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volaille

  • Petites terrines de lapin au cognac

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    Comme je l'avais déjà évoqué, j'ai (re)découvert les produits Tupperware, et notamment une de leurs nouveautés : le MicroVap. Cuisson vapeur, cuisine vapeur, goût des aliments préservés, rapidité d'utilisation, il est parfait ! Je vous avais déjà présenté le Lapin express en vapeur d'estragon, je récidive avec une autre recette de lapin.

    Parce que chez nous, un lapin entier, cela fait souvent beaucoup. J'ai donc l'habitude de découper la bête, de cuisine cuisses et râbles, et de garder les choses moins nobles (ou plus osseuses...) pour un autre usage. Une terrine par exemple. Comme celle-ci. Voici donc les petites :

    TERRINES DE LAPIN AU COGNAC

    Pour 6 terrines, il faut :

    • les bas-morceaux du lapin (ou un demi-lapin, si vous n'avez que cela) et les abats si vous les avez gardés
    • 200 g de chair à saucisse
    • un demi-oignon
    • une gousse d'ail
    • quelques brins de persil
    • un oeuf
    • une tranche de pain de pie
    • 25 cl de cognac
    • 25 cl de madère
    • sel et poivre
    • de l'origan

    Cuire le lapin coupé en morceaux à la vapeur que vous aurez aromatisée d'origan pendant 10 minutes au microVap (compter une vingtaine de minutes en cuisson "normale).

    Humecter la tranche de pain de mie de cognac et de madère.

    Hacher l'oignon, l'ail, le persil et le pain de mie.

    Hacher ensuite les morceaux de lapin, abats compris.

    Mélanger ensemble les deux hachis et ajouter un oeuf. Saler et poivrer à convenance.

    Emplir les ramequins de la préparation et cuire au microVap dans la passoire inférieure pendant dix- huit minutes, puissance 600-800 watts. Laisser reposer dix minutes puis laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur.

    Servir froid, avec une salade et plein de cornichons !

    terrine lapin cognac.jpg

    Remarques :

    • Ces terrines peuvent également se cuire au four, au bain-marie - compter quarante minutes de cuisson dans ce cas
    • Bien sûr, n'hésitez pas à varier les alcools...
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  • Gâteau de foie "lyonnais"

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    Il y a des choses, comme ça, qui ont le goût d'une petite madeleine de Proust. Le gâteau en est une. Souvenirs de repas familiaux, des déjeuners du dimanche ou de repas de Noël, le gâteau de foie a toujours trôné sur la table. Avec son coulis de tomate et ses quenelles. Bien évidemment, parce que c'est presque une institution, c'est aussi presqu'impossible d'en obtenir la recette précise. "Oh, ben, c'est tout simple..." Oui, mais simple comment ?

    C'est ainsi que l'autre soir, j'ai décidé de me lancer : le dernier lapin m'avait laissé son magnifique foie, j'avais plein de pain sec (car le gâteau de foie appartient à la plus pure tradition de la cuisine de ménage, l'art d'accommoder les restes...), un beau bouquet de persil, ne restait plus que le courage... d'y aller. C'est ainsi que j'ai réussi mon premier :

    GÂTEAU DE FOIE

    Pour 4, il faut :

    • un foie de lapin en pleine forme
    • 4 oeufs
    • un bouquet de persil
    • 6 tranches de pain sec
    • 40 cl de lait

    Faire tremper les tranches de pain dans le lait pendant deux bonnes heures pour qu'elles s'imbibent.

    Beurrer un moule à soufflé et le réserver au frais.

    Préchauffer le four à 200°.

    Mixer ensemble le pain, le persil (tiges comprises) et le foie pour obtenir une consistance très fluide. Saler et poivrer.

    Ajouter les jaunes d'oeuf et mélanger.

    Battre les blancs d'oeuf en neige et les incorporer doucement à la préparation.

    Verser dans le moule et enfourner pour trente minutes, thermostat 6 (180°).

    gâteau foie.jpg

    Remarques :

     

    • Plus les tranches de pain se seront imbibées, meilleures elles seront ; n'hésitez pas à les préparer le matin pour le soir...
    • Délicieux avec un coulis maison (les tomates de l'été bien mijotées et congelées)...
    • J'avais une belle photo "avant" mais j'ai craqué sur la texture et n'ai pas résisté à la montrer !

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  • Poule au riz à l'Espagnole (blanqueta de gallina)

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    J'ai déjà eu à maintes reprises l'occasion de vous parler des produits de mon AMAP, les Bios de Feuilly. Après les légumes, les fruits, le pain et le miel, nous avons depuis quelques mois la possibilité d'acheter des oeufs. Un vrai bonheur ! Pondus du jour, savoureux, grandissant un peu plus à chaque livraison, on ne s'en lasse pas. Et comme les poules sont renouvelées, nous avons l'occasion, pour un prix ultra modique, de nous procurer des poules. J'entends par là des poules prêtes à être dégustées, non le gallinacée à faire courir dans son jardin...

    Ce qui a donné lieu à un débat sérieux à la maison.

    "Mais pourquoi tu as acheté ça ? Moi, je te préviens, la poule au pot, j'ai jamais aimé ! En plus, y a rien à manger, sur une poule !

    - Alors premièrement, une poule, ce n'est pas cher ! Deuxièmement, tu as dû rester sur tes préjugés de vieille poule mangée une fois et complètement sénile, donc immangeable. Enfin, une poule, ça permet de faire du bouillon et là, ah ah ! tu n'as rien à dire !"

    C'est ainsi que j'ai fait ma première poule cuisinée - réactions mitigées de ceux qui ne voulaient pas avouer que finalement, bon, ce n'était peut-être pas si... - et obtenu en plus un bouillon à tomber que j'ai congelé et réutilé pour faire des ravioles.

    Quant à la recette... Histoire de faire diversion, je n'ai pas fait de poule au pot : j'ai fait une poule au riz, nuance. Je suis allée feuilleter mes livres de cuisine et c'est celui de Simone ORTEGA qui a eu ma préférence : 1080 recettes, la version espagnole de la bible italienne, La Cuillère d'argent. voici donc la :

    POULE AU RIZ "A L'ESPAGNOLE"

    Pour 4, il faut :

    • une poule
    • une feuille de laurier
    • un petit oignon piquéde trois clous de girofle
    • 2 carottes coupées en rondelles
    • 5 cuillères à soupe de vin blanc
    • 500 g de riz
    • 80 g de beurre
    • 2 cuillères à soupe d'huile
    • une cuillère à soupe et demi de farine
    • 25 cl  de lait
    • 2 jaunes d'oeuf
    • le jus d'un demi-citron
    • une cuillère à soupe de persil ciselé
    • du sel

    Mettre la poule dans une casserole et la couvrir d'eau. Ajouter le laurier, l'oignon, les carottes, le vin blanc et une petite poignée de sel. Porter à ébulltion, écumer éventuellement, puis cuire à feu doux (léger frémissement) pendant une heure et demie à deux heures.

    Réserver la poule et filtrer le bouillon.

    Cuire le riz.

    Dans une casserole, faire fondre 25 g de beurre avec l'huile et incorporer la farine. Cuire deux minutes en roux blanc et verser peu à peu le lait et le bouillon mêlés.

    Dans un bol, battre les jeunes d'oeufs avec le citron, verser un peu de sauce pour lier et ajouter au reste de la casserole. Parsemer de persil et saler à son goût. Retirer du feu.

    Faire revenir le riz dans le beurre restant, puis le dresser, avec la poule découpée. Napper de sauce (mais en garder pour en rajouter individuellement...) et servir sans attendre.

    poule au riz.jpg

    Remarques :

    • C'est excellent, quoi qu'en disent certains !
    • Et il reste plein de bouillon...
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  • Budget serré de la rentrée : terrine de volaille

    Imprimer Catégories : Entrées

    C'est vrai, ça... On nous dit : "La rentrée, c'est la déprime, les poches et les porte-monnaie sont vides..." Et je confirme : les miennes et celles d'une partie de mon entourage le sont. En même temps, c'est un peu le cas toute l'année, mais bon... En plus y a les profs, ces vrais sadiques, qui prennent plaisir à demander des fournitures soit extrêmement chères soit extrêmement introuvables. A ce sujet, je me permets d'ailleurs de m'interroger : comment se fait-il que des parents apparemment et sous l'oeil des caméras de télévision se saignent aux quatre veines pour satisfaire les fantasmes enseignants les plus fous - pensez donc, un cahier par matière, des copies doubles, des stylos pour écrire...- et que leurs bambins, arrivés au 15 octobre, soient si démunis pour qu'un cours ne commence pas sans un : "Y quelqu'un qui aurait une feuille à me passer ?", sachant bien entendu que le quelqu'un ne passera pas UNE feuille, mais le paquet complet ! Et c'est vrai que dans ce cas, je suis bien d'accord, il faudrait revoir sérieusement la prime de rentrée pour les parents d'élèves vache-à-lait de la classe...

    Bon, tout ça pour dire que ce n'est pas parce qu'on est fauché qu'il faudrait se priver ! Et je le prouve : avec cette terrine (testée lors du fameux buffet d'anniversaire des quarante ans), qui offre de multiples avantages. D'abord elle est atrocement facilement à faire, pour peu qu'on ait les produits adéquats et surtout le boucher qu'il faut. Ensuite elle fait son petit effet à la cantonade quand vous la brandissez et que les gens s'étranglent : "C'est TOI qui l'as fait ?" Enfin, et ce n'est pas le moindre de ses intérêts en ces temps où la convivialité est un des seuls remparts qui nous restent : elle est copieuse ! On peut manger à dix dessus facile ! Voici donc la :

    TERRINE DE VOLAILLE

    Pour 10 personnes, il faut :

    • 700 g d'abats de volaille - des foies seulement ou un mélange de coeur, poumon, foie, etc...
    • 300 g de porc haché
    • 300 g de lardons fumés
    • 10 cuillères à soupe d'armagnac
    • 5 gousses d'ail
    • un bouquet de persil plat
    • un sucre
    • une large bande de barde de lard
    • sel et poivre

    Préchauffer le four à 180°.

    Couper les lardons en petits dés. Dénerver les foies en ôtant le nerf principal. Couper tous les abats en quatre ou cinq morceaux.

    Laver, essorer et hacher le bouquet de persil, tiges comprises. Eplucher et émincer finement les gousses d'ail.

    Dans un saladier, mélanger le porc haché, les dés de lardons, les abats, le persil, l'ail et verser l'armagnac. Ajouter le sucre, saler légèrement et poivrer avant de remuer le tout pour bien mélanger.

    Tapisser la terrine avec la bande de lard - ne pas hésiter à faire du découpage en tout genre...-  et verser la préparation. Recouvrir d'une dernière bande de lard avant d'enfourner la terrine, posée au centre d'un grand plat empli à moitié d'eau.

    Laisser ainsi cuire au bain-marie pendant une heure quarante-cinq.

    Sortit la terrine du four et la laisser refroidir dans le bain-marie. La tasser, avec un couvercle, une planche et poser des poids afin de la laisser reposer deux jours au réfrigérateur.

    Avant de servir, démouler la terrine, ôter la barde et... déguster !

    Pâté volaille.jpg

    Remarques :

    • Initialement, j'ai trouvé cette recette dans le premier livre de Julie ANDRIEU : La Cuisine de Julie. Elle la fait pour sa part exclusivement avec des foies de volaille. Le problème, c'est qu'une fois sur deux quand j'achète mes foies, je confonds les boîtes et je me retrouve avec l'ensemble des abats ! Et c'est très bon comme ça.
    • Ne vous fixez pas sur l'armagnac : la dernière fois, je l'ai faite au Pineau des Charentes et c'est très bien passé également !
    • Elle n'est pas toujours très facile à découper mais son goût compense aisément ce petit défaut...
    • Le plus casse-pied, c'est la phase "d'écrasement" : le gras sort, ça dégouline, d'où l'intérêt de procéder à cette manoeuvre dans le plat de bain-marie...
    • Et si en plus vous prenez le temps de laisser reposer la préparation à la viande pendant une nuit, les arômes n'en seront que vifs.
    • Et s'il vous reste trop de préparation, utilisez-la en tourte.

     

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