Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Spécial retour du froid : pot-au-feu express

    Imprimer Catégories : Viandes

    D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours été sensible aux odeurs. Bonnes ou mauvaises. Je n'aime pas l'odeur de ma maison lorsque nous rentrons après une semaine d'absence. "Mais ça ne sent rien !" Eh bien, si, ça sent : un léger parfum de renfermé, mêlé à celui du plâtre. Je me rappelle encore l'odeur qui régnait dans une boulangerie, fermée depuis longtemps maintenant, sur le chemin de ma première école. Une véritable odeur de pain cuit, chaude et farineuse, qui n'avait rien à voir avec les pauvres arômes de synthèse dont nous gratifient les Points-chauds aujourd'hui.

    Je suis une inconditionnelle des diffuseurs d'huiles essentielles et autres bougies, que je fais évoluer au fil des saisons : avec l'hiver, c'est vers la cannelle et les odeurs ambrées que vont mes préférences.

    Il m'arrive de faire du pain ou un gâteau uniquement pour sentir l'odeur envahir la maison. Je ne trouve rien de plus accueillant que les odeurs de cuisine. Mais attention, pas n'importe quelle odeur : je suis une paranoïaque de la friture. Globalement, je n'utilise ma friteuse que lorsqu'il fait beau, car je peux la mettre dehors...

    Je peux programmer mon four pour rentrer chez moi avec l'odeur de cuisson d'un plat : quoi de plus accueillant ? Et quoi de plus réconfortant ? C'est dans cette perspective que le froid de ce matin m'a donné une furieuse envie de pot-au-feu. Seulement, j'ai déjà raconté mes matinées du mercredi pour le moins occupées. Je suis donc allée flâner du côté du manuel de la cocotte-minute et j'y ai trouvé cette recette express(e) : en une heure et quart, le pot-au-feu était prêt. Et la maison embaumait le clou de girofle... Voici donc le :

    POT-AU-FEU EXPRESS

    Pour 4, il faut :

    • un bon kilo de viande faite pour ça (j'avais du jumeau et du plat de côtes)
    • un os à moelle
    • 2 poireaux ficelés
    • 2 carottes
    • 2 navets
    • un oignon piqué de 3 clous de girofle
    • une gousse d'ail
    • un bouquet garni
    • du gros sel
    • un kilo de pommes de terre

    Verser dans la cocotte deux litres d'eau salée. Y plonger les poireaux, les carottes, les navets, l'ail, l'oignon et le bouquet garni.

    Porter à ébullition et ajouter la viande à ce moment-là. Fermer la cocotte et mettre la soupape en position 2.

    Baisser le feu et laisser chuchoter pendant quarante-cinq minutes.

    Parallèlement, faire cuire les pommes de terre épluchées.

    Au bout des quarante-cinq minutes, ouvrir la cocotte pour ajouter l'os à moelle. Refermer et laisser à nouveau cuire une dizaine de minutes.

    Servir quand vous voulez...

    pot_au_feu

    Remarques :

    • Aucune, si ce n'est que le bouillon est à tomber !
    • Attention à ne pas remplir la cocotte au delà des deux tiers, sinon elle risque de déborder avec l'écume...
    7 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Tous auteur ?

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Quand j'étais plus jeune, j'écoutais beaucoup la radio, le soir. J'étais une grande fan de Francis ZEGUT, qui officie aujourd'hui sur RTL2. "Bonsoir bande de p'tites graisseuses, bande de p'tits graisseux !", c'était le cri de ralliement. La musique était bonne, l'animateur drôle, je lui dois d'innombrables bonnes soirées à travailler ou simplement bouquiner, avec plein de bonnes choses dans les cages à miel...

    Mais il n'y avait pas que de la musique, il y avait aussi de la publicité. Et une m'a toujours fait particulièrement rire : celle de la Pensée Universelle ! Une voix inspirée vous sussurant, à des heures où les braves gens dorment du sommeil du juste, que "vous avez sûrement dans vos tiroirs un manuscrit qui dort..." mais qui ne demande qu'à se réveiller ! Et la bienveillante Pensée était là pour ça : elle éditerait votre oeuvre, vous ferait connaître, moyennant... quoi... une bonne grosse avance qui, bien sûr, vous serait remboursée par les mirifiques droits d'auteur que vous alliez récolter. Et qui ne venaient jamais...

    C'est à cela que j'ai pensé en découvrant le site TheBookEdition. Encore un truc qui vous fait croire que vous êtes écrivain et que la littérature n'attend que vous. Sauf que la communication est ciblée : les blogueurs seraient des frustrés de la plume. Qu'en tout blogueur il y aurait un écrivain qui dort... Voire...

    Personnellement, avoir un blog m'aura appris que si j'adore écrire ponctuellement, l'écrit long me barbe ! Et publier un livre ne fait pas partie de mes fantasmes. Pourtant, lorsque je me balade sur la Toile, je reste impressionnée par la diversité des blogs que je rencontre, par leur créativité. Et je me dis qu'en effet, s'ils pouvaient être édités, ils ne l'auraient pas volé... A condition de ne pas l'être, justement, volés.

    Et c'est pourquoi la formule de TheBookEdition me semble plutôt pas mal : utiliser le Web pour créer, mettre en forme et concevoir son livre, puis le vendre via la Toile, en fichier PDF ou en livre. L'éditeur se paie sur la marge définie à l'avance, l'auteur touche celle qu'il a définie lui aussi, et charge pour lui de faire sa pub !

    Alors pourquoi pas ?

    disclaimer

    3 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Don't forget the nite...

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Des bouffées de nostalgie, des soirées passées à danser, des clips plein la tête, et une silhouette dégingandée. Salut Fred...

    Parce qu'il y a des groupes qui nous ont trop vécu avec nous pour que ça s'arrête...

    Don't forget the nite
    When the day begin
    Don't forget the nite
    Who's just finished
    Don't forget the day
    We're just living
    When the day begin

    The Rita Mitsouko, Don't forget the nite, 1984

    Fred Chichin, 1954-2007

    1 commentaire Pin it! Lien permanent
  • La cuisine de l'amitié (J. HERRY)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    En ce moment, avec mes élèves de Troisième, je suis en plein dans l'autobiographie. Le gros morceau de la Troisième, en Français. L'idée, c'est, tout en étudiant les incontournables classiques du genre, d'arriver à leur faire lire un texte autobiographique - ou y ressemblant - qui ne les lasse pas trop tôt, leur donne envie d'aller jusqu'au bout et, soyons fous, d'en lire d'autres. Évidemment, pour éviter que les trois-quarts ne s'en aillent au galop il faut que cela réponde à des critères précis dont le premier se résume à : "Combien de pages ?" Puis, mais loin derrière, "Ça parle de quoi ?". Toujours prête à aller plus loin dans l'innovation, j'ai proposé Il n'y a pas beaucoup d'étoiles ce soir à une classe Cinéma, qui n'y a pas compris grand-chose, Mort d'un silence à une autre, pour qui le juge Boulouque et les attentats de 1986 étaient très loin, puisque d'une époque où ils n'étaient même pas nés ! Certains courageux ont tenté Stupeur et tremblements, et parfois saisi que cela se passait au Japon... Bref, n'allez pas croire que je porte un jugement désespéré sur mes élèves, mais disons que je suis toujours en quête du livre qui marche. Et depuis deux-trois ans, il y en a un qui fait un tabac à chaque fois. On me le réclame même d'une année sur l'autre, c'est dire... Kiffe kiffe demain, de Faïza GUENE. "Parce qu'on comprend ce qu'elle dit...", "Parce que ça parle de notre vie..." etc...

    Jeanne_herryPourtant ce n'est pas de ce premier roman - car il s'agit d'un roman - dont je vais vous parler, mais d'un petit livre qui pourrait bien connaître le même succès chez mes autres élèves. Parce qu'il est court (126 pages), qu'il est écrit par une fille de vingt-quatre ans et qu'il traite d'une enfance et d'une adolescence qui, sans être tragiques, eurent leurs fêlures. Bien sûr tout le monde n'a pas, comme Jeanne, des parents célèbres, même si elle traite avec beaucoup de pudeur de cet aspect des choses, mais tout le monde a été plus ou moins confronté à la séparation, à la disparition d'un être cher, au deuil de l'enfance à faire. Le fil conducteur du livre, c'est la mort du grand-père. sa lente décrépitude et la famille rassemblée autour de lui. Et puis cela part dans tous les sens, telle une araignée qui tisserait sa toile de souvenirs. L'écriture est précise, juste, sans aspérités, elle coule avec fluidité. Voici donc :

    LA CUISINE DE L'AMITIÉ

    Mon psy me comprend. On peut dire que c'est un miracle. Il bâille, mais il m'entend. Et plus important que tout : il prend mes sentiments au sérieux. Pour parler de mes amitiés, il emploie le mot "casseroles". "Vous avez beaucoup de casseroles sur le feu", dit-il de sa voix douce et vieille. Oui. Plusieurs casseroles mijotent sur un long fourneau. C'est ainsi que l'homme avec lequel je parle chaque semaine dépeint ma vie affective. Il m'imagine au fourneau et me prête un air attentif. Je suis assise dans son bureau et il me voit devant les casseroles, debout. Chacune porte un nom et contient les ingrédients d'une relation affective. Avec une personne que j'aime. Une personne qui m'entend bien. Surveillance. Entretenir le feu. Sous les casseroles, les fait-tout, les marmites : il y a des gens que j'aime mieux. Et des amitiés qu'on ne peut contenir dans de simples casseroles.

    Olivia est un chaudron. Notre amitié est en ébullition, le feu est vif. Le feu, c'est la chaleur de notre estime, l'amour que je lui porte, l'affection qu'elle me rend. La bienveillance de son regard. Notre émerveillement devant l'adéquation. Et les rires. L'amitié n'est pas tiède, la tiédeur, c'est la fin de tout. Là-dessus aussi, on est d'accord.

    Quand il ne reste plus rien d'onctueux, que tout le jus s'est évaporé, c'est qu'une amitié est morte. Ces choses-là arrivent. Sans parfois que la faute en revienne à quelqu'un. Et cela fait un peu peur. Mon psy sait que je renoue les fils du tablier et que j'approche le fourneau avec un bonheur mêlé d'anxiété. Mais il ne sait pas qu'avec une régularité de métronome, un homme de cent vingt kilos tout de noir vêtu et blouson de motard en cuir me demande, avant de m'embarquer sur sa moto rouge, et d'un air faussement renfrogné : "Je suis toujours une de tes casseroles ?" Mon psy ignore que tous les mois je lui répond : "Oui, Grégory." Il ignore aussi qu'il m'arrive de chuchoter à la marmite Maël qu'elle et toujours sous haute surveillance. Et qu'elle me répond : "Mais toi aussi, Jeanne..." Mon psy ne connaît pas la teneur de toutes les conversations qui bourdonnent au-dessus des fourneaux, mais il sait comme elles comptent. Il ne prend pas mes casseroles à la légère. Et il sait que l'une d'elle est en train de partir, il sait que mon grand-père se meurt. Il prend mes sentiments au sérieux. Cheveux blancs et moustache blanche, mon psy regarde mon coeur avec élégance.

    Jeanne HERRY, 80 étés, 2005.

    D'autres extraits de Littérature gourmande

    0 commentaire Pin it! Lien permanent
  • Dentelle de cookies

    Imprimer Catégories : Desserts

    C'est en flânant du côté de chez Scherneel que j'ai découvert ces petits délices. C'est d'abord parti d'un contresens : de ses ça, de délicieux petits gâteaux dodus aux flocons d'avoine... Quelle ne fut pas ma surprise - et mon désespoir - lorsque je découvris dans mon four que les petits tas façonnés délicatement devenaient une grande flaque !

    Le coeur gros, je sortis mes plaques du four et les laissai un peu dédaigneusement refroidir toutes seules, comme de pauvres choses. Puis, une fois tiédies, je me mis en devoir de les débiter en esquisse de gâteaux. Et puis j'ai présenté mon plat au goûter... Et ça a fait un tabac !

    Oh, bien sûr, cela n'avait rien de cookies, c'était plutôt plutôt un genre de nougatine, mais délicieusement fondante, légère et croustillante ! Et là, je suis retournée à l'intitulé de Scherneel : bien sûr, "lace", c'était dentelles ! Voici donc cette :

    DENTELLE DE COOKIES

    Pour une vingtaine de portions :

    • 115 g de beurre demi-sel
    • 130 g de cassonade
    • 2 cuillères à soupe de farine
    • 2 cuillères à soupe de lait
    • 150 g de flocons d'avoine
    • une cuillère à café de poudre de vanille

    Faire ramollir le beurre et le battre avec le sucre jusqu'à obtenir une texture crémeuse.

    Ajouter ensuite la farine, le lait, la vanille et les flocons d'avoine et bien mélanger.

    Préchauffer le four à 180° (th 6) et faire de petits tas de pâte sur une tôle en papier sulfurisé. Enfourner pour dix minutes environ.

    Lorsque les gâteaux sont cuits et refroidis, séparer les morceaux (ou casser la grande plaque !).

    avoine

    Remarques :

    • J'ai opté pour du beurre demi-sel, ce qui évite le côté "trop sucré" et équilibre l'ensemble.
    • Les flocons d'avoine apportent une vraie originalité.
    8 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Policiers

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    B comme ...

    G comme ...

    L comme ...

    M comme...

    N comme...

     

    R comme ...

    T comme ...

     

    V comme ...

    3 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Index des recettes à la cocotte-minute®

    Imprimer Catégories : Index

    D'accord, d'accord, cocotte-minute® est une marque déposée. Voici donc toutes les recettes réalisées en cuisson sous pression...

    B

    C

    E

    P

    R

    S

    1 commentaire Pin it! Lien permanent
  • Il n'y a pas de grandes personnes (A. DE SAINT-ANDRE)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    Voilà bien le livre le plus décevant qu'il m'a été donné de lire depuis longtemps !

    Il_n_y_a_pas_de_grandes_personnes

    Cela commençait pourtant bien. Je dirai même tambour battant :

    Déjà trop grandes pour être des petites filles, mais pas encore assez vieilles pour être des jeunes filles, nous étions à l'âge où on lit. Délaissant les bibliothèques rouge et or, rose ou verte, nous dévorions tout papier imprimé sans images, surtout les livres de poche, faciles à planquer sous les bureaux pendant les cours. Il ne s'agissait pas, bien sûr, d'oeuvres au programme, mais de bouquins qui arrivaient par la bande, par les copines ou leurs grandes soeurs. Plus ils étaient gros, mieux c'était. Les sagas familiales ou les pavés dits "romantiques" avaient la cote. Avec Zola. Autant en emporte le vent et les Rougon-Macquart étaient les deux mamelles de la lecture ; les Jalna et Boris Vian, ensuite. Les Misérables en outsider. Il y avait aussi des filles qui ne lisaient pas, mais on n'était pas non plus obligées de leur parler.

    Ces lectures dévorantes entraînaient des échanges, des prêts, mais rarement des discussions au-delà du qualificatif génial. Tout était bien, vachement bien même, et il était impensable de critiquer, même un prétendant idiot de Scarlett O'Hara. On lisait à toute allure, en accélérant dans les tournants ; on prenait des livres comme on prend le train.

    Et nous foncions ainsi, à toute vitesse, à côté de la littérature ; ça aurait pu durer longtemps.

    Alix de SAINT-ANDRE, Il n'y a pas de grandes personnes, Gallimard, 2007.

    Ce premier chapitre, décrivant d'un ton alerte et plein de drôlerie, les rencontres d'Alix de SAINT-ANDRE avec :

    1. la littérature

    2. une enseignante hors-pair

    3. Malraux

    4. les copines parisiennes

    5. Proust

    crée l'illusion : on croit que tout sera comme ça... Le problème, c'est qu'une fois passés les quatre premiers chapitres, c'est-à-dire arrivé à la page 95, cela se corse. La narratrice se met en devoir de nous raconter sa vie (journaliste, puis chroniqueuse-télé chez Jérôme Bonaldi et enfin auteurs de livres divers et variés), tout en entremêlant ça de réflexions sur les vies et oeuvres respectives de Malraux, bien sûr, Proust, Chateaubriand, Rousseau et même Saint Augustin ! "Je n'avais pas la vocation", écrit-elle page 98 pour justifier de n'avoir pas présenté l'Agrégation de Lettres. Et bien disons qu'elle se rattrape ! Alix de SAINT-ANDRE n'hésite pas à exhumer son mémoire de maîtrise (Les Antimémoires : une anti-Recherche du Temps perdu ?) qui lui valu une mention Très bien, nous précise-t-elle modestement et à reprendre en long et en large les manuels scolaires pour en extraire la substantifique moelle en lui redonnant un ton plus "djeune" : " Les coeurs secs ! Les scélérats ! Le vilain Voltaire !"

    Le livre compte 411 pages. C'est long. Même si le name-dropping fonctionne à fond et que l'auteur nous détaille ses complicités avec Florence (Malraux), Françoise (Giroux), à ne pas confondre avec la Françoise de Florence (Sagan), on se surprend à survoler les pages, où les citations des auteurs sus-cités sont de plus en plus longues, et on s'attarde sur de petites choses que je n'aurais jamais cru trouver dans la collection blanche, ainsi : "J'intervenais après la pose, prise dans cette charmante impasse fleurie et pavée, dans la seconde partie..." page 309 ou encore, page 313 "il racontait des anecdotes d'une voix théâtrale et onctueuse, la tête en arrière, avec un rien de pause que sauvait une rondeur enfantine..." Ils n'auraient pas des problèmes avec les homonymes, chez Gallimard ?

    Bref, ne vous fiez pas à la quatrième de couverture : " Malraux et moi, ce fut une grande, histoire, et j'aimerais trouver pour en parler aujourd'hui les accents de ma passion d'alors, qui exaspéra souvent mes amis les plus intimes, et fit rigoler les autres. J'éprouve la même difficulté que les gens qui racontent un premier amour. Je l'aime toujours, bien sûr, mais mon cœur ne fait plus un bond en voyant ses photos, mes joues ne se mettent pas en feu à chaque fois que j'entends prononcer son nom, mon cœur n'est pas "brûlant dans ma poitrine" quand je parle de lui. C'est un peu poussiéreux ; cela devrait me rassurer, mais m'attriste, en réalité.
    Reste toujours sa voix. Je ne peux pas l'entendre sans que mon poil se hérisse, et que ma gorge se noue.
    Il est mort, bien sûr, mais le fait qu'il fût vivant n'a jamais eu une très grande influence sur note vie commune. "
    Depuis un coup de foudre lors d'une dictée par un gris matin d'automne dans un collège du Maine-et-Loire, sa folle passion a conduit Alix de Saint-André à toute sorte d'extrémités. Pour l'amour de Malraux, elle a acheté des chats de gouttière, appris la grammaire espagnole. visité la Bosnie en guerre, organisé une campagne télévisée, péroré à la chaire d'universités new-yorkaises, tenté un acrobatique ménage à trois avec Proust, traqué sa trace chez Chateaubriand, assassiné Rousseau, poursuivi toutes ses femmes d'une jalousie féroce et même kidnappé sa fille dans les pages d'un roman. Jusqu'au jour où elle s'est retrouvée face à face avec Florence, la véritable fille de son héros...

    Écrivain, Alix de Saint-André a été journaliste de presse écrite (Le Figaro Magazine, Elle) et de télévision à Canal +. Après un polar noir, un essai de théologie angélique, un roman sur le Panthéon et une hagiographie de sa nounou, Il n'y a pas de grandes personnes est son cinquième livre. Mélangeant souvenirs, réflexions et citations, il appartient à ce nouveau genre littéraire que Malraux avait baptisé " machin ". "

    C'est un leurre...

    4 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Pak-choï (ou chou chinois) caramélisé et poulet laqué

    Imprimer Catégories : Légumes

    L'autre soir, dans le panier des Bios de Feuilly, il y avait ça :

    Pak_choi

    Bien évidemment, les naïfs se sont exclamés : "Oh, des blettes !" Et les autres, les rôdés au truc, ont pensé : "Trop simple. Ça doit être autre chose." Effectivement, La confirmation arriva : c'était du chou chinois. Sauf que, pour moi, le chou chinois jusqu'à présent, c'était ce chou de couleur blanche et de forme oblongue, à manger aussi bien cru que cuit. Naïve que j'étais ! Une brève recherche sur la Toile m'en apprit plus...

    D'abord il y a chou chinois et chou chinois. Le chou chinois porte le joli nom savant de brassica rapa et il se présente sous deux formes :

    • le chou de Pékin, ou brassica rapa pekinensis, autrement dit le Pé-tsaï
    • le chou chinois, ou brassica rapa chinensis, autrement dit le Pak-choï

    En l'occurrence, nous avions ici affaire à un véritable chou chinois, c'est-à-dire un pak-choï. Ça ressemble à des blettes et c'est une excellente source de potassium et de vitamine A. Sauf que pour le préparer, même on m'avait assuré que braisé, avec du fromage, ce serait excellent, cela m'emballait moyen. J'ai donc opté pour du plus dépaysant et je l'ai servi avec des cuisses de poulet laquées à ma façon. Voici donc le :

    PAK-CHOÏ CARAMELISE ET POULET LAQUE

    Pour 4, il faut :

    • 800 g de pak-choï
    • 4 cuisses de poulet coupées en deux
    • 2 gousses d'aïl
    • une cuillère à café de gingembre en dés
    • 50 cl de bouillon de volaille
    • une cuillère à soupe de miel
    • 3 cuillères à soupe de sauce Kikkoman
    • 2 cuillères à soupe de citron
    • 3 cuillères à soupe d'huile neutre
    • huile d'olive

    Faire mariner le poulet dans l'huile, le citron, la sauce Kikkoman et le miel.

    Séparer les feuilles des tiges et couper ces dernières en deux dans la longueur puis en morceaux (environ quatre par tige).

    Laver feuilles et côtes.

    Verser une cuillère d'huile d'olive dans la poêle et faire revenir l'ail écrasé et le gingembre. Au bout de quelques minutes, ajouter les côtes et laisser cuire quelques instants.

    Recouvrir du bouillon de volaille et faire cuire une dizaine de minutes en couvrant.

    Ajouter les feuilles, saler et poivrer et laisser de nouveau mijoter à couvert pendant une dizaine de minutes.

    Commencer à faire cuire doucement le poulet dans une poêle en l'arrosant régulièrement de la marinade.

    Découvrir le chou et utiliser régulièrement le bouillon pour délayer la marinade et empêcher que le poulet ne brûle.

    A la fin de la cuisson du poulet, verser le chou et le reste du bouillon dans la poêle. Laisser les parfums se mélanger durant cinq minutes et servir.

    Chou_chinois

    Remarques :

    • Le riz blanc est une affreuse concession aux enfants : "Tu manges des légumes ET du riz !"
    • La saveur du pak-choï ainsi mijotée se révèle très douce, alors que simplement cuit au bouillon, c'est un peu "wild", il faut bien l'avouer...
    10 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Spaghettis persil-anchois aux crevettes sautées

    Imprimer Catégories : Poissons

    Parfois, on a la flemme. Flemme de sortir acheter de quoi manger ce midi, flemme de préparer moult produits... Mais ça n'empêche pas d'avoir envie de quelque chose de bon. Et de rapide. Alors, on file au congélateur, on en ressort un sachet de queues de crevettes Black Tiger achetées lors d'une visite chez Paris Store et on verse tout ou partie du sachet dans une passoire. On décongèle à l'eau chaude, on fait mariner pendant que l'eau des pâtes chauffe, on prépare les anchois et le persil et hop, à peine le temps de boire un verre de blanc que tout est prêt ! Voici donc les :

    SPAGHETTIS PERSIL-ANCHOIS AUX CREVETTES SAUTÉES

    Pour 4, il faut :

    • 800 g de crevettes
    • 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • 2 cuillères à soupe de jus de citron jaune
    • 2 cuillères à soupe de jus de citron vert
    • 3 gousses d'ail
    • un bouquet de persil
    • une dizaine d'anchois
    • 400 g de spaghettis

    Décongeler les crevettes et les égoutter.

    Préparer la marinade en mélangeant les jus des deux citrons et deux cuillères à soupe d'huile d'olive. Écraser l'ail épluché et verser les crevettes. Bien mélanger pour qu'elle s'imprègnent.

    Faire cuire les pâtes.

    Laver et ciseler le persil. Rincer les filets d'anchois et les égoutter.

    Dans une poêle, faire chauffer la dernière cuillère d'huile d'olive et y faire revenir le persil et les anchois coupés en morceaux.

    Lorsque les pâtes sont cuites, les verser dans la poêle puis garder au chaud dans la casserole qui a servi à la cuisson des pâtes.

    Essuyer la poêle et y faire revenir les crevettes avec leur marinade en remuant sans arrêt. Saler et poivrer à convenance.

    Crevettes_p_tes

    Remarques :

    • Un menu express qui satisfait tout le monde !
    • Préférer des crevettes crues qui cuiront en s'imprégnant des parfums de la marinade.
    9 commentaires Pin it! Lien permanent