirer du feu et ajouter les oeufs un à un, en mélangeant bien entre chaque oeuf.

    Préchauffer le four à 180°.

    Former des petits choux à l'aide d'une cuillère à café ou d'une poche à douille.

    Enfourner et laisser cuire trente minutes sans ouvrir le four.

    Pendant ce temps, porter le lait et la gousse de vanille grattée à ébullition.

    Mélanger les six jaunes, la Maïzena et 50 g de sucre jusqu'à rendre le mélange mousseux. Verser dessus le lait bouillant et remettre sur le feu pour faire prendre la crème en remuant sans cesse. Attention, la Maïzena va faire "prendre" d'un coup.

    Lorsque la crème pâtissière a atteint sa consistance, enlever la casserole du feu et laisser tiédir.

    Remplir une poche à douille de crème pâtissière et remplir les choux.

     

    Choux à la crème.jpg

    Remarques :

    • Vous pouvez parfumer votre crème pâtissière à différents parfums : chocolat, pistache, orange...
    • Vous pouvez également arroser vos choux d'un filet de caramel mais là, on entre dans le domaine du conflit à la maison : personnellement je déteste, mais mon mari adore !

     

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  • Parce qu'on dirait que c'est encore l'été : fougasse et poivrons marinés

    Imprimer Catégories : Apéritif, Légumes, Pains

    Je sais, je sais, l'été, c'est jusqu'au 20 septembre, mais il n'empêche, avec cette rentrée qui nous est tombée dessus, voilà qu'on se met en mode automne. Finies les envies de petit top décolleté, fini le vernis aux couleurs flashy, les orteils rentrent sagement dans leurs chaussures fermées - histoire de les habituer - et... finis les apéros qui s'éternisent en refaisant le monde, parce que c'est pas tout, mais demain, on bosse !

    Alors en attendant, et afin d'avoir encore un peu l'impression d'être resté en mode vacances, je vous propose cette recette, estivale à souhait. Voici donc la :

    FOUGASSE ET SES POIVRONS MARINES

    Pour 4-6 personnes, il faut :

    • 4 à 6 poivrons rouges
    • 370g de farine type 65
    • un sachet de levure de boulanger
    • 23 cl d'eau
    • deux gousses d'ail
    • vinaigre balsamique
    • huile d'olive
    • sel et poivre
    • origan séché

    Laver et essuyer les poivrons. Les mettre au four à 200° jusqu'à ce que la peau boursoufle et noircisse. Sortir et laisser refroidir.

    Dans la MAP, verser la farine, une cuillère à café de sel, une cuillère à café d'origan, une cuillère à soupe d'huile d'olive, la levure et arroser d'eau tiède. Faire tourner la machine en programme "pâte seule".

    Peler les poivrons, les épépiner et les couper en lamelles. Déposer dans un récipient creux.

    Peler et écraser l'ail. Ajouter une pincée de sel, un tour de moulin à poivre, une demi-cuillère à soupe de vinaigre balsamique, trois cuillères à soupe d'huile d'olive et mélanger. Verser le tout sur les poivrons, saupoudrer d'origan et laisser reposer au frais au moins deux heures.

    Lorsque le programme est terminé, diviser la pâte en deux morceaux et les étaler sur une plaque préalablement huilée. Laisser reposer une heure.

    Faire préchauffer le four à 200°. Enfoncer la pâte à intervalle régulier afin de faire des trous, asperger d'une lichette d'huile d'olive, d'un peu de sel de guérande et enfourner pour une vingtaine de minutes.

    Servir à peine refroidie, accompagnée des poivrons.

     

    poivrons marinés sur fougasse.jpg

    Remarques :

    • Les poivrons sont encore meilleurs faits la veille.
    • Vous pouvez utiliser également des poivrons jaunes et orange, c'est joli.

     

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  • Pâtisson farci

    Imprimer Catégories : Cocotte-minute, Légumes, Viandes

    Trois jolis pâtissons se cachaient dans mon panier de légumes, un gros et deux plus petits.

    C'est ainsi que j'ai décidé de les faire farcis.

    Ils étaient beaucoup plus jolis !

    Patricia in Poésie du lundi.

    Voici donc les :

    PÂTISSONS FARCIS

    Pour 4, il faut :

    • 3 ou 4 pâtissons selon leur taille
    • 350 g de chair à saucisse
    • 400 g de viande de veau hâchée
    • un oeuf
    • une gousse d'ail
    • quelques brins de persil
    • un peu de pain sec
    • un peu de lait

    Faire tremper le pain coupé en morceaux dans le lait.

    Peler et écraser la gousse d'ail. Ciseler le persil.

    Mélanger la chair à saucisse et la viande de veau. Saler, poivrer, ajouter le pain, l'ail et le persil. Bien mêler.

    Casser finalement un oeuf et l'incorporer.

    Laver et évider les pâtissons en conservant le couvercle. Les remplir de farce. Les ficeler et les déposer au fond d'une cocotte-minute.

    Verser un verre d'eau et fermer la cocotte.

    Compter vingt minutes de cuisson après le chuchotement de la soupape. Servir avec du riz.

    Pâtisson farci.jpg

    Remarques :

    • S'il vous avez un reste de jus de viande ou de bouillon de cuisson, l'utiliser en remplacement de l'eau
    • A peine tiède, c'est très bon aussi.
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  • Hamburger

    Imprimer Catégories : Ailleurs, Enfants, Viandes

    Il y a les hamburgers et puis il y a LE Hamburger. Avec une majuscule. Celui-ci appartient à la deuxième catégorie. Indices pour le reconnaître ? Il donne envie de mordre à pleines dents dedans, il dégage une déliceuse odeur de viande grillée et, surtout, il vous tient au ventre toute une après-midi. Ce qui n'est pas le cas des autres... Voici donc :

    LE HAMBURGER

    Pour 4, il faut :

    • 500 g de viande de boeuf
    • 4 pains à hamburger
    • de l'origan
    • 2 tomates
    • 4 feuilles de laitue iceberg
    • 4 tranches de lard fumé
    • 4 tranches de cheddar
    • une cuillère à café de moutarde forte
    • un jaune d'oeuf
    • une cuillère à café de ketchup
    • 30 cl d'huile de tournesol

    Dans un bol, mélanger le jaune d'oeuf et la moutarde. Monter ensuite en mayonnaise en versant doucement l'huile. Ajouter le ketchup, saler et poivrer. Réserver au frais.

    Saler et poivrer la viande, la saupoudrer d'origan. Mélanger et former quatre steaks.

    Laver, essorer et ciseler la laitue. Couper les tomates en rondelles fines.

    Faire griller le lard, puis les steaks.

    Toaster les pains ouverts en deux, puis les tartiner de la sauce réservée.

    Déposer un pavé de viande grillée sur la face plate, le fromage, le lard grillé, la tomate et la salade.

    Refermer et déguster sans attendre.

    Hamburger.jpg

    Remarques : encore meilleur l'été parce :

    • on peut griller la viande au barbecue
    • les tomates de pleine saison sont charnues et juteuses
    • les gros cornichons sont volontairement oubliés car peu appréciés par trois membres de la famille...
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  • Cigarettes provençales et mousse de tomates confites pour un Apéro Fada

    Imprimer Catégories : Apéritif

    Allez savoir pourquoi, lorsque l'on m'a demandé de réalisé un Apéro Fada pour Puget, mon cerveau s'est mis en mode voyageur. Il faut dire que la mallette le suggérait :

    De la tapenade, du confit de tomates séchées, des olives, tout parlait de soleil, de senteurs provençales. Des envies de croustille, aussi, de petites choses que l'on grignoterait comme ça, sans y penser autour d'un verre avec des amis... C'est ainsi que j'en suis arrivée aux cigarettes russes. Les cigarettes russes, vous connaissez ? Eh bien, imaginez qu'on les délocalise, le temps d'un apéritif... Qu'on les sorte des recettes sucrées et qu'on les associe à une mousse salée, de tomates confites par exemple. C'est ainsi que j'ai abouti à cette recette qui peut se dissocier, d'ailleurs. Voici donc les :

    CIGARETTES DE TAPENADE ET MOUSSE DE TOMATES CONFITES

    Pour une quarantaine de cigarettes, il faut :

    Pour la mousse, il faut :

    Préparer les cigarettes provençales :

    Couper chaque feuille de brick en quatre.

    Tartiner très légèrement (une couche transparente) la base large du quart de cercle de tapenade et rouler très serrée la cigarette. Au dernier tiers, passer un pinceau beurré sur le triangle restant (encore non roulé) et finir la cigarette en roulant toujours très serrée et en la déposant pointe dessous, afin qu'elle ne se défasse pas.

    Préchauffer le four à 180° (th. 6).

    Badigeonner de beurre les cigarettes alignées et enfourner. Cuire les cigarettes cinq minutes environ.

    Préparer la mousse :

    Faire chauffer dans une casserole la crème fraîche et le confit de tomate.

    Faire tremper dans l'eau froide les feuilles de gélatine.

    Lorsque le mélange bout, arrêter le feu et essorer les feuilles de gélatine avant de les faire fondre dans le mélange en remuant bien.

    Filtrer au chinois la préparation et la verser dans un siphon.

    Ajouter une cartouche de gaz et mélanger.

    Laisser reposer au réfrigérateur pendant trois heures minimum.

    Le dressage :

    Verser la mousse dans un joli plat et disposer autour les cigarettes.

    Asseyez-vous avec vos invités, riez, dégustez !

    Remarques :

    • Si vous n'avez pas de siphon, montez votre crème en chantilly et incorporer délicatement le confit.
    • Vous pouvez préparer les cigarettes à l'avance et les cuire au dernier moment : elles seront tièdes et croustillantes.

    ET MAINTENANT, LE CONCOURS !

    Parce que vous aussi, vous pouvez recevoir la même mallette en osier pleine de bonnes choses, idéale pour délocaliser votre apéro ou tout simplement partir en pique-nique ! Mais pour ce faire, il va falloir travailler un peu...

    CONCOURS DE L’ETE : LIRE, GOÛTER, DEGUSTER

    Les vacances, c’est le moment du farniente : on se pose, on bouquine et on se retrouve pour l’apéro !

    Afin de pouvoir pratiquer tout cela dans de bonnes conditions, je vous propose un petit jeu, qui va vous permettre d’aller piocher du côté de ma rubrique Littérature gourmande de quoi satisfaire vos envies de lecture. Et puis, histoire que votre cerveau ne reste pas inactif trop longtemps, je vais vous soumettre dix questions tirées de ces lectures. Enfin, comme toute peine mérite salaire, celui qui répondra sans faute et le plus précisément possible aux questions se verra offrir un kit Apéro fada Puget.

    Je vous rappelle que vous pouvez vous aider de l’index des livres et de leurs extraits : http://www.macuisinerouge.fr/archive/2006/06/17/index-des-extraits-de-litterature-gourmande.html. Bonne chance !

    Indice : ce sont globalement des recettes estivales…

    Question 1 : Quel auteur propose cette recette de volaille : Quatre petits poulets, fendus par moitié, frappés du plat de la hachette, salés, poivrés, bénits d'huile pure, administrée avec un goupillon de pebreda dont les folioles et le goût restent sur la chair grillée ?

    Question 2 : Quel est l’étal préféré de Marina De Blasi ?

    Question 3 : Qui prépare des soufflés [qui] seraient allés se coller au plafond tant ils étaient légers, volatils, immatériels ?

    Question 4 : Qui s’est vu servir lors d’un voyage en Italie des croûtes aux truffes noires de Norcia ?

    Question 5 : Qui aime l’ail en souvenir de la première fille qu’il a embrassé qui sentait cette odeur ?

    Question 6 : Avec quel fruit l’auteur de ce livre a l’impression d’avoir sept ans de nouveau, plus rien n'a d'importance que la force avec laquelle[elle]presse les graines entre [ses] doigts pour les lancer devant [elle],et les dessins que [elle]trace à la cuiller dans la chair juteuse ?

    Question 7 : Dans quel roman peut-on trouver à la carte le plat suivant : Huîtres en coquille et saucisses maison au cognac, pistaches + truffes noires - servies avec une crème de raifort au Bushmills ?

    Question 8 : Chez qui peut-on manger des moules grosses comme le pouce, farcies avec un mélange à base d'œufs, de mie de pain et de fromage. Des anchois marinés dont la chair était ferme et fondait sous la langue. Des pointes de poulpes. Une salade de tomates et de chicorée. Quelques fines tranches d'aubergines grillées. Des anchois frits ?

    Question 9 : Chez quelle famille et dans quelle ville peut-on petit-déjeuner ainsi : Il y avait des olives noires, des poivrons rouges farcis aux olives vertes, du fromage frais, du fromage tressé, du fromage de chèvre, des œufs durs, des gâteaux au miel, de la sauce buffalo, de la confiture d'abricot et de la confiture de fraise faite maison et de tomates à la menthe et à l'huile d'olive, présentés dans de jolies coupes en porcelaine ?

    Question 10 : Dans quel roman trouve-t-on legâteau idéal pour une journée froide : parfumé au gingembre, sucré mais fort ?

    Réponses à renvoyer avec vos nom, prénom et adresse (si vous voulez recevoir votre cadeau) à l’adresse suivante : lire.gouter.deguster@gmail.com

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  • Bavarois de concombre

    Imprimer Catégories : Entrées, Légumes

    Avec la chaleur qui s'est abattue sur nous comme ça, sans même nous laisser de temps de passer de la petite veste au débardeur, nous sommes tous en recherche de fraîcheur. Pire encore, en recherche de choses qui soient le moins "chaud" possible à cuisiner. Personnellement, j'ai décidé qu'à partir de dix heures du matin, il n'est plus question qu'un four ou une casserole mijote jusqu'au soir ! D'où le challenge : cuisiner vite et bien. C'est ainsi que cette recette de bavarois s'est imposée : légère, fraîche, elle peut se décliner sous deux formes : tendre ou glacée. C'est à vous de voir... Voici donc le :

    BAVAROIS DE CONCOMBRE

    Pour 6, il faut :

    • un concombre
    • 25 cl de crème liquide
    • 2g d'agar agar (soit un sachet)
    • 5 cl de vodka
    • de l'huile d'olive
    • 4 oeufs
    • sel et poivre

    Dans une casserole, faire chauffer la crème, la vodka et le concombre épluché taillé en petits dés. Porter à ébulliton durant trois ou quatre minutes.

    Mixer pour obtenir une crème très lisse, saler et poivrer. Ajouter l'agar agar et porter de nouveau à ébullition quelques instants.

    Ajouter les oeufs un à un en laissant sur feu très doux puis mixer la préparation et la filtrer avant de la verser dans le siphon.

    Compter une cartouche par 25 cl et emplir des moules individuels. Laisser prendre au réfrigérateur ou au congélateur selon votre choix (mousse tendre ou glacée).

    Démouler et servir avec des cubes de tomate, quelques pignons grillés et un trait d'huile d'olive.

    Bavarois.jpg

    Remarques :

    • Attention : penser à peser votre appareil un fois mixé : s'il fait plus que 50 cl, rajouter de l'agar agar.
    • La recette originelle est tirée du livre Tout siphon ; elle est servie glacée, avec des dés de concombres et préparée avec de la gélatine.
    • Vous pouvez supprimer la vodka (qui par ailleurs ne se sent pas tellement) et relever le tout avec un trait de Tabasco.

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  • Que faire de Paul après le Mondial ? Ben, une salade !

    Imprimer Catégories : Entrées, Poissons

    Ça y est, le Mondial est terminé et laisse un chômeur de plus sur le carreau : Paul, le devin d'Oberhausen, le célèbre poulpe qui avait prédit, entres autres exploits, la victoire en finale de l'Espagne.

    Un chômeur de plus, disais-je... non ! Car en ces temps de restriction, il convient de faire des économies budgétaires et une indemnité de moins, c'est toujours ça de gagné. Quand en plus cela est bon...

    Je propose donc de célébrer Paul le Poulpe (et j'ajoute désormais une majuscule à son nom) à la manière des peuplades primitives : en le mangeant ! Quoi de plus honorifique que d'être dégusté avec bonheur ? Voici donc la :

    SALADE PAUL OU SALADE DE POULPE

    Pour 4, il faut :

    • 700 g de poulpe
    • 10 cl de vin blanc
    • un sachet de bouillon de coquillage (Ariaki, of course)
    • un oignon
    • une tomate
    • huile d'olive
    • vinaigre balsamique
    • quelques feuilles de basilic
    • sel et poivre

    Laver le ou les poulpes à l'eau claire. Couper la poche emplie de liquide jaunâtre (je ne sais pas et ne veux pas savoir ce que c'est !).

    Faire chauffer dans une casserole le vin blanc et 90cl d'eau. A ébullition, plonger le sachet de bouillon et les poulpes, couvrir et laisser cuire doucement pendant presque une heure.

    Égoutter et laisser refroidir.

    Couper la tomate en petits dés. Peler et couper l'oignon en petits cubes.

    Dans un saladier, mélanger une cuillère à soupe de vinaigre balsamique et trois cuillères à soupe d'huile d'olive. Saler et poivrer à convenance.

    Découper le poulpe en petits morceaux et bien l'imprégner de vinaigrette. Ajouter la tomate et l'oignon, bien mêler et laisser reposer à couvert au frais pendant deux heures au moins.

    Salade poulpe.jpg

    Remarques :

    • Ne vous laisser pas impressionner par l'animal, une fois lavé, il est très fréquentable !
    • Si vous n'avez pas les magiques bouillons, ajouter plein d'aromates ou faites le vôtre !
    • Et puis ne manquez pas d'aller revoir le cultissime film de Darroussin, du temps où Clotilde Courrau ne jouait pas les dames patronnesses...

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