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Viandes - Page 4

  • Clin d'oeil aux Bios de Feuilly : la potée !

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    Aujourd'hui, dans mon jardin, le thermomètre affiche fièrement son 27° !

    Seulement cette semaine, dans mon panier bio, il y avait un magnifique chou, tout rond, tout dodu, pommelé, quoi ! Et ce chou n'appelait qu'une chose : une potée.

    Pot_e

    Ainsi soit-elle : dégustée ce midi, en transpirant légèrement, mais en se régalant cependant... Pour la recette, c'est toujours celle de ma belle-mère et elle est ici.

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  • Le steak haché du mercredi

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    Enfin, moi, ce que j'en dit... mercredi, mais cela peut être samedi ou lundi ! L'important, c'est juste de disposer de trente petites minutes devant soi... j'ai trouvé la recette dans le premier livre de Cyril LIGNAC, Cuisine Attitude, et la recette fait un tabac à chaque fois, chez les petits comme les grands ! Je la sers avec des frites quand j'ai la flemme de faire autre chose ou, comme ce jour-là, avec un mille-feuilles aubergines, courgettes, tomates et mozzarelle. voici donc :

    LE STEAK HACHE

    Pour 4, il faut :

    • 600 g de viande
    • un oignon
    • un demi-bouquet de persil
    • une cuillère à café de cumin en poudre
    • une cuillère à café de paprika
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel et poivre

    Mélanger dans un saladier la viande, l'oignon, le persil haché fin, une cuillère à soupe d'huile d'olive, le sel et le poivre. Diviser en quatre partie et reconstituer les steaks (un cercle est bien précieux...).

    Les laisser au réfrigérateur pendant 30 minutes.

    Faire chauffer le reste d'huile dans une poêle et y faire cuire les steaks à votre goût.

    STEAK_c_LIGNAC

    Remarques :

    • La recette peut se décliner en boulettes ou brochettes...
    • Plus les steaks attendant au frigo, meilleurs ils sont !
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  • Lapin à l'huile d'olive et au citron

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    Le lapin et moi, c'est une affaire de dévouement conjugal. Franchement, je n'ai jamais aimé vraiment ça. Je trouve la chair fadouillarde et, comble du comble, c'est plein d'os ! Des petits trucs qui viennent se planter dans vos gencives pour vous pourrir la vie ! Donc j'ai toujours plus ou moins éludé le lapin.

    Le problème, c'est que mon époux adore ça, lui, le lapin. Et que, du coup, histoire de combler mes manques, mes parents n'avaient pas de meilleure idée que de nous en faire régulièrement sous prétexte que "tu ne lui en fais jamais"... Il me fallait donc réagir : si je pouvais prouver à mes parents que, bien sûr que si, je lui cuisinais du lapin, peut-être qu'eux arrêteraient de se croire obligés de NOUS en cuisiner ! J'ai donc commencé à m'y mettre, comme ça, par exemple. Et puis, je me suis prise au jeu. C'est ainsi qu'hier, j'ai ouvert mon gros livre blanc marqué de la cuillère et j'ai déniché cette recette de lapin. Voici donc le :

    LAPIN A L'HUILE D'OLIVE ET A LA SAUGE

    Pour 6, il faut :

    • 5 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • un brin de romarin haché
    • une feuille de sauge hachée
    • un brin de persil plat ciselé
    • une gousse d'ail
    • une feuille de laurier
    • un lapin coupé en morceaux
    • 20 cl de vin blanc sec
    • le jus de 2 citrons
    • sel et poivre

    Chauffer l'huile dans une cocotte avec le romarin, la sauge, le persil, l'ail et le laurier pendant 3 minutes.

    Ajouter le lapin et bien le faire dorer.

    Saler, poivrer et déglacer avec le vin blanc. Baisser le feu et laisser mijoter 45 minutes à couvert.

    Poursuivre la cuisson pendant 15 minutes à découvert. Si l'ail et le laurier sont encore visbles, les enlever et incorporer le jus de citron. Cuire 5 minutes à feu vif avant de servir sans attendre.

    lapin_002

    Remarques :

    • J'aimé la simplicité de cette recette : l'huile parfumée avec ces herbes et ces aromates souligne parfaitement le goût délicat de la chair lapine.
    • Pourquoi pas rendre moins "light" la recette en ajoutant de la crème au dernier moment ?

    LAPIN_A_L_HUILE_D_OLIVE_ET_AU_CITRON

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  • Galettes de poulet pour tous

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    Bon, évidemment, c'est sans risque : le poulet, tout le monde aime. Que ce soit entier, rôti ou en filet, ça passe sous toutes les formes. Pourtant, c'est en feuilletant le livre de Cyril LIGNAC, Cuisine Attitude, que j'ai découvert une autre façon de le préparer encore. Et ça a donné quelque chose qui a fait un tabac à la maison, tous âges confondus. Voici donc, à peine modifiées par mes soins, les :

    GALETTES DE POULET POUR TOUS

    Pour 4, il faut :

    • 500 g de blanc de poulet
    • 2 oignons moyens
    • une cuillère à soupe d'huile d'olive
    • 2 cuillère à soupe de pesto
    • 50 g de crème liquide
    • une cuillère à café de sel
    • un oeuf
    • une demi-cuillère à café de piment d'espelette

    Préchauffer le four à 120°.

    Hacher les oignons et les faire revenir à l'huile d'olive jusqu'à ce qu'ils soient légèrement colorés.

    Séparer en deux la quantité de poulet et en tailler la moitié en dés d'environ un centimètre. Mixer le reste avec la crème, l'oeuf, le sel, le pistou, le piment et les oignons.

    Ajouter les dés de poulet et façonner cette mixture en galettes (utiliser un cercle).

    Déposer ces galettes sur une plaque huilée et les faire cuire une quinzaine de minutes au four. Les sortir puis les faire colorer sur chaque face dans une poêle avec un petit peu d'huile d'olive.

    IMG_0956

    Remarques :

    • Cyril LIGNAC ajoute du basilic en plus, je m'en suis tenue au pesto

    • il suggère de servir ces galettes entre deux tranches de pain, tartinées de guacamole et avec une tranche de mozzarella. A tester...

    GALETTE_DE_POULET

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  • Fricassée de lapin à la sauge

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    Il y a quelques temps de cela, j'avais contacté Sandra, reine du potager, pour solliciter quelques conseils concernant mon carré d'aromatiques. Ses conseils me furent précieux et, grâce à elle, j'ai également adopté la sauge. En effet, pour moi, la sauge, c'était plutôt ce  truc dont je me disais : "Que faire ?" même si je sais que c'est très bon à la santé (eh oui, la sauge , dont le nom salvia signifie sauver en latin, etc...), que c'est antiseptique, antispasmodique, antisudoral, apéritif, bactéricide, calmant, céphalique, coronarien, digestif, énergétique, ça enraye la montée de lait, diurétique léger, emménagogue (c'est le mot du jour, je vous laisse jusqu'à demain pour trouver ce qu'il veut dire...), fébrifuge, laxatif, fluidifiant sanguin, stimulant la mémoire, tonique (cf. Wikipédia)...

    Sandra m'expliquait par ailleurs qu'elle l'utilisait pour farcir ses poulets rôtis et que cela leur donnait un goût incomparable. J'ai testé, c'est vrai. Et hier, je me trouvais avec le lapin entièrement découpé que m'avait envoyé Paysans.fr et je m'interrogeais : j'avais déjà fait un lapin à la moutarde, un lapin-chasseur, un lapin à la provençale, que faire de neuf ? C'est alors que je me suis rappelé que mon papa faisait un lapin à la sauge. C'était parti ! Et comme j'avais la flemme de lui téléphoner pour en savoir plus et qu'il était onze heures et demi, j'ai improvisé. Voici donc la :

    FRICASSEE DE LAPIN A LA SAUGE

    Pour 4 personnes, il faut :

    • un lapin découpé en morceaux
    • une ou deux échalottes (selon leur taille)
    • une poignée de feuilles de sauge
    • 2 gousses d'ail
    • un verre de vin blanc
    • un verre d'eau
    • 20 cl de crème
    • une cuillère à soupe de farine
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • 30 g de beurre
    • sel et poivre

    Faire revenir le lapin dans l'huile et le beurre, ajouter les échalottes émincées et laisser dorer à feu moyen.

    Saupoudrer de farine et laisser dorer encore quelques minutes. Presser les gousses d'ail, saler et poivrer avant d'ajouter le vin blanc et l'eau.

    Déposer les feuilles de sauge sur les morceaux et couvrir avant de laisser mijoter trois-quarts d'heure environ à feu très doux.

    Quelques minutes avant de servir, ajouter la crème et laisser épaissir quelques instants.

    Servir avec des pâtes fraîches.

    9_12_012

    Remarques :

    • La sauge donne un goût très subtil qui ne masque absolument pas celui de la chair fine du lapin, ce qui n'est pas le cas de toutes les recettes.
    • C'est ultra-rapide et ultra-facile !

    FRICASSEE_DE_LAPIN_A_LA_SAUGE

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  • Pastilla de canard confit

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    Il y a des mots comme ça qui effraient, en cuisine. Moi, c'est risotto et pastilla (entre autres...). Or tous les psys bien intentionnés vous le diront : "Pour surmonter ses angoisses, rien de tel que les affronter en face". C'est donc ce que j'ai fait. Feuilletant le dernier REGAL, j'y ai découvert une recette de Clotilde Dusoulier, du blog Chocolate&Zucchini. En modifiant un peu la chose, des cuisses de canard confit plutôt qu'un simple canard, trois au lieu de deux, moins de cannelle, moins d'oignons, j'ai essayé. Et le résultat, ma foi, fut fort apprécié... Voic donc les :

    PASTILLAS DE CANARD CONFIT

    Pour 6 pastillas, il faut :

    • 2 gros oignons
    • 3 cuisses de canard confit
    • une cuillère à café de sel
    • une pincée de safran
    • 2 cuillères à café de ras-el-hanout
    • 60 g de beurre
    • 50 g d'amande effilées
    • 50 g de pignons de pin
    • 3 cuillères à café de sucre en poudre
    • une cuillère à café de cannelle
    • un bouquet de persil plat
    • 5 feuilles de pâte filo
    • du sucre glace

    Eplucher les oignons et les couper en demi-rondelles.

    Faire revenir les cuisses de canard dans une cocotte à feu moyen, côté peau, pendant cinq minutes. Sortir les cuisses et vider la graisse obtenue. Remettre les cuisses dans la cocotte, côté chair cette fois-ci, et ajouter les oignons. Laisser dorer quatre-cinq minutes.

    Saupoudrer de sel, de safran et de ras-el-hanout puis ajouter 12,5 cl d'eau. Au premier frémissement, couvrir et baisser le feu pour laisser mijoter une heure.

    Faire fondre 15 g de beurre dans une petite poêle. Y faire dorer à feu doux les amandes et les pignons. Arrêter le feu, ajouter le sucre et la cannelle et laisser refroidir dans une assiette creuse.

    Sortir les cuisses de canard de la cocotte pour laisser réduire la sauce à découvert.

    Ôter la peau des cuisses, les désosser et découper la viande en petits morceaux.

    Laver le persil et hacher les feuilles.

    Préchauffer le four à 200° pendant l'assemblage des pastillas : couper en quatre chaque feuille de filo ; beurrer trois rectangles à disposer dans des moules à tartelette, face beurrée en bas ; décaler les angles des feuilles ; garnir d'amandes et pignons, de viande, de sauce et de persil ; refermez les rectangles de pâte filo ; beurrer le dessus.

    Fabriquer ainsi six pastillas individuelles. Les enfourner pendant dix minutes. Servir sans attendre, après avoir saupoudré de sucre glace.

    2411_009

    Remarques :

    • La recette initiale se fait au pigeon, mais un bon poulet fermier doit faire l'affaire également...
    • Les parfums qui émanent de la pastilla lorsque vous brisez l'enveloppe sont à tomber !

    2411_011

    Pastillas

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  • Tajine d'agneau aux pruneaux et aux amandes

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    Au départ il y avait ce navarin d'agneau dans mon panier. Que je n'avais pas envie de refaire en navarin. Que j'ai cherché à dépayser un peu. Et cela a donné ce :

    TAJINE D'AGNEAU AUX PRUNEAUX ET AMANDES

    Pour 4 personnes, il faut :

    • Environ 800 g de navarin d'agneau
    • 500 g de pruneaux (dénoyautés pour gagner du temps !)
    • 70 g d'amandes émincées
    • 2 beaux oignons
    • 2 gousses d'ail
    • une cuillère à soupe de cannelle en poudre
    • une cuillère à soupe de cumin en poudre
    • une bonne pincée de piment de Cayenne
    • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • un cube de bouillon (de poule pour moi)
    • une cuillère à soupe de miel
    • du sel, du poivre

    Dans un plat creux, mélanger deux cuillères à soupe d'huile d'olive, le cumin, la cannelle et le piment. Saler et poivrer légèrement et ajouter la viande . Bien la mélanger pour qu'elle s'imprègne des parfums et laisser reposer au moins une heure.

    Peler et émincer les oignons. Écraser l'ail. Dans une grande cocotte, faire chauffer une cuillère à soupe d'huile d'olive et y faire revenir ail et oignons pendant deux minutes environ. Ajouter la viande et sa marinade et mélanger sur feu vif pendant une petite dizaine de minutes. La viande doit être bien dorée.

    Faire bouillir 50 cl d'eau et verser sur la viande en ajoutant le cube de bouillon. Couvrir et laisser cuire à feu très doux, avec un léger frémissement de l'eau.

    Après 45 minutes de cuisson, retirer le couvercle pour que la sauce réduise. Cuire encore dix minutes avant d'ajouter les pruneaux et la cuillère à soupe de miel.

    Laisser mijoter vingt minutes au moins.

    Quelques instants avant de servir, faire dorer les amandes dans une poêle à sec puis les verser sur la viande. Servir avec une semoule-minute.

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    Remarques :

    • La photo est surexposée, mais le plat était très savoureux, plein de parfums.
    • On peut remplacer les pruneaux par des dattes. Ajouter alors du safran dans les épices.
    • J'ai trouvé cette recette dans le livre de Julie Andrieu : La Cuisine de Julie.

    Tajine_d_agneau

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  • Boeuf bourguignon

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    Après un mois et demi de commandes assidues à Paysans.fr, mon bilan est plutôt positif. Tous les jeudis, je reçois deux gros cartons emplis de produits frais et, dès le vendredi, je me trouve confrontée à la grande question : "Alors aujourd'hui, je fais quoi ?"

    L'un des intérêts de la chose, mais ça, je l'avais pressenti assez tôt, c'est de me faire aller là où, spontanément, je n'irai pas. Lorsque je reçois du navarin de d'agneau, je ne me dis pas : "Que pourrais-je faire ce midi ?" mais bien plutôt : "Bon, ce midi, navarin d'agneau". Et me voici plongée dans la cuisine de Françoise Bernard pour retrouver ce classique dont, j'avoue dans ma grande ignorance, je connais le nom mais non la recette exacte ! C'est ce genre de choses qui m'est arrivée la semaine dernière : au programme, boeuf bourguignon. Comme beaucoup de gens, je dirais : "Le boeuf bourguignon, j'adore !" Oui, mais je n'en fais jamais ! Ou alors très rarement. Et pas un jour de semaine. Alors que, quand on y réfléchit, cela n'a rien de très long en soit, puisque la préparation effectuée, ça cuit tout seul  ! Voici donc mon :

    BOEUF BOURGUIGNON

    Pour 4 personnes, il faut :

    • Un bon kilo de boeuf à bourguignon
    • 25 g de beurre
    • 3 cuillères à soupe d'huile
    • 1 cuillère à soupe pleine de farine
    • 2 gousses d'ail
    • un bouquet garni
    • 1 cuillère à soupe de concentré de tomate
    • un verre d'eau
    • du sel, du poivre
    • 1 kg de pommes de terre
    • une bouteille de vin rouge corsé
    • une carotte
    • un oignon
    • 2 échalotes
    • 5 grains de poivre
    • un clou de girofle

    Préparer la marinade : verser dans un plat le vin, une cuillère à soupe d'huile, une petite carotte, un oignon, deux échalotes, une gousse d'ail, du persil, du thym, du laurier, les 5 grains de poivre et le clou de girofle.

    Découper la viande en gros cubes et la mettre à mariner.

    Le lendemain, éponger la viande avant de la faire roussir à feu vif avec un peu d'huile. Y ajouter ensuite les éléments de la marinade : carotte, oignon, échalotes et 25 g de beurre. Laisser cuire un quart d'heure sans couvrir. Saupoudrer ensuite légèrement d'une cuillère à soupe de farine. Mélanger sur feu vif ; la viande doit dorer légèrement.

    Recouvrir la viande de la marinade et porter à ébullition. Ajouter sel, poivre, un verre d'eau, le concentré de tomates, l'ail et le bouquet garni. Couvrir et laisser cuire très doucement deux heures.

    Trente minutes avant la fin de la cuisson, faire cuire les pommes de terre. Présenter la viande arrosée de sauce et, à part, les pommes de terre épluchées.

    14_10_008

    Remarques :

    • Vous pouvez saupoudrer de persil frais les pommes de terre au moment du service
    • Quittons les a priori : non, la viande marinée dans du vin n'a pas un goût d'alcool, elle est simplement légèrement parfumée.

    Boeuf_bourguignon

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  • Pot-au-feu de veau

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    France Telecom me hait. Que ce soit clair, c'est réciproque. Réciproque et familial : ma fille les déteste, mon mari les abhorre. Pourquoi ? parce qu'ils viennent de nous priver, les monstres, de cinq jours de TOUT : téléphone, internet et télévision. Parce qu'on est des gentils et des naïfs, nous. On se dit : " Ne défigurons pas notre maison avec une antenne satellite. Optons pour la modernité, passons par la ligne téléphonique." Et comme on est honnête ET fidèles au service public, on se dit : "Restons chez France Telecom". Le résultat ? 55 € pour avoir une ligne téléphonique basique, une connexion internet médiocre et une télévision à laquelle il manque des chaînes et qui nous fait le coup de l'écran noir en moyenne deux fois par semaine.

    Déjà en août, ils avaient fait de nous des handicapés de la ligne. Tout était revenu par miracle, au bout de trois jours, et j'utilise sciemment le terme miracle car trois heures après le retour de la vie téléphonique, un technicien venait nous réparer la ligne ! Ca a recommencé ! Dimanche ! A dix-sept heures trente cinq exactement, tout s'arrêtait. Appelée, l'assistance téléphonique de FT, après nous avoir fait savoir en gingle d'attente que cette dernière serait longue mais qu'on pouvait les contacter par mail (!) - j'adore cet humour du non sens... - l'assistance téléphonique, disais-je, nous a gracieusement annoncé la venue d'un technicien... jeudi ! Et si nous n'étions pas contents, nous n'avions qu'à relire notre contrat, c'était écrit qu'on devait se résigner à attendre...

    Bref, depuis quelques heures, j'ai retrouvé une ligne (pour combien de temps ?) et je vous livre ma recette de :

    POT-AU-FEU DE VEAU

    Pour 4, il faut :

    • 600 à 800 g de veau à cuisiner (nous avions du jarret qui fit très bien l'affaire)
    • un gros oignon
    • 6 carottes épluchées en morceaux
    • 3 blancs de poireau
    • 6 navets, épluchés et coupés en quatre
    • 3 à 4 gousses d'ail avec leur robe
    • 5 ou 6 clous de girofle
    • 3 rondelles de gingembre frais
    • un bâton de cannelle
    • une étoile de badiane
    • sel, poivre

    Mettre le jarret au fond d'une cocotte et le recouvrir généreusement d'eau. Ajouter l'oignon piqué de clous de girofle, le gingembre et la cannelle. Poivrer, saler, porter à ébullition puis cuire à feu réduit environ une heure trente.

    Eplucher et couper les légumes en gros cubes. Les faire cuire dans une autre casserole avec 5 à 6 louches de bouillon et la badiane. Saler.

    Lorsque la viande est cuite, la réserver au chaud avec les légumes pendant que vous ferez réduire le bouillon des légumes à feu vif afin qu'il caramélise. Servir sans attendre.

    pot_au_feu_2

    Remarques :

    • J'ai emprunté cette recette à mon fameux Paysans.fr.
    • Les épices telles que le gingembre ou la badiane se marient très bien au veau et en font une recette très légère, parfaite un lendemain d'excès par exemple.
    • Le bouillon est délicieux !

    POT_AU_FEU_DE_VEAU

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  • La Moussaka des familles

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    Je l'ai déjà dit, j'adore l'aubergine ! Et parmi les plats qui m'ont toujours suggéré vacances et dépaysement, la moussaka est en bonne place. Je vous ferai grâce de mes photos de vacances en Grèce, c'est d'un commun, tous ces ciels uniformément bleus, cette mer à l'identique, ce soleil éclatant de blancheur, et puis toutes ces ruines ! et ces plages ! et ces maisons blanches ! Non, vraiment, pas question de vous embêter avec des choses pareilles !

    Le truc, c'est que quand hier midi, j'ai voulu y mettre le thym et le laurier, j'ai découvert que je n'en avais plus ! je me suis donc emparée d'une boîte de cinq épices et... cela a fait l'affaire ! Disons que j'ai apporté un surplus de Méditerranée à la recette... Voici donc ma :

    MOUSSAKA

    Pour 4 personnes, il faut :

    • 1 kg d'aubergines
    • 300 g de boeuf haché
    • 300 g d'agneau haché
    • 1 boîte de tomates en cube
    • 2 gousses d'ail
    • 2 oignons
    • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • Du thym
    • Du laurier
    • 2 oeufs
    • 200 g de fromage
    • Sel, poivre

    Laver et essuyer les aubergines. Les débiter en tranches de presque un centimètre et les laisser dégorger une heure, saupoudrées de sel.

    Dans une cocotte, verser deux cuillères à soupe d'huile d'olive et y faire suer les oignons émincés. Ajouter l'ail écrasé et les viandes. Faire colorer quelques minutes.

    Ajouter les tomates, le thym, le laurier (ou le cinq-épices, si vous êtes dans mon cas), saler et poivrer.

    Couvrir et laisser cuire une demi-heure.

    Faire cuire les tranches d'aubergines à ma manière : les déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (ou aluminium) badigeonnée d'huile d'olive au pinceau. Toujours au pinceau, recouvrir rapidement les tranches d'aubergines d'huile d'olive et les passer quelques minutes au grill du four en les retournant et recommençant l'opération. Les déposer au fur et à mesure sur du papier absorbant.

    Retirer la sauce du feu, enlever le thym et le laurier (que vous pourrez attraper) et ajouter les deux oeufs. Remuer vivement.

    Huiler légèrement un plat à gratin. Y déposer une couche d'aubergines au fond. Recouvrir de la sauce puis finir par les tranches d'aubergines. Saupoudrer de fromage et faire cuire 30 à 40 minutes à 180° (baisser à 160° en cours de cuisson, s'il le faut).

    moussaka_003

    Remarques :

    • La moussaka se déguste indifféremment chaude, tiède ou froide.
    • Prise d'une subite envie d'éducation du goût de mon fils, je propos la version "tout-petits" de la recette.

    Version imprimable : MOUSSAKA1.doc

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