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  • Salade de pâtes aux fruits de mer

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    Avec la chaleur vient l'envie de salades à la fois fraîches et complètes, jamais meilleures que lorsqu'elles ont été préparées le matin et que les ingrédients ont eu le temps de communier entre eux toute la journée. Arrive le soir et le plaisir de s'attabler : tout est prêt, il ne reste plus qu'à déguster... Voici donc la :

    SALADE DE PÂTES AUX FRUITS DE MER

    Pour 4, il faut :

    • 250 g de pâtes
    • 250 g de cocktail de fruits de mer (noix de Saint-Jacques, têtes et pattes de calmar blanchies, crevettes cuites décortiquées et moules cuites décoquillées)
    • une tomate
    • quelques oignons frais
    • une demi-cuillère à café de moutarde
    • deux cuillères à café de jus de citron
    • quatre cuillères à café d'huile d'olive
    • Faire cuire les pâtes.

    Décongeler le cocktail de fruits de mer, si besoin est, dans un court-bouillon pour poisson.

    Couper en petits dés la tomate et les oignons.

    Égoutter les pâtes, les passer sous l'eau avant de les mettre dans un saladier. Ajouter la sauce réalisée avec la moutarde, le citron et l'huile d'olive.

    Après avoir bien imbibé les pâtes, ajouter la tomate, les oignons et les fruits de mer. Mélanger de nouveau et laisser au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.

    Saler et poivrer si besoin.

    salade.jpg

    Remarques :

    • J'avais utilisé des pâtes au curry (d'où la couleur étrange), mais des pâtes nature ou aux légumes feront parfaitement l'affaire !
    • C'est la parfaite salade des fonds de placard...
    • le cocktail de 4 fruits de mer est tout droit sorti de chez Picard - qui a dit "comme d'habitude" ?
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  • Papillote de lapin aux pruneaux et aux amandes

    Imprimer Catégories : Viandes

    Parce que je suis une personne extraordinaire, et que mon blog l'est tout autant, Rue du Commerce a décidé de me faire cadeau de deux jolies papillotes Mastrad. Et j'ai trouvé que c'était une fort bonne idée ! Deux jolis plats en silicone fushia, deux portions individuelles pour aller aussi bien en four classique qu'en four micro-onde. A moi la cuisine de l'été, légère et sans graisse superflue... Bon, en hiver, on peut aussi, mais les graisses, ça tient chaud, alors...

    Du coup, cela m'a donné envie de customiser une de mes anciennes recettes, celle du tajine d'agneau aux pruneaux et aux amandes. Mais avec une viande plus légère : le lapin. Et c'est ainsi que j'ai réalisé ces :

    PAPILLOTES DE CUISSES DE LAPIN AUX PRUNEAUX ET AUX AMANDES

    Pour 2 personnes, il faut :

    • 2 cuisses de lapin
    • une échalote
    • 30 g d'amande émincées
    • 8 pruneaux
    • une tasse de thé
    • sel et poivre
    • une cuillère à café d'huile d'olive
    • une demi-cuillère à café de cumin
    • une branche de romarin

    Faire tremper les pruneaux dans le thé pendant une bonne heure.

    Faire revenir les amandes à sec dans une poêle.

    Faire revenir les cuisses de lapin jusqu'à ce qu'elle soient bien dorées dans l'huile d'olive.

    Préchauffer le four à 180°.

    Éplucher, émincer et faire revenir l'échalote dans la même poêle sans rajouter de gras.

    Remettre dans la poêle les amandes et les cuisses de lapin, saupoudrer de cumin et ajouter 20 cl d'eau. Laisser mijoter quelques minutes.

    Dans la papillote, disposer les cuisses de lapin, arroser du jus de cuisson avec les amandes et les échalotes et déposer les pruneaux et la branche de romarin.

    Fermer et enfourner pour vingt-cinq minutes.

    Laisser reposer hors du four cinq minutes avant de déguster.

    cuisses lapin pruneaux amandes.jpg

    Remarques :

    • La viande est savoureuse, fondante et le mélange amande-pruneau-chair du lapin est parfait !
    • J'ai servi ces papillotes avec du sarrasin : à tomber !
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  • QUETE NATIONALE - La Croix-Rouge française donne rendez-vous les 23 et 24 mai pour sa 75° quête !

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    Lorsque j'ai été contactée pour parler et faire circuler l'information sur la  Quête en ligne de la Croix-Rouge française, j'ai bien sûr aussitôt dit oui. Et pas uniquement parce que ce sont ses 75 ans. Pas seulement parce que c'est la célébration du 150ème anniversaire de la naissance d'un idéal qui déboucha sur la création de la plus grande organisation humanitaire mondiale. Mais aussi parce que dans le contexte actuel de crise économique et finacière, la quête 2009 sera cruciale pour l'association.

    En 2008 avait été lancée la première Quête en ligne. Le principe : vous allez cliquer sur le bouton que j'ai disposé en haut à droite de mon blog et vous accéderez à ma page de collecte. Et là, vous vous laissez guider....

    De surcroît, vous pouvez vous rendre sur le site de la Croix-Rouge française et vous pouvez vous weblondiser, comme vous le montre la video ci-dessous.

    Comme on dit dans une autre association : "On compte sur vous !"





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  • Miroir pomme-framboise

    Imprimer Catégories : Desserts

    Comme souvent, la recette est partie d'un détournement, celui du pom'noix de Clea, un peu trop automnal pour moi. Je l'ai donc customisé... non sans peine. L'idée générale était : comment produire un gâteau joli à regarder, bon à manger (mais ça, c'était évident) tout en y consacrant pas trop de temps ? La réponse s'est imposée d'elle : le miroir pommes-framboises. Pourquoi miroir ? parce que le gâteau d'origine était recouvert d'une gelée à la pomme. Pourquoi pommes-framboises ? parce que j'avais justement dans mon placard un bocal de compote pomme-framboise.

    Ce que je n'avais pas prévu, à regarder la jolie photo du livre de Clea, c'est que ma génoise gonflerait joliment, mais pas très pratiquement, d'une part, et que, de l'autre, le mélange pomme-framboise dopé à l'agar agar ne resterait pas en surface, comme sur la photo, mais traverserait le gâteau pour aller se nicher dessous ! ce qui a donné lieu à un démoulage pour le moins périlleux :

    • étape 1 : je démoule le gâteau sur le plat de service
    • étape 2 : je décolle le "miroir" pomme-framboise resté au fond du moule, dans le papier sulfurisé
    • étape 3 : je renverse d'un habile coup de poignet, façon retourné de crêpe, la gelée prise sur le gâteau.

    Au final, le gâteau a plu. Même si son démoulage a effrayé ceux qui étaient trop prêts de l'artiste... Après le foie gras et sa gelée de porto, après le couscous, voici donc le :

    MIROIR POMME-FRAMBOISE

    Pour 10 personnes, il faut :

    • 120 g de farine de riz
    • 2 cuillères à soupe de levure
    • 60 g de sucre complet
    • 60 g d'amandes
    • 5 oeufs
    • 420 g de compote pomme-framboise
    • 500 ml de jus de pomme-framboise
    • 4 g d'agar agar

    Préchauffer le four à 180°.

    Mélanger la farine de riz, la levure et le sucre. Ajouter les amandes en poudre avant de battre les oeufs et de les incorporer.

    Chemiser un moule à gâteau de papier sulfurisé et verser le mélange. Cuire au four pendant un quart d'heure.

    Faire chauffer en les mélangeant le jus de pomme-framboise et l'agar agar. Porter à ébullition trente secondes, en laissant frémir. Verser ce mélange sur la compote de pomme-framboise et bien mélanger.

    Recouvrir doucement le gâteau cuit. ne pas s'affoler si, au lieu de recouvrir le gâteau, la compote disparaît : vous la retrouverez !

    Laisser refroidir avant de placer au réfrigérateur jusqu'au moment de servir.

    Démouler alors le gâteau, décoller la compote en gelée, replacer ladite compote sur le gâteau et présenter.

    miroir pomme framboise.jpg

    Remarques :

    • Ne vous laissez pas effrayer par de singrédients a priori "introuvables" : la farine de riz, c'est en magasin bio ; si vous n'en trouvez pas, prenez une farine classique !
    • La compote et le jus de fruit pomme-framboise sont produits par les producteurs de mon AMAP qui nous fournissent les fruits. Faute de ça, utilisez de la pomme !
    • Mais c'est dommage, parce que cette association pomme douce et framboise acidulée est parfaite !
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  • Foie gras à la gelée de porto et au sel de l'Himalaya

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    J'avais déjà eu l'occasion de vous parler des produits Eric Bur, à l'occasion de mon fondant au chocolat et graines de lavande. Cette fois-ci, ce n'est plus un, mais deux produits que j'ai testé ensemble ! Mais oui, soyons fous !

    J'avais choisi de servir en entrée (avant le couscous dont je vous ai déjà parlé...) un des fameux foies gras de la famille DELEST, celui de la ferme Darrigade. Et pour accompagner ledit foie gras, pour changer des chutneys et autres confitures de fugue, j'ai décidé de tester ce pot de gelée au porto Eric Bur. Mal m'en a pris : car si le foie gras, comme d'habitude, faisait l'unanimité, ce fut loin d'être le cas de la gelée. Fade, sans goût, d'une texture à la fois molle et gélatineuse, bref, le néant !

    Alors, comme je ne voulais pas en laisser mes invités sur cette note discordante, et tâchant de confirmer l'adage célèbre selon lequel "il faut toujours laisser sa chance aux produits) j'ai sorti l'autre arme secrète : le sel rose de l'Himalaya, toujours de chez Eric Bur. Et là, ouf ! Il a fait un tabac ! Les gens ont adoré le sentir craquer sous la dent, dégageant un parfum unique, bien loin des senteurs iodées auxquelles nous sommes coutumiers, qui se mêlait parfaitement à la douceur du foie gras.

    foie gras.jpg

    Après, nous sommes passés au couscous, mais ça, je vous l'ai déjà raconté... Quant au dessert, ce sera pour la prochaine fois ! (ça, c'est du teasing, non ?)

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  • Le roi du café - scène de pré-vie conjugale (L. COLWIN)

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    Il est des livres qui d'emblée vous mettent leur petite musique dans la tête. Une Vie merveilleuse est de ceux-là.

    Une Vie merveilleuse.jpg

    "Guido et Vincent sont cousins et amis d'enfance. À ces trentenaires de la bonne société new-yorkaise, nantis d'un métier qui leur plaît et d'amis souriants, il ne manque que la femme de leurs rêves pour que la vie soit merveilleuse. Ils la rencontrent au même moment, l'un en la personne de l'élégante Holly, raffinée et secrète ; l'autre, de Mitsy, descendante d'immigrés russes, la rebelle jamais rassurée. Et les ennuis commencent... Disons plutôt les inquiétudes de l'amour, maladresses et malentendus, effusions et alarmes, comme s'il fallait se faire un petit peu mal pour apprécier son bonheur, dans un monde favorisé que l'auteur de Frank et Billy, figure emblématique du Manhattan des années 1980, nous dépeint avec un humour tendre et complice."

    Ce n'est évidemment pas par hasard que j'ai utilisé ce terme que l'on a si souvent attribué à la prose de Françoise SAGAN pour évoquer Laurie COLWIN. Les deux ont en commun ce don en quelques phrases et l'air de rien de vous faire entendre les choses. N'allez cependant pas vous méprendre : les univers des deux auteurs n'ont rien de commun, si ce n'est cette manière de mettre en scène la bonne société. Les héros de Laurie COLWIN sont farouchement dans le siècle, bien plantés, seulement... ils n'embarrassent pas les autres avec leurs préoccupations matéreilles !

    J'ai aimé les personnages de Laurie COLWIN parce que, je crois, je me suis reconnue dans ces personnages de "trop bien nourris" : ils ont tout pour être heureux et cependant, ils ne parviennent jamais à se défaire d'un sentiment d'insatisfaction, de fragilité, de précarité. Et si ça ne durait pas ? Et si c'était trop beau pour être vrai ?

    La description à la fois scrupuleuse et subtile de ces états d'âme pourrait paraître ennuyeuse car nombriliste, elle est au contraire complètement passionnante. Ce roman est une bulle qui peut sembler vide à première vue mais qui est en fait pleine, complète, voire débordante de ces petits riens qui font la vie, la vie vraie, et que la plume de Laurie COLWIN a su parfaitement captés. Ainsi ce début de "vraie" relation entre Vincent, séducteur blasé, et Misty, rebelle auto-proclamée.

    LE ROI DU CAFE (scène de pré-vie conjugale)

    Pour dîner, Misty servit à Vincent un rôti à l'étouffée et des galettes de pommes de terre.

    - C'est un dîner juif pour le vendredi soir, dit-elle.

    Vincent fit preuve d'un grand appétit, mais après dîner, toute sensation de confort qui avait pu naître entre eux s'évapora. [...]

    - C'est horrible, dit-elle. Je me demande pourquoi je me donne de la peine. Tu vois comment c'est ? Tu te fais inviter à dîner et c'est complètement raté.

    - Tu veux dire le rôti et les pommes de terre ? C'était merveilleux.

    Misty le regarda tristement.

    - Tu es si bête que tu ne vois même pas où est le problème, dit-elle. Maintenant tu es là, finalement. C'est ce que tu voulais, non ? Tu es là et nous n'avons rien à nous dire. Maintenant tu sais.

    - Je sais quoi ?

    - Tu sais que tu n'as pas ta place ici. Ou peut-être que je sais que tu n'as pas ta place ici. Ça aurait été beaucoup mieux pour toi si tu avais été invité à dîner par l'une de ces filles du service relations publiques qui portent des pulls vert clair et des chemisiers roses et qui vont aux Bermudes au printemps. Tu aurais eu de la mousse de saumon, un soufflé et une longue conversation plaisante sur les gens du bureau, et tu aurais découvert que ton cousin était allé à l'école avec son cousin.

    Il fallut plusieurs minutes à Vincent pour se rendre compte que Misty ne se montrait pas sarcastique. Elle était visiblement malheureuse. [...]

    Elle se leva pour débarrasser la table. Vincent se précipita pour l'aider. Elle fit la vaisselle en silence et il l'essuya en silence, fouillant dans ses placards à la recherche des endroits où il fallait les ranger. Ils étaient debout côte à côte devant l'évier, ce qui remplissait Vincent de bonheur. Cela, pensait-il, était la vie adulte et domestique. Il le dit à Misty.

    - Quel abruti, répondit-elle.

    La vaisselle était faite, essuyée et rangée. Misty et Vincent se retrouvèrent debout dans le salon. L'atmosphère était à nouveau tendue ; la tension de l'inévitable.

    - Dommage que nous soyons aussi coincés, dit Vincent.

    - C'est une façon polie de dire que tu crois que nous devrions aller au lit ?

    - Oui, dit Vincent.

    - D'accord, dit Misty. Allons-y.

    Le lendemain matin, Misty se réveilla pour voir les fleurs de Vincent et Vincent lui-même, couché sur le côté, qui lui souriait. [...]

    - Quelle heure est-il ? grommela-t-elle.

    - Sept heures et demie, dit Vincent. Je vais maintenant te préparer une tasse de café et te l'apporter au lit. Tu ne vas pas aimer du tout, hein ?

    - Pas vraiment, dit Misty.

    - Tu mens, dit Vincent. Je parie que personne ne t'a jamais apporté ton café au lit, pas vrai ? On pense que tu n'en as pas besoin. Ce n'est pas vrai ?

    - Si, dit Misty.

    - La vie n'est pas merveilleuse ? dit Vincent. [...]

    Vincent fit un café merveilleux. C'était l'un de ses rares talents culinaires. Ce café surprit Misty. Elle appuya son dos contre les oreillers et le but lentement. C'étaient de petites choses comme cela qui vous achevaient, pensa-t-elle. Elle n'avait pas l'intention de se pencher pour embrasser Vincent sur l'épaule, mais c'est ce qu'elle fit. Cela l'énerva, alors elle avala rapidement son café, envoya les couvertures sur Vincent, et partit à grands pas prendre une douche.

    Laurie COLWIN, Une Vie merveilleuse, 1971.

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  • Couscous royal pour famille nombreuse

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    Longtemps le couscous m'a effrayé. Il faut dire que, si je viens d'une famille méditerranéenne, chez nous, c'est plutôt la paëlla qui se pratiquait. Alors le couscous... ça vous avait un côté furieusement exotique, du genre je ne le mange qu'au restaurant !

    Jusqu'à ce que je décide de me prendre en charge. D'aller m'adresser aux bonnes personnes. De les regarder, scrupuleusement et crayon en main, préparer "leur" couscous avec leurs mesures à elles : "La quantité ? ben, comme tu le sens, tu vois..."

    Je voyais. C'est ainsi qu'aujourd'hui, je peux vous proposer MON couscous. Je ne suis pas sûre qu'il soit issu de la plus pure tradition couscoussière, puisqu'il est lerésultat de "mix" d'au moins quatre recettes. Mais une chose est sûre : c'est que lorsque je l'ai proposé aux dix-sept personnes invités à l'anniversaire de mon fils, il fait un tabac. Car si j'avais choisi de faire un couscous, c'est aussi pour cette raison : on n'a pas trouvé mieux pour les grandes tablées. Voici donc mon :

    COUSCOUS ROYAL

    Pour 12 adultes et 4 enfants, il faut :

    • un kilo et demi d'épaule et de collier d'agneau
    • un kilo de poulet (cuisses et arrière-cuisses de préférence)
    • 12 merguez
    • un kilo et demi de graine de couscous
    • 10 carottes
    • 4 navets
    • 4 tomates
    • 2oignons
    • 8 courgettes
    • 2 boîtes de pois chiches
    • 4 cuillères à soupe de concentré de tomate
    • du cumin
    • du ras-el-hanout
    • un bâton de cannelle
    • du safran
    • un bouquet de persil
    • harissa
    • des raisins secs

    Dans une cuvette (ou un grand saladier), mettre la graine et la recouvrir de deux verres d'eau froide ; huiler, rouler et laisser reposer.

    Laver et peler les carottes, les navets, les oignons et les tomates.

    Faire chauffer un centimètre d'huile dans la couscoussière et ajouter une grosse cuillère de sel. Faire revenir l'agneau coupé en morceaux et le poulet lavé.

    Couper les navets en quatre et les mettre dans la casserole. Couper les carottes en long et les ajouter. Bien mélanger, couvrir et cuire trois-quatre minutes environ.

    Émincer les oignons, couper les tomates en cube et les verser dans la marmite avec le concentré de tomate. Couvrir et cuire dix minutes.

    Ajouter alors deux cuillères à soupe de cumin, quatre cuillère sà soupe de ras-el-hanout, 6 sachets de safran en poudre, le bâton de cannelle, une demi-cuillère à café d'harissa, mélanger et recouvrir d'eau. Ajouter le bouquet de persil et cuire pendant quarante-cinq minutes.

    Verser la graine dans la partie haute et la cuire durant vingt minutes pendant que le reste de la cuisson se déroule. La retirer du feu, l'aérer et la recouvrir de deux verre d'eau froide salée.

    Laver, éplucher et couper les courgettes en tronçons. Dans une casserole, prélever deux bonnes louches de bouillon écumé et y cuire les courgettes. Au bout de vingt minutes, ajouter les pois chiches rincés.

    Faire tremper les raisins secs dans un bol avec du bouillon.

    Remettre la semoule dans le panier et la cuire encore un quart d'heure.

    Préparer l'harissa avec le bouillon.

    Faire revenir les merguez à la poêle.

    Avant de servir, ajouter 100 g de beurre à la semoule.

    Présenter sur la table la semoule, les légumes, la viande et les merguez, les raisins secs et l'harissa.

    couscous.jpg

    Remarques :

    • Le problème, c'est que le couscous, c'est très vite servi, très vite mangé, d'où la photo...
    • Et puis le casse-pied, c'est qu'il faut prévoir plein de plats... et les re-remplir !

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  • Rouleaux de coppa à la Romaine

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    Finalement, c'est fou ce qu'elle m'a inspiré, cette salade Romaine ! Parce que les crostinis, c'est bien joli, mais je me suis dit qu'on pouvait sans doute aller voir plus loin. Du genre... salade cuite ! Et là, je suis allée faire un tour du côté de l'incontournable Cuillère d'argent, et je suis tombée sur une recette dont je me suis inspirée... pour mieux la détourner ! Voici donc les :

    ROULEAUX DE COPPA A LA ROMAINE

    Pour 4, il faut :

    • une petite laitue ou un sachet de Romaine
    • 10 tranches de coppa
    • 20 g de beurre demi-sel
    • une échalote
    • 15 cl de bouillon de volaille

    Émincer finement la salade.

    Déposer sur une tranche de coppa de la salade émincée, enrouler la tranche autour et fermer par un cure-dent. Former huit rouleaux.

    Faire chauffer la moitié du beurre et y faire revenir le reste de salade émincé, l'échalote hachée et les deux dernières tranches de coppa coupées en petits morceaux.

    Lorsque l'ensemble est bien "confit", ajouter (délicatement) les rouleaux de coppa et les faire dorer en les retournant souvent.

    Verser sur l'ensemble le bouillon de volaille et laisser mijoter dix minutes.

    Saler si besoin et refaire cuire à feu vif quelques minutes.

    Servir arrosé de jus de cuisson.

    rouleau coppa romaine.jpg

     

    Remarques :

    • Nous sommes très loin de la recette originale, je le précise tout de suite : pas de pancetta, pas de salade ébouillantée, pas de carotte, pas de salade dans le bouillon, bref, ceci est ma création !
    • ... qui a beaucoup plu à la maison et que je me réserve de refaire dès que j'aurai quelques feuilles de salade un peu passées qui traînent...

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  • Crostini sur sa salade romaine pour le concours de recettes BONDUELLE

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    J'en vois déjà certains sourire, voire s'indigner. "Quoi ? une recette avec de la salade en sachet ? - pour une pro de la salade bio, elle fait fort !"

    Oui mais... D'abord je n'ai pas toujours connu l'AMAP. Ensuite il fut un temps où je n'ai pas toujours eu le temps d'acheter des salades, de les nettoyer et de les trier. Enfin il fut un temps où je n'étais pas quatre à table, mais un peu toute seule, et dans ces moments, je vous assure que la salade en sachet m'était bien utile.

    Surtout que là, je ne vais pas vous parler de n'importe quelle salade en sachet, mais de la nouveauté de Bonduelle : la laitue Romaine. La belle idée que voilà, et la jolie salade ! Toute fraîche, toute croquante et... drôlement appétissante. Et comme BONDUELLE organise un grand concours autour de cette salade sur son blog, j'ai commencé à me décarcasser pour trouver des recettes "qui changent".

    Au fait, allez- vous - encore - me dire, pourquoi vouloir participer au concours la Romana Vita ? Ben.... parce qu'il y a trois week end à Rome à gagner, pardi ! Je vous explique rapidement l'affaire : du 4 au 31 mai 2009, Bonduelle organise sur son site un concours de création de recette à base de laitue romaine appelé "Vita Romana". La laitue romaine, c'est cette salade qui se déguste aussi bien crue que cuite et d'ailleurs les deux recettes que je vais vous proposer iront dans ce sens. Pour participer, il faut imaginer sa recette et la déposer sur le site www.bonduelle.fr. La recette sera évaluée selon plusieurs critères, tels que l'utilisation culinaire de la Romaine, l'originalité de la recette, ses qualités gustatives, nutritionnelles et sa présentation finale. Début juin, un jury désignera les heureux gagnants de trois week end à Rome (comme dirait Etienne) et dix coffrets de cours de cuisine. De plus, les mille premiers participants recevront un livret de recettes autour de la Romaine. Pour multiplier mes chances, j'ai imaginé deux recettes autour de la Romaine et voici donc la première :

    CROSTINI SUR SA SALADE ROMAINE

    Pour 4, il faut :

    • un sachet de Laitue romaine
    • une douzaine d'olives noires
    • 4 petits rocamadours
    • 8 tranches de coppa
    • une gousse d'ail
    • une tomate
    • une cuillère à soupe de citron
    • Huile d'olive
    • de l'origan

    Trancher le pain en 4 tronçons d'une douzaine de centimètres, puis couper en deux chaque tronçon.

    Frotter la surface avec la gousse d'ail puis avec la tomate coupée en deux.

    Déposer sur le pain deux tranches de coppa et un rocamadour coupé en deux.

    Saupoudrer d'un filet d'huile d'olive et d'origan.

    Enfourner en position "grill" pendant une bonne dizaine de minutes.

    Pendant ce temps, préparer la salade en découpant la tomate en petits cubes et les olives en rondelles. Ajouter la salade Romaine.

    Préparer la vinaigrette en mélangeant le citron avec trois cuillères à soupe d'huile d'olive et quelques pincées d'origan.

    Mélanger et présenter les crostinis chauds sur le lit de salade.

    crostini salade romaine.jpg

    Remarques :

    • Les rocamadours sont de petits fromages de chèvre extra fondants. Pas très italiens, je vous l'accord, mais délicieusement parfumés !
    • Vous pouvez toujours tenter le coup avec de la mozzarelle, mais ce sera plus fade !

    Article sponsorisé

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  • La vocation d'une animatrice d'émission culinaire (S. LOUBIERE)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Anne Darney exerce un métier de rêve : animatrice de fiches cuisine. Elle est le cordon-bleu toujours bien maquillé, bien coiffé, bien habillé, qui réalise devant les caméras de télévision des recettes plus alléchantes les unes que les autres. Univers féerique. Pour une réalité quotidienne qui l'est bien moins. Anne a quarante ans, vit seule, vient d'assister au mariage de son ex-mari et sa prochaine paternité, elle qui ne peut avoir d'enfant, et vit avec des monceaux de culpabilité et de rêves avortés.

    Dans l'oeil noir du corbeau.jpg

    "Paris. Pour fêter ses 40 ans, Anne Darney s'apprête à prendre l'avion à la recherche de son amour de jeunesse, Daniel Harlig, histoire de s'affranchir d'un souvenir qui l'obsède et aura contribué à l'échec de toutes ses relations amoureuses. Elle a décidé, plus de vingt ans après, de retrouver ce garçon américain qui lui avait fait la promesse, un jour, de venir la chercher. Mais ce qu'Anne va trouver à San Francisco ne ressemble en rien à une bluette... Pour connaître toute la vérité sur ce qui lui apparaît vite comme " l'affaire Daniel Harlig ", il lui faudra convaincre un inspecteur de police fraîchement retraité, Bill Rainbow, grand amateur de gastronomie dont la corpulence n'est pas sans évoquer celle d'Orson Welles, de reprendre du service. En échange de la confection par Anne, cuisinière émérite, d'un repas de Noël digne du Festin de Babette, Bill va accepter de reprendre cette enquête qui le mènera à une découverte stupéfiante. Ce roman policier psychologique et charnel, truffé d'hommages à Alfred Hitchcock, où les secrets intimes enfouis dans le passé se mêlent aux appétits les plus crus, est ancré totalement dans l'époque, l'action se situant essentiellement aux États-Unis en décembre 2008, en pleine récession mondiale, un mois après l'élection de Barack Obama. En bonus, la présence de fiches cuisine à la fin du roman, reprenant les plats qui composent le festin élaboré par les deux protagonistes du livre (recettes originales du chef Eric Léautey, auteur de nombreux ouvrages sur la cuisine et chef de la chaîne Cuisine.TV)."

    Idée originale que d'avoir uni littérature policière et gastronomie. Manière aussi de "rompre" les clichés en montrant que les États-Unis ne sont pas uniquement le pays du fast food, mais que de véritables gourmets s'y nichent, en témoigne le shopping gourmand d'Anne et Bill à travers San Francisco. L'intrigue policière est habilement menée, allant crescendo vers un final aussi inattendu que terrifiant.

    J'avoue avoir un peu langui dans la première partie, avec les itinéraires parallèles des deux personnages principaux, mais une fois que la "jonction" est faite, l'histoire s'emballe et est menée tambour battant, sans répit.

    En choisissant de mettre en scène des personnages aux lourds passés dont elle ne nous livre que des bribes au fil du texte, Sophie LOUBIERE sait judicieusement glisser fausses pistes et vérités vraies, dans un jeu de massacre dont on ne sort pas indemne. Et faisant de ses héros des gastronomes, elle leur donne corps et vie, dans toute leur chair.

    En témoigne ce passage sur la vocation d'Anne:

    Anne détient donc quelque chose de précieux.

    Elle recèle son propre trésor.

    Et cet amour de la cuisine ne tient qu'à elle.

    Il remonte à loin.

    Aux recettes qu'elle recopiait dans le vieux manuel de sa grand-mère aux gravures anciennes et aux calligraphies soignées, formant ses premières lettres, l'eau à la bouche. Aux soupes de cailloux improvisées dans un jardin, accroupie au-dessus d'un trou creusé dans la terre, aux salades de bonbons dégustées entre amies au cours de dînettes, au jeu de marchande offert par sa maman pour ses six ans, aux fruits et légumes en plastique coloré, aux charcuteries assorties dans lesquelles Anne plantait ses dents pour mieux en imaginer la saveur. A ces heures passées à faire son marché imaginaire, seul ou avec une copine - Valérie, toujours elle, immuable et fidèle. Les cours de travaux manuels au collège ont conforté le cordon-bleu en jupette dans ses appétences, sa grand-mère s'étant préalablement chargée de lui enseigner les bases de la cuisine traditionnelle lorraine. Tourner le cuillère à gâteau jusqu'à ce que se forme le ruban d'oeuf battu incrusté de sucre la mettait en liesse. Aucune dispute parentale ne pouvait briser l'enchantement d'un gâteau de Savoie cuisant au four dont la croûte dorée ourlait les bords du moule. Pas un claquement de porte ne pouvait ébranler la main tartinant de confiture de fraises un disque de génoise encore tiède. Et la dispute, toujours, de s'achever dans la cuisine, autour du riz au lait d'Anne chérie, cuit avec sa gousse de vanille.

    Jusqu'à l'âge de treize ans, Anne aura nourri le couple de ses parents pour le meilleur. Et le pire était venu. Une maman qui s'alimente en avalant de la nourriture liquide par un tuyau relié à son estomac aurait découragé les élans de plus d'un Loiseau. Son ex-mari n'étant guère porté sur la gastronomie, Anne s'était vite lassée de cuire des pommes de terre, saucisses et entrecôtes, renonçant à l'exécution de la sauce salade. Elle remettait les mains à la pâte à la saison des champignons dont elle faisait omelettes, gratins ou conserves et à celle de la cueillette des mirabelles qui terminaient en sorbet, tarte, confiture ou condiment, macérées dans le vinaigre. L'occasion de replonger les doigts dans l'appareil devant une caméra avait été plus que salvateur : la justification de son entêtement à ne pas mettre sa tête dans le four après avoir ouvert le robinet du gaz.

    Sophie LOUBIERE, Dans l'oeil noir du corbeau, 2009.

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