"Même au siècle prochain j’en parlerai encore..."
Adieu nuits tendres adieu caresses adieu lait à l’amande
Adieu relative allégresse de prendre un café ensemble
B. Biolay
Magique, tout simplement... Et l'album vient de sortir !
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Adieu nuits tendres adieu caresses adieu lait à l’amande
Adieu relative allégresse de prendre un café ensemble
B. Biolay
Magique, tout simplement... Et l'album vient de sortir !
Dans mon panier AMAP, il y avait de jolis petits choux-fleurs. Sauf que... avec ce temps, je sature de la béchamel, donc exit le gratin de chou-fleur, et pas franchement envie de le manger en crudité tant que le soleil ne sera pas de retour. Restait le soufflé. L'idée était bonne, il a été très apprécié... Voici donc le :
SOUFFLE DE CHOU-FLEUR
Pour 8 ramequins, il faut :
Version Thermomix :
Laver le chou-fleur et le faire cuire avec l'eau, le lait et le gruyère pendant quinze minutes à 100°, vitesse 2.
Préchauffer le four à 220°. Beurrer les moules.
Saler, poivrer, muscader et incorporer à la préparation les jaunes d'oeuf ; mixer vingt secondes vitesse 9.
Battre les blancs en neige ferme et les incorporer au mélange. Verser dans les moules et enfourner pour une petite vingtaine de minutes, en baissant le four à 220°.
Servir sans attendre.
Remarque :
Pour une version non Thermomix, rallongez les temps de cuisson et utilisez un mixer !
... et quelques instantanés :
Monaco sous le soleil
Ricochets sur la plage de Ventimille
Antibes et ses remparts
Musée Picasso
Shopping gourmand...
Il y a deux Stephen King : l'auteur de romans gore et l'autre. L'autre, c'est un génial romancier, doté d'une imagination hallucinante, capable de construire les intrigues les plus complexes, les plus inextricables, les plus abracadabrantesques, et capable de vous faire croire que tout est vrai. Puisque le héros, c'est lui, un homme un peu désenchanté, un peu en retrait, souvent écrivain en devenir, et que tout cela créé le vertige et la magie.
2011. Jake Epping exerce la profession de professeur d'anglais à Lisbon Falls dans le Maine et accède à la requête d'un ami mourant prénommé Al Templeton : empêcher l'assassinat de John Fitzgerald Kennedy. Le retour dans le passé lui sera possible en se rendant dans le restaurant dont son ami est le propriétaire et où se trouve une fissure temporelle transportant quiconque s'y aventurant en 1958.
Ce dernier opus, 22/11/63, ne faillit pas à la règle : un postulat fantastique (et si l'on pouvait voyager dans le temps ?), des situations glauques (à changer en allant dans le passé) et... l'effet-papillon ! Car peut-on changer son monde sans changer le monde ? Et quelles sont les conséquences ?
C'est toute la question que pose ce roman, et la réponse est éblouissante.
Toutefois, fidèle à la réputation "gourmande" de ce blog, c'est un extrait dans cette ligne que je vous livre :
Il a désigné le journal de la tête. « Ça vous suffira ou je vous sers un soda à la fontaine ?
– Tout ce que vous avez frais, n'importe qui, sauf du Moxie », me suis entendu répondre.
Frank 1.0 a souri. "Ça, j'ai pas encore, fils, mais qu'est-ce que vous diriez d'une bière de racinette à la place ?
– Ma foi." C'était tentant. J'avais la gorge sèche et la tête en feu. Il me semblait que j'avais la fièvre.
"Cinq ou dix ?
– Je vous demande pardon ?
– La bière : cinq ou dix cents ?"
Il l'a prononcé avec l'accent du Maine : biiyèh. "Oh. Disons dix.
– Eh bien, disons que vous avez dit juste."
Il a ouvert un congélateur à crème glacée et en a sorti une tasse givrée de la taille d'un pichet à limonade. Il a rempli un robinet et j'ai senti l'odeur aromatique et forte de la bière de racinette. Il a raclé la mousse sur le dessus à l'aide d'un manche de cuillère en bois, a terminé de la remplir et l'a posée sur le comptoir.
— Et voilà pour vous. Ça fera dix-huit cents avec le journal. Plus un penny pour le gouverneur."
Je lui ai tendu des dollars d'époque d'Al et Franck 1.0 m'a rendu la monnaie.
J'ai siroté la bière à travers la mousse et, quelle surprise ! Elle était ronde. Savoureuse de bout en bout. Je ne sais comment l'exprimer mieux que ça. Ce monde révolu des années 50 dégageait une odeur pire que ce que j'aurais imaginé, mais il avait une saveur incomparable.
"Cette bière est délicieuse, j'ai dit."
Stephen KING, 22/11/63, 2013
Un autre extrait ici
C'est le retour du gâteau aux pommes, un de mes fétiches. Celui-ci se décline à l'envie (pommes, poires ou les deux) et il offre surtout l'avantage de se faire de 2 manières : la version Thermomix, nette et sans bavure, ou la version classique. Je vous propose la classique, sachant que l'autre version consiste à tout mettre dans le bol et mélanger... Voici donc le :
GATEAU MARIE-LOUISE
Pour 6-8, il faut :
Beurrer un moule rond et faire préchauffer le four à 200°.
Mélanger la farine, la levure, l'huile, le sucre, le lait et deux oeufs. Verser la pâte obtenue dans le moule.
Peler et couper en tranches plus ou moins fines selon votre goût les pommes et en recouvrir la pâte.
Saupoudrer abondamment de sucre.
Mélanger le beurre et l'oeuf restant et verser sur les pommes.
Enfourner pour une demi-heure, à 180°.
Remarque :
Bon, en fait, c'est "Gâteau Marie-Christine", si vous feuilletez Envie de desserts, mais l'intention y est !
... Voici le hors-sujet du week end : ma dernière découverte beauté, les produits CODAGE.
Disons-le tout de suite, j'ai adoré le principe : de la cosmétique sur mesure, pour vous et rien que pour vous. On complète un questionnaire et on se voit proposer trois formulations de sérums, un pour le visage et un pour les yeux, selon votre budget, et la même chose en compléments alimentaires. À cela s'ajoute une crème de nuit véritable doudou, une crème de jour et d'autres sérums, saisonniers ou non. À première vue, cela peut sembler plus cher - notamment qu'en grande surface - sauf que les produits sont affaitement adaptés, fabriqués à la commande, sans parabènes et non testés sur les animaux. N'hésitez pas à venir les découvrir en cliquant ICI.
J'ai la chance de disposer d'osbcurs réseaux qui me permettent d'obtenir des produits de qualité pour un coût (légèrement) moindre que ne m'en coûteraient les filières traditionnelles. Ainsi, pour les fêtes, j'ai pu disposer d'un magnifique chapon de Bresse de presque quatre kilos qui ne demandait qu'à être dégusté, après avoir été préparé avec tout le respect qu'il demandait. Voici donc le :
CHAPON RICHEMENT FARCI
Pour une douzaine de convives, il faut :
Faire revenir les croûtons de pain dans un peu (beaucoup ?) de graisse de canard, puis égoutter et réserver.
Mixer le pain de mie. Concasser les noix
Hacher l'oignon, l'ail et le persil. Les incorporer aux hachis de porc et de veau en n'hésitant pas à y mettre les mains. Saler et poivrer puis ajouter les noix.
Toujours armé de vos mains, intégrer la mie de pain, le porto et les oeufs.
Faire rissoler quelques instants les éclats de foie gras (ceux de P... sont parfaits, et en plus, saisis encore congelés, ils restent en forme). Penser à conserver la graisse rendue.
Ajouter à la farce le foie gras et les croûtons et mixer le tout intimement. Ajouter un peu de quatre-épices si vous aimez, ajuster l'assaisonnement si besoin.
Farcir le chapon de cette farce et coudre la bête pour éviter qu'elle ne s'échappe (la farce, pas le chapon...).
Laisser l'ensemble reposer au frais pendant une bonne demi-journée, pour que la bête s'en imprègne.
Trois heures avant la dégustation, passer à la cuisson : faire préchauffer le four à 180°. Badigeonner la bête de graisse de canard et de celle rendue par le foie gras.
Enfourner en baissant le thermostat à 160° et en mettant l'animal sur un côté. L'arroser de sa graisse toute les dix minutes environ, et ce pendant les 2h30 à 3h de cuisson.
Au bout de 45 minutes, le retourner de l'autre côté puis, après le même temps (soit une heure et demie), le poser sur le dos. Biasser jusqu'à 150° et arroser, arroser, arroser de la graisse rendue.
"Vous venez voir l'écrivain ? Méfiez-vous, c'est décevant... C'est comme si après avoir mangé le foie gras vous rencontriez l'oie en personne." A. KOESTLER
Remarques :
Il y a des classiques qui sont des valeurs sûres. Le flan aux oeufs est de ceux-là... Quand en plus, c'est ultra facile à réaliser, il n'y a pas de raison de se priver - ou d'ingurgiter un erzatz pâteux acheté en boutique. Voici donc le :
FLAN PATISSIER
Pour 6, il faut :
Porter à ébullition le lait et la crème avec la gousse de vanille fendue.
Chemiser un moule avec la pâte feuilletée. Faire préchauffer le four à 210° (thermostat 7).
Battre les jaunes d'oeufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la farine petit à petit.
Verser le lait bouillant sur les oeufs et mélanger avant de remettre le tout dans la casserole et de laisser cuire jusqu'à ce que le mélange nappe la cuillère.
Verser l'appareil dans le moule et enfourner pour une trentaine de minutes, à 180° (thermostat 6).
Remarques :