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cuisine - Page 3

  • Lapin express en vapeur d'estragon, moutarde et pancetta

    Imprimer Catégories : Viandes

    Enfant, je me souviens de ce mot mystérieux qui retentissait une ou deux fois l'an à la maison : Tupperware - prononcer tu-pair-ouaire, bien sûr. C'était l'occasion pour ma mère et ses amies de fameuses "réunions" où étaient déballées des tonnes de boîtes plus multicolores les unes que les autres (on était dans les années soixante-dix...) et où ça papotait, ça rigolait, ça essayait avant de terminer, bien sûr, avec les maris autour d'un repas !

    Et voici que moi, je me suis retrouvée à participer puis à organiser une de ces réunions. Qui s'appellent désormais "atelier" car on y cuisine tout en papotant toujours autant. Et j'y ai découvert un ustensile tout à fait séduisant : le MicroVap, un truc magique comme la marque en a le secret, qui permet une cuisson à la vapeur douce. Bien évidemment, je l'utilise à la manière "classique", mais je n'ai pu m'empêcher de le détourner un peu, c'est-à-dire l'utiliser non pas comme un tout, mais comme un complément.

    J'ai ainsi réalisé montre en main un lapin à la moutarde avec une chair délicatement parfumée à l'estragon en moins de trente minutes ! Voici donc le :

    LAPIN EXPRESS EN VAPEUR D'ESTRAGON, PANCETTA ET MOUTARDE

    Pour 4, il faut :

    • les cuisses et râble d'un lapin
    • une dizaine de tranche de pancetta
    • de la moutarde au vin blanc
    • 15 cl de crème fraîche
    • sel et poivre
    • estragon (frais ou surgelé)
    • de l'huile d'olive
    • 20 g de beurre

    Emplir le récipient du MicroVap jusqu'à la limite et verser dans l'eau une bonne cuillère à soupe d'estragon hâché. Laisser cuire quinze minutes au micro-onde à 600W.

    Faire fondre le beurre dans une cocotte avec deux cuillères à soupe d'huile et faire revenir le lapin rapidement. Saler et poivrer légèrement.

    Tartiner les morceaux de moutarde et recouvrir de tranches de pancetta.

    Laisser mijoter doucement pendant dix minutes en ajoutant au besoin un peu d'eau.

    Au moment du service, enlever les morceaux de lapin et verser la crème dans la cocotte. Mélanger et laisser épaissir quelques instants avant de servir sans attendre.

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    Remarques :

    • La cuisson étant très rapide, vous pouvez utiliser une moutarde goûteuse, à la fois douce et parfumée, qui ne perdra pas ses arômes. j'ai pour ma part choisi la moutarde CLOVIS au vin blanc
    • Vous pouvez utiliser du lapin congelé, dans ce cas faites-le cuire vingt minutes à la vapeur.

     

     

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  • Gâteau basque

    Imprimer Catégories : Desserts

    Je ne suis jamais allée au pays basque. Mais ma belle-famille si, et c‘est chez eux que j’ai goûté mon premier gâteau basque. J’avoue avoir été assez séduite par ce mélange de crémeux et de légèrement croustillant et c’est ainsi que j’ai essayé d’en réaliser un.

    Première chose à savoir en ce qui concerne le gâteau basque : ce n’est pas facile ! Même si la recette vous apparaîtra bête à pleurer, et elle l’est, le résultat, c’est une pâte très difficile à manipuler. Donc à chemiser sans la déchirer. Donc à étaler finement. Tout cela, évidemment, pour anticiper les remarques à la vue de la photo : « mais… la pâte n’est pas un peu épaisse ? » Si, elle l’est !

    Deuxième chose : j’ai pris les proportions dans le magazine AVANTAGES de ce mois-ci et ma conclusion est la suivante : si la pâte est en quantité suffisante, la crème pâtissière aurait mérité d’être doublée. Donc acte pour la prochaine fois. Cela dit, voici donc le :

    GÂTEAU BASQUE

    Pour 6, il faut :

    • 200 g de farine
    • 125 g de beurre mou demi-sel
    • 160 g de sucre
    • un œuf et 5 jaunes d’œuf
    • 50 g de poudre d’amande
    • 25 g de fécule de maïs
    • un demi-sachet de levure
    • 25 cl de lait
    • une gousse de vanille
    • une cuillère à soupe de rhum

    Préparer la pâte en mélangeant dans un saladier le beurre et 100 g de sucre. Ajouter ensuite l’œuf entier et un jaune, puis la farine et la levure,  et la poudre d’amande. Lorsque la pâte forme une boule, l’envelopper dans un film plastique et la laisser au moins deux heures au frais.

    Préparer la crème en grattant les graines de la gousse de vanille pour les mettre dans le lait ; faire bouillir le tout.

    Battre trois jaunes d’œuf avec 60 g de sucre et la fécule. Verser le lait chaud sans cesser de fouetter puis remettre à cuire à feu doux jusqu’à ce que ça épaississe.

    Ajouter le rhum puis mélanger encore avant de laisser refroidir.

    Préchauffer le four à 190°. Sur un plan fariné, étaler les deux tiers de la pâte et chemiser un moule à tarte dont vous aurez recouvert le fond de papier sulfurisé.

    Verser la crème, puis étaler le reste de pâte pour former un couvercle que vous poserez sur la tarte. Souder les deux pâtes en les pinçant.

    Strier – délicatement – le dessus du gâteau puis le badigeonner avec le dernier jaune d’œuf.

    Enfourner, baisser le thermostat à 170° et laisser cuire trois-quarts d’heure.

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    Remarques :

    • Attention lorsque vous striez le gâteau, la pâte est très friable.
    • Remarque découlant de la précédente : elle est très délicate à étaler...
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  • Cake au citron - hommage à Agatha Christie

    Imprimer Catégories : Desserts

    Il fut un temps, pas si lointain quand on y songe, où la littérature de jeunesse n'existait pas. J'entends par là qu'elle ne représentait pas ce qu'elle offre aujourd'hui, cette diversité, cette richesse, qui font que chacun, adulte comme enfant, peut prendre plaisir à partager ses lectures.

    Je ne renie pas - loin de là - mes classiques enfantins et sais ce que je dois à Fantômette, au Club des cinq et autre Alice, mais ce que je veux signifier, c'est que la littérature du passage, celle qui doucement vous fait aller de l'enfance à l'âge adulte, n'existait pas. Soit on lisait des "livres pour enfants", soit on passait à "La Littérature", avec plein de majuscules.

    Et c'était à la fois excitant et angoissant. Excitant car on attendait avec impatience le moment où l'on se saisirait d'un roman "de grand" et qu'on le dévorerait. Angoissant parce que ce n'était pas toujours facile, justement, à lire, ces romans de grands et que, tout heureux que l'on fût d'être passé dans la bibliothèque adulte, on y retrouvait pas toujours la jubilation éprouvée à lire des livres d'enfant...

    Sauf que... il y avait Agatha CHRISTIE. Je me souviens encore du premier livre de cet auteur que j'ai découvert. Sur une erreur de chiffre en fait. On m'avait conseillé les Dix Petits Nègres et ma mère est rentrée avec les Cinq Petits Cochons ! Ainsi ai-je fait la connaissance d'Hercule Poirot à travers une de ses aventures les moins représentatives puisqu'essentiellement déroulée en flash back. Qu'importe, le virus était contracté : je suis devenue addict d'Agatha CHRISTIE ! D'elle, j'ai tout lu : les romans plusieurs fois chacun, les nouvelles un peu moins souvent, l'autobiographie qui révélait quelqu'un de très drôle, bref, tout et dans tous les sens. Je lui dois même d'avoir appris l'anglais à travers ses romans : un chapitre en anglais, un chapitre en français, et toujours ou presque la même interrogation : mais il en manque, non ? Comme je fus rassurée de savoir quelques années plus tard que les traductions des années 30, 40 et 50 avaient souvent été massacrées...

    C'est pourquoi le livre d'Anne MARTINETTI et François RIVIERE m'a immédiatement séduite : replonger dans l'univers d'Agatha CHRISTIE à travers le vecteur de la gourmandise, quelle bonne idée ! Je n'avais pas oublié les rognons que dévorait Nigel dans L'Heure zéro et qui m'avaient grandement interpellée à quatorze ans (et qui sont absents du livre, d'ailleurs)... Ou les interrogations d'Elinor préparant le goûter dans Je ne suis pas coupable. Sans compter les délicieux tea times de Miss Marple.

    C'est d'ailleurs à elle que j'ai songé en préparant un des recettes du livre. Une recette de goûter, à la fois classique et originale. Voici donc le :

    CAKE AU CITRON

    Pour 8, il faut :

    • 200 g de farine
    • 150 g de beurre demi-sel
    • 100 g de sucre
    • 4 oeufs
    • 2 citrons non traités
    •  un sachet de levure

    Préchauffer votre four à 180°.

    Faire fondre le beurre dans le moule à cake.

    Battre ensemble les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.

    Ajouter petit à petit la farine et la levure.

    Mélanger le tout et verser le beurre fondu.

    Laver les citrons et les presser. Puis récupérer la peau à couper en fins bâtonnets.

    Ébouillanter les bâtonnets pendant une minute.

    Ajouter à la pâte le jus des citrons et les bâtonnets blanchis et bien mélanger.

    Verser dans le moule et cuire quarante-cinq minutes.

    Démouler encore chaud et laisser refroidir.

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    Remarques :

    • Il se conserve facilement trois jours, bien enveloppe de film fraîcheur.
    • Vous pouvez l'accompagner de marmelade de citron...

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  • Verrine de glace de foie gras et son chutney de figue

    Imprimer Catégories : Apéritif

    Depuis quelques semaines, une épicerie fine a ouvert dans ma ville. Son propriétaire tenait auparavant avec un associé un restaurant où l'on se régalait avec originalité. Dire que c'était notre cantine serait peut-être un peu présomptueux, car après un verre de Tarriquet, une tarte à l'andouillette ou un fondant au chocolat et son caramel de beurre salé, nous n'étions pas au summum de nos possibilités pour attaquer l'après-midi, mais c'était un endroit où il faisait bon venir se faire plaisir.

    La boutique est à son image : conviviale et.... succulente ! Et elle regorge de produits qui ont le chic pour relever les plats et apporter une petite touche d'originalité. C'est ainsi que j'y ai découvert la glace au foie gras. Inédite, séduisante, mais qu'en faire ? j'ai opté finalement pour des verrines apéritives et voici donc la :

    VERRINE DE GLACE DE FOIE GRAS ET SON CHUTNEY DE FIGUE

    Pour une dizaine de verrines, il faut :

    • 250 g de figues
    • un oignon
    • 50 g de raisins secs
    • une demi-pomme
    • 90 g de cassonade
    • 1,5 dl de vinaigre de cidre
    • une demi-cuillère à café de cinq-épices
    • une demi-cuillère à café de gingembre frais
    • une demi-cuillère à café de sel
    • une poignée de noisettes
    • de la glace au foie gras

    Faire tremper les raisins dans de l'eau tiède.

    Préparer le chutney en coupant en petits cubes l'oignon, les figues et la pomme.

    Dans une cassserole, faire chauffer le vinaigre et la cassonade jusqu'à dissolution.

    Y plonger les raisins, les figues, les pommes et les oignons (tout en morceaux).

    Saupoudrer d'épices, saler et ajouter le gingembre.

    Remuer doucement puis baisser le feu pour laisser mijoter pendant une bonne heure afin que le liquide s'évapore. Réserver.

    Concasser les noisettes et les faire torréfier à sec dans une poêle.

    Dresser en déposant une cuillère à soupe de chutney au fond d'une verrine, saupoudrer de noisettes, poser une boule de glace et ajouter encore quelques noisettes.

    Servir sans attendre.

    verrine.jpg

    Remarques :

    • Vous pouvez utiliser des figues fraîches ou congelées (P... au hasard)
    • Vous trouverez cette glace au foie gras dans les épiceries fines (enfin, dans la mienne, elle y est !)
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  • Bûche pistache-thé vert

    Imprimer Catégories : Desserts

    Les lendemains de fête sont redoutables... C'est là qu'on se dit : "Zut, j'ai oublié de prendre en photo ma bûche !" Parce qu'évidemment, ce n'est pas hier, au moment du dessert qu'on sort l'appareil. Tout ça pour justifier de ma photo plutôt moche : c'est la bûche de la veille !

    Il n'empêche, elle était très bonne, plutôt inédite, et suffisamment légère pour finir un repas roboratif. Voici donc la :

    BÛCHE PISTACHE-THE VERT

    Pour 8-10, il faut :

    • 140g de farine
    • 200g de sucre
    • 40g de pâte de pistache
    • 6 oeufs
    • 100g de crème fraîche
    • 200g de chocolat blanc
    • 2 cuillères à café de thé matcha

    Préparer le biscuit roulé en préchauffant le four à 200°. Dans un saladier, battre les jeunes d'oeufs et le sucre. Incorporer la pâte de pistache.

    Battre les blancs en neige.

    Intégrer au mélange jaunes + sucre + pistache 70g de farine et la moitié des blancs en neige.

    Lorsque le tout est bien amalgamé, verser le reste de farine et de blancs d'oeuf.

    Recouvrir une plaque de cuisson d'une feuille de papier sulfurisé et verser la préparation en lissant bien pour qu'elle soit régulièrement répartie.

    Cuire pendant dix minutes à 180° (th 6).

    A la sortie du four, laisser tiédir avant de rouler le biscuit dans un torchon (en gardant la feuille de papier sulfurisé) et laisser refroidir.

    Préparer la ganache en faisant chauffer la crème. Y dissoudre la poudre de thé vert et faire fondre le chocolat. Laisser refroidir.

    Garnir le biscuit de la ganache froide et utiliser le reste en décoration. Servir à température ambiante.

    Bûche pistache thé vert.jpg

    Remarques :

    • Mais non, ce n'est pas une bûche aux épinards !
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  • "Spaghettis à la menthe" (L'Arnacoeur)

    Imprimer Catégories : Cinéma gourmand

    Il existe des films comme celui-là, qui vous accrochent d'emblée un sourire aux lèvres. Parce qu'IL est irrésistible, parce qu'ELLE est irrésistible. L'Arnacoeur est de ceux-là. Comme Pretty Woman, par exemple, il appartient à cette catégorie de films-doudou, ceux qu'on a envie de voir quand on n'a pas trop le moral, sous la couette, lors d'une soirée-filles ou, simplement, un petit morceau comme ça, en passant, juste pour se mettre de bonne humeur.

    Il y a plein de moments de pur bonheur dans ce film : que ce soit la scène de la fourchette au restaurant (les initiés comprendront) à jusqu'à la déclaration finale, ce sont pépites sur pépites. Mais pour rester dans la thématique de ce "Cinéma gourmand", j'ai choisi la scène de la taverne italienne, où Romain DURIS cuisine pour Vanessa PARADIS. Et histoire d'appâter un peu plus ceux qui ne l'ont pas vu - ou de remettre l'eau à la bouche de ceux qui l'ont vu, j'ai laissé quelques secondes de la scène suivante, celle où les deux acteurs refont Dirty Dancing. Culte !

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  • Cardon à la moëlle - ou cardon "à la lyonnaise"

    Imprimer Catégories : Cocotte-minute, Légumes

    Voici quelques jours, je vous présentais une recette typiquement lyonnaise, celle du gâteau de foie. Eh bien, je poursuis dans cet esprit "cuisine du terroir", avec LE classique des classiques, l'incontournable des tables de fêtes lyonnaises, le seul, l'unique, j'ai nommé : LE CARDON A LA MOELLE.

    D'abord, le cardon, qu'est-ce ? une plante qui appartient à la famille des artichauts, ; certains lui trouvent un goût commun avec lui, d'ailleurs, opinion à laquelle je n'adhère pas. Pour moi, le cardon a tout simplement... un goût de cardon, unique, fin et plutôt délicat. Ce sont les côtes que l'on consomme, ce qui peut faire songer aux blettes, mais attention : cela n'a ABSOLUMENT rien à voir. Si ce n'est le nettoyage...

    Et là, je dois rendre justice à une personne, celle qui à la maison a passé presqu'une heure à nettoyer la bête, s'est retrouvé avec des doigts d'une jolie couleur vaguement jaune, j'entends : mon mari ! J'ajouterais donc deux remarques concernant ce plat : avoir un mari complaisant (ou être très courageuse) et porter des gants ! Sinon, comme souvent, c'est tout simple... mais c'est très exactement le genre de recette qui vous amène à saucer le plat ! Voici donc le :

    CARDON A LA MOËLLE - OU CARDON A LA LYONNAISE

    Pour 4, il faut :

    • un beau pied de cardon
    • 2 os à moëlle
    • 50 g de farine
    • 40 g de beurre demi-sel
    • 40 cl de bouillon de boeuf (ARIAKE, cela s'impose)
    • du gruyère râpé
    • du vinaigre
    • du gros sel

    Nettoyer le cardon : armé(e) de gants, enlever les fils le long des côtes comme pour des blettes. Découper les côtes en troncçons et les laisse tremper dans de l'eau vinaigrée en attendant la cuisson.

    Dans une cocotte-minute, verser de l'eau froide, une poignée de gros sel et une cuillère à café de farine. Plonger les cardons (ils doivent juste être recouverts d'eau), fermer la cocotte et laisser cuire une heure à partir du chuchotement de la soupape.

    Préchauffer le four à 200°.

    Préparer le roux avec le beurre et la farine, et y incorporer doucement doucement le bouillon.

    Dans un plat beurré, verser les cardons égouttés, répartir la moëlle et arroser de roux. Saupoudrer de fromage râpé et enfourner pour trente minutes à 190°.

     

    cardon moelle.jpg

     

    Remarque :

    • Concernant la source de la recette, elle est la même que celle du gâteau de foie : ma grand-mère, relayée par ma mère.
    • Les puristes feront le roux avec l'eau de cuisson du cardon, mais le bouillon de boeuf ARIAKE, cela fait entrer dans une autre dimension !

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  • Lapin "de nos campagnes"

    Imprimer Catégories : Viandes

    Et oui, comme l'hymne du même nom, il existe une recette de lapin en chacun de nous. Celle que je vous propose aujourd'hui est un mix entre le lapin chasseur, celui à la moutarde et... plein d'autres ! D'où cette dénomination "rustique". Voici donc le :

    LAPIN "DE NOS CAMPAGNES"

    Pour 4, il faut :

    • un joli lapin
    • une douzaine de tranches de lard fumé
    • de la moutarde forte
    • 30 cl de bouillon de légume (Ariaké, of course !)
    • 10 cl de vin blanc
    • un peu de persil à déchiqueter
    • de l'huile

    Découper le lapin en morceaux.

    Badigeonner chaque morceau de moutarde puis empaqueter le tout dans les tranches de lard. Ficeler.

    Faire chauffer l'huile et y faire revenir les morceaux de lapin. Lorsqu'ils sont dorés, ajouter le vin blanc et faire bouillir quelques instants.

    Verser le bouillon de légumes puis couvrir et laisser mijoter à feu très doux trois bons quarts d'heure.

    Servir avec des pâtes fraîches, après avoir saupoudré de persil.

    Lapin rustique.jpg

    Remarques :

    • C'est le foie dudit lapin qui a servi pour le gâteau de foie que je vous ai proposé.
    • Vous pouvez ajouter quelque champignons de Paris si vous en avez sous la main.
    • Moins light, mais plus savoureux encore, vous pouvez verser un peu de crème fraîche dans la sauce avant de servir...

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  • Gâteau de foie "lyonnais"

    Imprimer Catégories : Entrées

    Il y a des choses, comme ça, qui ont le goût d'une petite madeleine de Proust. Le gâteau en est une. Souvenirs de repas familiaux, des déjeuners du dimanche ou de repas de Noël, le gâteau de foie a toujours trôné sur la table. Avec son coulis de tomate et ses quenelles. Bien évidemment, parce que c'est presque une institution, c'est aussi presqu'impossible d'en obtenir la recette précise. "Oh, ben, c'est tout simple..." Oui, mais simple comment ?

    C'est ainsi que l'autre soir, j'ai décidé de me lancer : le dernier lapin m'avait laissé son magnifique foie, j'avais plein de pain sec (car le gâteau de foie appartient à la plus pure tradition de la cuisine de ménage, l'art d'accommoder les restes...), un beau bouquet de persil, ne restait plus que le courage... d'y aller. C'est ainsi que j'ai réussi mon premier :

    GÂTEAU DE FOIE

    Pour 4, il faut :

    • un foie de lapin en pleine forme
    • 4 oeufs
    • un bouquet de persil
    • 6 tranches de pain sec
    • 40 cl de lait

    Faire tremper les tranches de pain dans le lait pendant deux bonnes heures pour qu'elles s'imbibent.

    Beurrer un moule à soufflé et le réserver au frais.

    Préchauffer le four à 200°.

    Mixer ensemble le pain, le persil (tiges comprises) et le foie pour obtenir une consistance très fluide. Saler et poivrer.

    Ajouter les jaunes d'oeuf et mélanger.

    Battre les blancs d'oeuf en neige et les incorporer doucement à la préparation.

    Verser dans le moule et enfourner pour trente minutes, thermostat 6 (180°).

    gâteau foie.jpg

    Remarques :

     

    • Plus les tranches de pain se seront imbibées, meilleures elles seront ; n'hésitez pas à les préparer le matin pour le soir...
    • Délicieux avec un coulis maison (les tomates de l'été bien mijotées et congelées)...
    • J'avais une belle photo "avant" mais j'ai craqué sur la texture et n'ai pas résisté à la montrer !

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  • Ma Cuisine rouge en vidéo avec ses petites crèmes au chocolat !

    Imprimer Catégories : Desserts

    Parce que son fils est parti étudier loin de la maison et qu'il cherche comment se débrouiller pour cuisiner en cité U, avec peu d'ustensiles et deux plaques électriques, le papa a eu l'idée de créer une "chaîne" sur Youtube pour lui expliquer les basiques : vive la U- gastronomie !

    Conviée à participer l'aventure, j'ai proposé mon classique familiale, la valeur sûre, inratable et incontournable : mes petites crèmes au chocolat. Attention : j'ai dit "crème", et non flan, j'y tiens. Essayez, goûtez et vous verrez !

    PS : Les quantités ont été "adaptées" à l'ergonomie d'une cuisine étudiante...

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