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  • Tempura de fleurs de courgette

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    Me promenant dans mon magasin de fruits et légumes habituel, j'y ai découvert une chose dont je rêvais depuis longtemps, mais sans parvenir à en trouver : des fleurs de courgette. Depuis le temps que je trépignais d'impuissance devant les recettes des magazines en montrant sous toutes les coutures, j'en voyais enfin ! Illico presto, je les achetai.

    La coïncidence veut que, rentrant chez moi les paniers pleins, je découvris dans ma boîte la petite jupe en jean que je m'étais commandée pour cet été. Oui, mais le problème se trouve dans l'intitulé même de la chose : "petite jupe en jean". Et effectivement, je vous le confirme, elle est petite. Enfin, disons qu'en apnée, j'y entre... et après, c'est vrai, j'ai une ligne de sylphide... à condition d'arrêter toute alimentation, qu'elle soit solide et liquide...

    Cela m'a plutôt cassé le moral et, du coup, j'ai décidé de cuisiner ces fleurs de courgette en beignets ! Quelque chose de croustillant et de fondant... Et afin de ne pas saper définitivement tous mes efforts d'entrer dans la jupe, j'ai choisi la tempura plutôt que la pâte à beignets. Parce que la pâte à beignets, c'est gras, c'est lourd. Pensez donc : de la farine, du sel, des oeufs, de l'eau. Alors que la tempura, c'est beaucoup plus léger : de la farine, du sel, des jaunes d'oeufs (le blanc est très lourd, c'est reconnu) et de l'eau glacée (beaucoup plus légère que l'eau à température ambiante, là encore, c'est reconnu : vous trouvez beaucoup d'eau chaude en montagne, vous ?). Et puis, histoire que ma pâte soit encore plus légère, j'y ai rajouté quelques glaçons, comme je l'avais vu faire chez Robuchon : extra light, vous dis-je ! Voici donc ma :

    TEMPURA DE FLEURS DE COURGETTE

    Pour 8 beignets, il faut :

    • 300 g de farine
    • 50 cl d'eau froide et 3 glaçons (in-dis-pen-sa-bles !)
    • 2 jaunes d'oeufs
    • sel
    • 8 fleurs de courgette
    • de l'huile de friture

    Nettoyer délicatement les fleurs de courgette et ôter le pistil. Les laisser égoutter sur du papier absorbant.

    Battre les jaunes d'oeufs avec l'eau froide, saler et ajouter la farine et les glaçons. Garder les grumeaux, caractéristiques de la tempura.

    Faire chauffer l'huile. Lorsqu'elle est chaude, plonger les fleurs de courgettes dans la pâte puis dans l'huile. Les laisser quelques instants avant de les sortir et les déposer sur du papier absorbant. Servir sans attendre.

    Tempura_fleur_courgette

    Remarques :

    • C'est très bon ! La pâte croustille doucement, dévoilant la finesse des fleurs de courgette, le tout fond dans la bouche, un vrai bonheur.
    • Je déconseille toutefois de trop s'attarder sur le papier absorbant, devenu transparent à force d'avoir éponger l'huile : cette vision pourrait rendre la digestion un peu lourde...
    • Je crois que je vais ranger la jupe dans la pile "je la mettrai dans quelques temps".
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  • Une mousse toute rose dans une cuisine toute rouge

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    Les assidus de la blogospshère l'auront remarqué : les recettes roses fleurissenr sur la Toile. La faute à une jolie chaîne de solidarité, incitée par Requia. Du coup, je me suis dit : "C'est vrai, pourquoi ne pas mettre un peu de rose dans ma cuisine ?" Oh, évidemment, pour la Lyonnaise que je suis, c'était facile : il me suffisait de faire une tarte aux pralines ! Mais d'abord c'était TROP facile, ensuite je n'aime pas vraiment ça, moi, la tarte aux pralines... Alors j'ai cherché un peu et j'ai fini par trouver ce que je voulais : une recette toute légère, qui peut se consommer aussi bien en entrée qu'en apéritif. Voici donc ma :

    MOUSSE LEGERE DE TOMATES

    Pour 6 verrines :

    • une boîte de tomates en cube
    • 300 g de fromage blanc battu allégé
    • 4 feuilles de gélatine
    • un demi-oignon
    • une cuillère à soupe d'huile d'olive
    • une pincée de sucre roux
    • sel, poivre
    • du thym
    • une cuillère à café de basilic ciselé

    Faire tremper la gélatine dans l'eau froide.

    Chauffer l'huile et y faire revenir l'oignon émincé. Ajouter les cubes de tomates, saler, poivrer, sucrer et saupoudrer de thym. Laisser alors mijoter une bonne dizaine de minutes, sans couvrir et en remuant régulièrement.

    Hors du feu, laisser refroidir un peu la préparation avant d'y ajouter les feuilles de gélatine bien égouttées. Bien mélanger. Ajouter le basilic et le fromage blanc. Mixer le tout pendant une bonne minute.

    Verser la mousse dans des verrines et laisser prendre au réfrigérateur au moins deux heures.

    MOUSSE_TOMATE

    Remarques :

    • C'est hyper facile, rapide à faire et délicieux ; en plus c'est tout léger !
    • Cette mousse peut indifféremment se servir en entrée ou sur des toasts à l'apéritif
    • La recette est très largement inspirée du dernier AVANTAGES, qui évoquait les vertus de la gélatine

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  • Epices et magie (C. DIVAKARUNI)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Ce qu'il y a de bien dans les contes, c'est qu'ils sont courts. Pourquoi commencé-je ainsi ? simplement pour introduire le problème que m'a posé le roman de Chitra Banerjee DIVAKARUNI... C'est un joli conte, écrit avec une langue sensuelle et voluptueuse, où la texture des choses est présente à chacun des mots mais... il fait 330 pages ! Et 330 pages pour raconter l'histoire d'une magicienne des épices au fond de sa boutique américaine, franchement, j'ai trouvé ça long ! L'enchantement est retombé à mi- parcours et c'est bien dommage : le sujet aurait gagné à plus de concision.

    L'histoire ? Tilo est une "maîtresse des épices". Elle a reçu ce savoir de "première Mère", sur une île secrète d'Inde, au prix de l'obéissance à des règles strictes et dans le respect du service et de la dévotion. Elle est aussi magicienne, pratique les mélanges et les incantations, lit dans les âmes et tâche de les soigner; jusqu'à s'en brûler les doigts... Le passage qui va suivre vous donnera le ton de ce livre : épices, magie, langue riche... voici donc :

    ÉPICES ET MAGIE

    Curcuma

    Quand vous ouvrez la caisse qui trône près de la porte d'entrée, vous le sentez immédiatement, bien que votre cerveau ait besoin de quelques instants avant de reconnaître cette senteur subtile, légèrement amère comme la peau et presque aussi familière.

    Effleurez-en de la main la surface, et la poudre jaune et soyeuse collera aux coussinets de votre paume et au bout de vos doigts. De la poussière d'aile de papillon.

    Puis portez votre main à votre visage. Frottez-vous en les joues, le front, le menton. N'hésitez pas. Depuis  des millénaires, depuis que le monde est monde, les épouses - et celles qui aspirent à devenir des épouses - ont fait ce même geste. Cela effacera les taches et les rides, éliminera l'âge et la graisse. Pendant des jours, votre peau rayonnera d'un éclat jaune pâle, doré.

    Chaque épice est liée à un jour particulier. Le curcuma est lié au dimanche, jour faste où la lumière grasse couleur de beurre dégouline dans les caisses, illuminant les légume secs à faire tremper, jour où l'on prie les neuf planètes d'accorder amour et chance.

    Curcuma, qu'on appelle aussi halud, qui veut dire jaune, couleur de point de jour et son de conche. Curcuma qui conserve, préserve la nourriture dans un pays de chaleur et de faim. Curcuma, épice de bon augure, qu'on met sur la tête des nouveaux-nés pour leur porter bonheur, dont on saupoudre les noix de coco pour les pûjâ, avec lequel on frotte les bordures des saris de mariage.

    Mais il y a plus encore. C'est pour cela que je les choisis seulement au moment précis où la nuit se transforme en jour, ces racines bulbeuses comme de noueux doigts bruns, c'est pour cela que je les broie seulement quand Svâti, l'étoile de la foi, resplendit, incandescente, au nord.

    Quand je la tiens dans mes mains, l'épice me parle. sa voix évoque le soir, le début du monde.

    Je suis le curcuma qui surgit de l'océan de lait que les deva et les asura barattèrent pour en faire surgir les trésors de l'univers. Je suis le curcuma qui apparut après le poison et avant le nectar et se trouve, en conséquence, entre eux.

    Oui, je chuchote en me balançant à son rythme. Oui. Curcuma, fortifiant pour les peines de coeur, onction pour les morts, espoir de renaissance.

    Ensemble nous chantons cette chanson, comme nous l'avons si souvent fait.

    Chitra Banerjee DIVAKARUNI, La Maîtresse des épices, 1997.

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  • Le steak haché du mercredi

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    Enfin, moi, ce que j'en dit... mercredi, mais cela peut être samedi ou lundi ! L'important, c'est juste de disposer de trente petites minutes devant soi... j'ai trouvé la recette dans le premier livre de Cyril LIGNAC, Cuisine Attitude, et la recette fait un tabac à chaque fois, chez les petits comme les grands ! Je la sers avec des frites quand j'ai la flemme de faire autre chose ou, comme ce jour-là, avec un mille-feuilles aubergines, courgettes, tomates et mozzarelle. voici donc :

    LE STEAK HACHE

    Pour 4, il faut :

    • 600 g de viande
    • un oignon
    • un demi-bouquet de persil
    • une cuillère à café de cumin en poudre
    • une cuillère à café de paprika
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel et poivre

    Mélanger dans un saladier la viande, l'oignon, le persil haché fin, une cuillère à soupe d'huile d'olive, le sel et le poivre. Diviser en quatre partie et reconstituer les steaks (un cercle est bien précieux...).

    Les laisser au réfrigérateur pendant 30 minutes.

    Faire chauffer le reste d'huile dans une poêle et y faire cuire les steaks à votre goût.

    STEAK_c_LIGNAC

    Remarques :

    • La recette peut se décliner en boulettes ou brochettes...
    • Plus les steaks attendant au frigo, meilleurs ils sont !
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  • 4 et 4 et 4...

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    Tiens, je viens de retrouver sur mon bureau une pile de vieux bouquins... Honte à moi, la mémoire me revient : le questionnaire des quatre ! Je crois me souvenir (ceci étant un effet de style, je m'en souviens très bien maintenant...) que Snapulk me l'avait transféré, ce questionnaire. Voici donc mon :

    QUESTIONNAIRE DES QUATRE

    Attention, je tiens à prévenir les esprits sensibles que je risque de les décevoir atrocement. En effet, point d'immenses classiques chez moi, de chefs-d'oeuvre absolus. Moi, la lecture, je l'aime bonheur, pur plaisir égoïste, et divertissement. Commençons donc par les origines :

    Les quatre livres de mon enfance (attention, je dis bien "enfance" et non adolescence), entre 5 et 11 ans :

    Le_Club_des_cinq

    La première série qui a marqué et conditionné mon enfance, c'est bien évidemment celle d'Enyd BLYTON. Je crois avoir lu et relu et re-relu l'intégralité des aventures de Claude, François, Mick et Annie, et Dagobert. Je me suis encore de mon intense déception lorsque les Visiteurs du Mercredi décidèrent de diffuser le feuilleton : les personnages ne ressemblaient ABSOLUMENT pas à l'idée que je m'en étais faite ! C'est ainsi que j'appris très tôt qu'il valait mieux s'en tenir aux livres qu'aux images qui en étaient tirées. Depuis ce temps, je fuis globalement les adaptations d'oeuvres littéraires au cinéma, exception faite d'Autant en emporte le vent, mais il faut dire que j'ai vu le film avant de lire le livre et que Rhett Butler ne pouvait être QUE Clark GABLE...

    Vers huit ans, je pris deux directions différentes : d'un côté un romantisme échevelé, robes de princesses et tout le tintouin, donc :

    Comtesse_de_s_gur

    La Comtesse de Ségur, bien sûr, et tous ses petits-enfants à qui, grand-mère exemplaire, elle dédiait ses bouquins !

    Et de l'autre, féminisme échevelé, aventurière sans peur et sans reproches :

    Fant_mette

    En plus, elle était bonne élève à l'école : l'identification était complète; bon, le problème résidait plus du côté des performances sportives, mais j'étais persuadée qu'avec une belle cape de soie rouge et noir, ça passerait !

    Dernière "révélation" littéraire enfantine :

    Sissi

    Car il faut que je vous dise : j'étais une enfant martyre ! Quand j'étais petite, mes parents dissimulaient les programmes télé (vous savez, je m'adresse ici à ceux qui sont nés avant 1980, ces programmes issus du journal du dimanche, qu'on pliait et qu'on découpait pour en obtenir un petit livret qui nous ferait la semaine : le Tri...), eh bien, les semaines où l'inoubliable trilogie Sissi-enne passait, mes parents planquaient le programme, afin que je ne SACHE pas que, ce mardi soir-là (car cela passait le mardi, veille du mercredi où l'on n'avait pas école et où donc on pouvait regarder la télé), on diffusait Sissi. Résultat : j'étais la nouillasse de l'école le jeudi quand toutes mes copines disaient "Tu as vu l'autre soir ? C'était TROP beau, les robes de Sissi !" Heureusement, mon intelligence déjà vive savait qu'il y en avait trois ! Et je finissais toujours par voir Sissi impératrice et Sissi face à son destin, à force de négociations et autres chantages acharnés, mais j'ai dû attendre quasiment ma majorité pour voir Sissi, le premier !

    Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore :

    Ça n'étonnera personne si je cite en premier :

    Colette

    COLETTE, l'éternelle, la seule dans laquelle je peux plonger et replonger à l'envi, quel que soit l'ouvrage en main. Mais j'ai déjà développé sur le sujet...

    Christie

    Agatha CHRISTIE, le bonheur de mes années adolescentes. D'elle je tiens le goût de la littérature policière, des intrigues bien menées, d'un humour typiquement british et... des cottages anglais submergés de roses ! Je ne me lasse pas de relire ses romans, d'en connaître la fin et, pourtant, de ne pas parvenir à "percer" la mécanique.

    Paroles

    Même chose avec le grand Jacques : je peux ouvrir Paroles à n'importe quelle page, je me régale toujours !

    Ensemble_c_est_tout

    Je m'en étais déjà expliqué lorsque j'en avais cité un passage : ce roman d'Anna GAVALDA est magique, envoûtant, ensorcelant, irrésistible. Du pur bonheur !

    Les quatre auteurs que je n'achèterai ou n'emprunterai plus :

    Ma maman m'a toujours dit : "Ne dis jamais : Fontaine, je ne boirai pas de ton eau !", alors je reste sur mes gardes. Certes il y a des auteurs que je n'apprécie pas mais qui sait ? peut-être écriront-ils un jour LE livre qui me fera changer d'avis... En attendant, je citerai : Simonetta GREGGIO, Agnès DESARTHE, Marc LEVY et... pour le quatrième, je sèche !

    Les quatre livres que j'emporterai sur une île déserte :

    Oh la la, c'est horrible de demander ça à une girouette comme moi ! Va pour :

    La_Naissance_du_jour

    Parce qu'il est le Tout.

    Cyrano

    Parce que je ne me lasse pas de feuilleter ses pages...

    L_homme_au_complet_marron

    Parce qu'il pétille, qu'il est drôle, léger et délicieusement parodique.

    Et une anthologie de poésie...

    Les quatre derniers mots de mon livre préféré :

    Ce n'est pas mon livre préféré mais ce sont sans doute les dernières lignes que je préfère, celle de L'Amant, de Marguerite DURAS : Il lui avait dit que c'était comme avant, qu'il l'aimait encore, qu'il ne pourrait jamais cesser de l'aimer, qu'il l'aimerait jusqu'à sa mort.

    Les quatre premiers livres de ma liste à lire :

    • Le Treizième Conte, de Diane SETTERFIELD, dont je n'ai entendu que des échos positifs
    • 52 ou la seconde vie, de Geneviève BRISAC
    • Mal de pierre, de Milena AGUS
    • Le Lièvre de Vatanen, d'Arto PAASILINA

    Ouf, ça y est, j'ai fini ! Je crois que j'ai mérité mon apéro, non ?

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  • La crique (ardéchoise) de mon mari (drômois)

    Imprimer Catégories : Légumes

    Scène de la vie conjugale :

    "Ouiiiii... euh... c'est toujours pareil... dans ton blog, tu mets plein de recettes mais jamais les miennes !

    - Même pas vrai d'abord : j'ai bien mis "La quiche de mon mari", non ? En plus, j'ai même mis "La potée de ma belle-mère", alors, tu ne diras pas que j'écarte ta famille quand même ! J'ai même dit que la ratatouille de ta mère était une des meilleures, voire la meilleure que je connaisse, aloooors !

    - Mais quand même."

    Franchement, croyez-en mon expérience, marier blog culinaire et vie conjugale, ce n'est pas une sinécure... Imaginez-vous que j'ai été jusqu'à être accusée d'avoir volontairement saboté les photos de ses criques (car mon mari nous en fait régulièrement le samedi madi, et nous les accompagnons généralement d'une bonne entrecôte bien saignante - et j'essaie de les photographier avant qu'elles ne soient englouties) , tout ça pour avoir une excuse pour ne pas mettre sa recette ! Ce n'est quand même pas de ma faute si la crique, c'est délicieux, mais pas photogénique ! Alors, pour que revienne la paix dans notre ménage, voici donc :

    LA CRIQUE DE MON MARI

    Il faut cependant savoir que la crique de mon mari se veut issue de la plus pure tradition ardéchoise (paradoxalement, mon mari se revendiquera drômois et non ardéchois... sauf quand il s'agit de crique !). Or en Ardèche, à une époque reculée, celle où la crique fut créée (mais est-ce si reculé ?), le robot électrique n'existait pas. Donc pas question pour mon époux d'utiliser notre robot-râpeur : si sa grand-mère utilisait la râpe historique, pourquoi pas lui ? Afin que tout le monde comprenne bien de quoi je parle, je vous ai photographié l'objet :

    R_pe_004

    D'une simplicité biblique, ou plutôt métallique, il est redoutable pour les ongles ou autre peau de doigt qui dépasse. Mais il est, selon l'utilisateur principal et unique chez nous, le seul gage d'une VRAIE crique, et non d'une banale "galette de pomme de terre".

    Pour 4 personnes :

    • 4 grosses pommes de terre (ou 6 moyennes)
    • 2 oeufs
    • une gousse d'ail
    • une cuillère à café de persil haché
    • sel, poivre
    • huile pour la cuisson

    Peler les pommes de terre et les râper dans un saladier. Casser les oeufs et mélanger avec les pommes de terre. Saler et poivrer, ajouter l'ail et le persil.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et verser le contenu une fois la poêle bien chaude. Laisser cuire vingt minutes (adapter le temps en fonction de l'épaisseur) avant de la retourner à la manière d'une omelette. Cuire le même temps de l'autre côté. Servir immédiatement.

    CRIQUE

    Remarques :

    • Et me voici la conscience tranquille du devoir conjugal accompli...
    • Evidemment, elle est délicieuse, sa crique !
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  • Brochettes de poisson

    Imprimer Catégories : Poissons

    Aujourd'hui,  il pleut. Sans discontinuer depuis ce matin. Hier, il pleuvait. Par averses. Avant-hier il a plu toute la journée, sans discontinuer et à seaux ! Moralité : il est temps de s'ensoleiller un peu le moral et de se souvenir, par exemple, de dimanche, où le soleil était là et où nous dégustâmes d'excellentes brochettes de poissons avec ma ratatouille. Tout cela sentait l'été... Voici donc des :

    BROCHETTES DE POISSON

    Pour 6 brochettes, il faut :

    • 12 coquilles Saint Jacques
    • 2 pavés de thon germon
    • un pavé de saumon
    • 12 fines tranches de lard fumé
    • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • une cuillère à soupe de jus de citron
    • 3 citrons verts

    Faire mariner le thon et le saumon dans l'huile d'olive et le citron pendant une bonne heure au minimum.

    Découper ensuite le thon afin d'obtenir 12 morceaux réguliers et le saumon pour avoir 6 morceaux.

    Couper le citron vert en 8. Envelopper les cubes de thon dans les fines tranches de lard.

    Monterla brochette en commençant par le citron vert, puis la Saint-Jacques, le thon, le saumon, à nouveau le thon, une Saint-Jacques et finir par un quartier de citron vert.

    Faire cuire au barbecue une quinzaine de minutes, assez doucement.

    Brochette

    Remarques :

    • Au risque de faire de la pub, TOUS mes ingrédients poissonneux sortaient des congélateurs de Picard...
    • Nous étions partis sur deux brochettes par personne, mais une seule a fait l'affaire...
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  • Ma ratatouille idéale

    Imprimer Catégories : Légumes

    S'il y a un plat que j'apprécie par dessus tout, c'est bien la ratatouille. Et là, forcément, je suis très exigeante. J'aime qu'elle soit tomatée, mais pas trop. Que la tomate y soit douce, mais pas sucrée. Que les courgettes fondent dans la bouche mais n'aient pas fondu dans la casserole. Que je sente encore les oignons coupés fins mais non hachés. Qu'elle fleure bon le thym et le romarin, mais pas trop non plus. Enfin, sacrilège des sacrilèges, je ne SUPPORTE pas d'y trouver des poivrons ! Une ratatouille, pour moi, c'est des aubergines, des courgettes, des tomates, et C'EST TOUT !

    De toutes les ratatouille que j'ai pu manger, celle de ma belle-mère est une des meilleures, voire la meilleure que je connaisse. C'est pourquoi c'est de sa recette que je me suis inspirée sans vergogne pour établir la mienne. La sienne comporte des tomates toujours fraîches, la mienne est plus fainéante et utilise les boîtes de tomates en cube. Elle fait tout cuire séparément, je m'en tiens à la tomate. Mais à part ça, ma ratatouille ressemble à celle que j'ai toujours voulu manger et c'est l'essentiel. Voici donc ma :

    RATATOUILLE IDEALE

    Pour 4, il faut :

    • une boîte de tomates en cube
    • 2 aubergines
    • 3 courgettes (ou 4 si elles sont petites)
    • un gros oignon
    • 2 gousses d'ail
    • du thym et du romarin
    • sel, poivre
    • une pincée de sucre roux
    • huile d'olive

    Peler les courgettes et les aubergines. Les trancher un peu fines mais pas trop. Verser deux cuillères d'huile d'olive dans une grande casserole et y faire revenir les légumes en remuant sans cesse. Au bout de cinq minutes, saler et poivrer, couvrir et laisser cuire à feu doux.

    Pendant ce temps, peler et couper fin l'oignon. Dans une sauteuse, verser une cuillère à soupe d'huile d'olive et y faire revenir l'oignon. Quand l'oignon est transparent, verser la tomate en cube.Saler, poivrer et ajouter une pincée de sucre roux. Déposer dessus le thym et le romarin enfermés dans un sachet (type sachet à thé), les gousses d'ail écrasées, et laisser mijoter, à couvert et à feu doux.

    Au bout d'une heure durant laquelle vous aurez régulièrement remué les deux préparations, les réunir dans la casserole. Ne pas mélanger tout de suite, laisser plutôt la tomate glisser doucement sur les courgettes et les aubergines. Couvrir et laisser mijoter à feu doux.

    Au bout d'un bon quart d'heure, mélanger - un peu - et ôter le couvercle. Laisser cuire encore une bonne demi-heure, voire plus avant de servir, presque tiède.

    RATATOUILLE

    Remarques :

    • La ratatouille a ceci de génial qu'elle va avec tout : viande ou poisson, qu'elle n'est jamais meilleure que réchauffée, et qu'elle suppporte la transformation ou les détournements.
    • J'aime lui ajouter une cuillerée de tapenade noire au moment de servir, ce qui apporte une douceur supplémentaire.
    • Trop de ratatouille sont ratées par excès de tomates : il en faut une boîte, mais pas plus, sinon elle "noie" le reste.
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  • Repos !

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    Franchement, vous auriez envie de vous agiter, vous, si une chaise-hamac vous tendait les bras, à l'ombre des glycines ?

    Chaise_hamac

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  • Salade de pâtes estivale

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    Oh, je suis bien consciente de l'allure à la limite du pléonasme de mon titre... C'est vrai que les salades de pâtes, c'est rarement en hiver qu'on les déguste ! Mais franchement, je manquais d'idées pour mon titre. Alors, va pour "estivale".

    Mais il faut d'abord que je vous raconte... Longtemps, je n'ai pas aimé les salades de pâtes. Je trouvais ça atrocement fadasse, c'était pâteux, mollasson, bref, inintéressant. Moi qui aimais tant les pâtes sous toutes les formes, je ne comprenais pas pourquoi les martyriser en les servant froides, comme une banale salade de riz ! De surcroît, personne n'aimait vraiment ça à la maison, ce n'était donc guère motivant. Et puis, comme cela m'arrive souvent, j'ai travaillé le sujet. Cherché la juste cuisson. L'accommodement le plus juste. La sauce la plus adéquate. Et c'est ainsi que je vous propose aujourd'hui cette :

    SALADE DE PÂTES ESTIVALE

    Pour 4, il faut :

    • 250 g de pâtes (j'ai choisi les Spirales trio jardinière de MARKAL, des pâtes à trois couleurs aux épinards, tomates, ail et curcuma)

    • 4 petites tranches de saumon fumé

    • une vingtaine de tomates cerise

    • de l'huile d'olive

    • du citron vert

    • sel et poivre

    • le mélange d'herbes pour poisson de Picard (romarin, aneth, persil, coriandre, thym, ciboulette)

    Faire cuire les pâtes une petite dizaine de minutes. Pendant ce temps, trancher le saumon fumé en lamelles et couper les tomates cerise en deux. Préparer une vinaigrette avec une cuillère à soupe de jus de citron vert et quatre cuillères à soupe d'huile d'olive. Saler et poivrer.

    Égoutter les pâtes, les arroser d'un filet d'eau froide pour stopper la cuisson et les verser dans un saladier. Ajouter immédiatement la sauce et mélanger afin de bien enrober les pâtes. Incorporer les lanières de saumon. Mettre au frais.

    Quand la salade a refroidi, ajouter les tomates et saupoudrer d'herbe. Remettre au frais pendant au moins une heure avant de servir.

    salade_p_tes

    Remarques :

    • C'est bon, c'est frais et c'est modulable : on peut y ajouter de petites crevettes, de l'avocat... personnellement, je la préfère plutôt simple.
    • On peut remplacer l'huile d'olive par de l'huile de noix

    SALADE_DE_PATES

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