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  • Et... quelle est l'histoire de cette recette ? Spaghettis aux gambas

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    Drôle de titre, allez-vous penser, mais c'est simplement une référence à l'émission de lundi soir : TOP CHEF, sur M6. C'était la phrase-qui-tue des grands chefs face à une assiette dont ils ne savaient trop quoi penser : " Alors, pourriez-vous m'en dire plus sur l"histoire de cette recette ?"

    Il y avait aussi : "Est-ce que vous assumez ce plat ?" et là, très vite, les plus affûtés ont compris qu"il fallait répondre : OUI !

    Comprenez : d'accord, mon plat est tout à fait quelconque mais c'est une part de moi ; OUI, je revendique la Saint-Jacques mal cuite, OUI, je revendique le foie gras que je mets à toutes les sauces histoire de faire "luxe", OUI au parmesan partout et OUI, surtout, à l'asiatisation tendance de TOUS les plats, ou presque ! C'était à qui mettrait du gingembre, du mirin, de la sauce soja, des makis ou encore des tempuras (faites avec une pâte à beignets tout ce qu'il y a de franchouillard !) partout.

    N'allez pas imaginer que je n'ai pas aimé cette émission, au contraire, je l'ai trouvée plutôt plaisante et je l'ai regardée jusqu'à la fin (fait rare qu'il convient de souligner...), mais force est de constater qu'elle était un parfait instantané de l'état de notre cuisine actuelle : plein de chefs "à domicile" qui proposaient une "cuisine tendance", du produit qui en jette, de la présentation esthétisante et... un formatage certain de chacun !

    Comment ne pas sourire - jaune- en entendant un jeune "chef" vous expliquer que si sa viande est dure, c'est qu'il est difficile de trouver de bons bouchers ? Un autre s'énerver de se voir reprocher de ne pas utiliser de produits de saison ("Comment je pouvais savoir qu'il n'y a pas de champignons en hiver ?" - sic) ? On cuisine désormais comme on ferait une démonstration bien rôdée : technique, mais sans ce petit "supplément d'âme" comme dirait Michel BERGER, "cet indéfinissable charme", "cette petite flamme"... toutes ces choses que semblent rechercher le quatuor de chefs venus là les juger...

    Alors, pour rester dans l'esprit, je dirais que l'histoire de cette recette (hormis le fait qu'elle est un parfait exemple de cuisine du placard improvisée à midi moins dix), c'est... un hommage à mes racines asiatiques (si, si, j'adore les produits Shiseido, les sushis et les estampes japonaises !) mêlée à celles de mon époux du Sud : crevettes au sel et huile d'olive ! On y croit presque, non ? Et OUI, j'assume cette recette et ces gambas tout justes cuites à point qui nous ont fait nous lécher les doigts ! Voici donc les :

    SPAGHETTIS AUX GAMBAS

    Pour 4, il faut :

    • 800 g de queues de gambas
    • 300 g de spaghettis
    • 4 gousses d'ail
    • une poignée de gros sel
    • de l"huile d'olive
    • du poivre
    • des herbes diverses

    Faire chauffer un grand faitoût plein d'eau salée pour les pâtes.

    Éplucher et tailler en petits dés les gousses d'ail.

    Décortiquer les gambas afin d'enlever la tête.

    Pendant que les pâtes cuisent, faire chauffer une poêle à bord haut et y jeter une poignée de gros sel. Lorsqu'il crépite, ajouter l'ail et les gambas. Remuer sans arrêt.

    Au bout de deux minutes, arroser d'un trait d'huile d'olive et continuer à mélanger.

    Lorsque les gambas sont cuites (moins de cinq minutes), ajouter les spaghettis, un filet d'huile et laisser reposer pendant deux minutes.

    Saupoudrer d'herbes fraîches et servir sans attendre.

    Le Grand-Bornand 020.jpg

    Remarques :

    • Bien sûr que c'est enfantin, mais depuis quand faut-il faire compliqué pour être délicieux ?
    • Des gambas tout justes décongelées font parfaitement l'affaire...

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  • Foie gras à la gelée de porto et au sel de l'Himalaya

    Imprimer Catégories : Entrées

    J'avais déjà eu l'occasion de vous parler des produits Eric Bur, à l'occasion de mon fondant au chocolat et graines de lavande. Cette fois-ci, ce n'est plus un, mais deux produits que j'ai testé ensemble ! Mais oui, soyons fous !

    J'avais choisi de servir en entrée (avant le couscous dont je vous ai déjà parlé...) un des fameux foies gras de la famille DELEST, celui de la ferme Darrigade. Et pour accompagner ledit foie gras, pour changer des chutneys et autres confitures de fugue, j'ai décidé de tester ce pot de gelée au porto Eric Bur. Mal m'en a pris : car si le foie gras, comme d'habitude, faisait l'unanimité, ce fut loin d'être le cas de la gelée. Fade, sans goût, d'une texture à la fois molle et gélatineuse, bref, le néant !

    Alors, comme je ne voulais pas en laisser mes invités sur cette note discordante, et tâchant de confirmer l'adage célèbre selon lequel "il faut toujours laisser sa chance aux produits) j'ai sorti l'autre arme secrète : le sel rose de l'Himalaya, toujours de chez Eric Bur. Et là, ouf ! Il a fait un tabac ! Les gens ont adoré le sentir craquer sous la dent, dégageant un parfum unique, bien loin des senteurs iodées auxquelles nous sommes coutumiers, qui se mêlait parfaitement à la douceur du foie gras.

    foie gras.jpg

    Après, nous sommes passés au couscous, mais ça, je vous l'ai déjà raconté... Quant au dessert, ce sera pour la prochaine fois ! (ça, c'est du teasing, non ?)

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