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Ma Cuisine rouge - Page 7

  • En ce jour de Fête des Mères...

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    ... j'avais envie de rendre hommage à l'un des plus beaux livres (voire le plus beau ?) de cette année, celui de Delphine de VIGAN :

    lattès,maternité,relations mère-fille,folie

    "Sans doute avais-je envie de rendre un hommage à Lucile, de lui offrir un cercueil de papier - car, de tous, il me semble que ce sont les plus beaux - et un destin de personnage."

    Une couverture sublime, une chanson de Bashung, une histoire qui commence comme celle d'une famille française dans les Trente Glorieuses et qui se termine au bord du précipice, un livre splendide.

    Toujours dans les relations mère-fille, en littérature jeunesse, le roman de Maryvonne RIPPERT qui vient d'obtenir le Prix des Incorruptibles : Métal Mélodie

    Et mon classique de ce jour, le texte de Geneviève BRISAC, extrait de 52 ou la Seconde Vie

    Bonne Fête des mères !

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  • Terrine pour 12 !

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    Les beaux jours, les repas pris en nombre, et, toujours, la recherche d'une entrée un peu raffinée, mais qui cependant ne vous tienne pas enchaînée aux fourneaux. la solution magique, c'est la terrine : préparée la veille, démoulée au dernier moment, elle fait toujours son petit effet. Si en plus, on la garnit de saumon, crevettes et Saint Jacques, alors là... Voici donc la :

    TERRINE DE SAUMON, CREVETTES ET SAINT JACQUES

    Pour 12, il faut :

    • 400 g de crevettes
    • 600 g de saumon frais
    • 6 Saint Jacques
    • 6 blancs d’œufs
    • sel et poivre
    • 50 cl de crème liquide entière
    • un pot moyen de crème fraîche épaisse
    • de la ciboulette ciselée
    • une échalote
    • 2 dose de safran en poudre

    Laver et décortiquer les crevettes. Enlever la peau du saumon. Escaloper les Saint Jacques en deux ou trois morceaux selon la taille.

    Faire chauffer un bain-marie au four à 180°C. 

    Couper 400 g de saumon en cubes et mettre une dizaine de crevettes de côté.

    Dans le mixeur (ou Thermomix, l'idéal), mixer le saumon, les crevettes, ajouter le sel et le poivre, l’échalote. 

    Ajouter à ce mélange les blancs d’œufs et re-mixer rapidement.

    Verser la préparation dans un saladier puis ajouter la crème fraîche et les herbes ciselées, ainsi que le safran et les cubes de saumon. 

    Verser dans un moule à terrine préalablement huilé le tiers de la préparation. Déposer les crevettes à la surface, puis recouvrir d'un tiers de préparation.De la même manière, déposer les Saint Jacques. Recouvrir du reste de la préparation.

    Enfourner pour une cinquantaine de minutes à 180°C.

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    Remarques :

    • Si vous ne vous sentez pas une âme de poissonnier, demandez donc au vôtre d'enlever la peau des pavés de saumon...
    • Choisissez de préférence un moule à terrine en pyrex ou - mieux -  en céramique.
    • Vous pouvez ajouter un trait de Tabasco.
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  • "Il va y avoir du sport..."

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    La rumeur gronde, tous les gars sont de sortie
    On sort de l'ombre, faites chauffer les amplis
    Pour donner un peu d'air, c'est clair, c'est clair
    La route est longue à c'qu'on dit
    Pour plaire au monde et à n'importe qui
    On sort les flashes pour n'importe quelle tache
    La colère monte et les mecs se lâchent
    Il va y avoir du sport...

    Silmarils - Va y avoir du sport, 2003


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  • La France avait toujours été composée d'étranger (...)et notre géographie est la seule coupable (P. RAMBAUD)

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    La France avait toujours été composée d'étrangers. Nous vivons à l'extrémité occidentale du gigantesque continent eurasien et notre géographie est la seule coupable : si les envahisseurs s'arrêtent chez nous c'est qu'au-delà il y a la mer. Or, les grands migrateurs germaniques, slaves ou turco-mongols du Vème siècle n'étaient pas des marins mais des cavaliers nomades ; ils traînaient après eux leurs familles, leurs sorciers, leurs chariots malcommodes, leurs troupeaux de boeufs et de chevaux. Ils s'installèrent dans nos provinces pour s'y enraciner. Alamans de Strasbourg, Wisigoths de Narbonne, Francs de Lille et Burgondes savoyards, voilà nos identités prises à leur source, mais ce fut par la culture qu'elles se fondirent aux dimensions du continent pour nous unir. Ouvrez un atlas historique et cherchez les cartes politiques. Elles ratatinent nos nations en puzzle. Étudiez plutôt ces cartes qui nous parlent de la diffusion des arts et des marchandises ; l'art roman s'étala de Winchester à Cefalu, il courut de Trondheim au nord à Salamanque au sud, Bordeaux à l'ouest, Zsambek à l'est. Il en fut de même pour l'expansion du gothique, et le rayonnement du baroque rassembla plus tard les villes devenues nos capitales. Quant aux foires médiévales, elles se tinrent en même temps à Novgorod, Francfort ou Troyes. Au siècle de Voltaire l'Europe fut française et la France cosmopolite. L'Ecossais Law devint ministre à Paris, Beaumarchais allait imprimer à Amsterdam, des livres de Diderot parvinrent en Amérique du Sud dans le double-fond d'un tonneau de harengs. Voici des Auvergnats en Castille, des Savoyards en Autriche et des Allemands sidérurgistes en Angleterre. En Suède, des Wallons travaillaient le fer. Mozart découvrit la musique italienne à Londres. Une colonie d'Irlandais s'implanta à Cadix et quarante mille Allemands en Ukraine...

    Patrick RAMBAUD, Quatrième Chronique du règne du Nicolas 1er, 2011.

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  • Une heureuse découverte : un nouveau magazine

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    Alors que je farfouillais parmi les couvertures des revues qui s'étalaient devant moi, j'ai fait une jolie découverte : Paprika.

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    Un magazine qui alliait deux de mes passions : la cuisine et les voyages. Et, le hasard faisant bien les choses, le premier numéro consacrait un long dossier à Lisbonne, la ville où nous étions le mois dernier ! C'est donc avec plaisir que j'ai retrouvé des photos ensoleillées qui rappelaient furieusement les nôtres, des gourmandises salées (ah, la Conserveira de Lisboa) et sucrées (les pasteis de Belem - avec la recette !), des rencontres...

    Mais le reste du magazine n'en était pas moins intéressante : entretien avec Antoine de Maximy, rendez-vous gourmands, bref, j'ai passé un excellent moment à feuilleter les pages de ce magazine que je ne peux que vous conseiller (prix de vente : 5€ - abonnement à 25 et Paprika s'engage à reverser 5€ à Action contre la faim) !

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  • En attendant le biopic sur Cloclo...

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    Il y avait déjà cette pépite, découverte grâce à Mathieu NOEL :

    Il y a maintenant cette version qui dépote :

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  • "Vous êtes-vous jamais demandé ce que vaut une vie humaine ?"

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    "Mon mari, Andrius, dit que le mal gouvernera le monde jusqu’à ce que les hommes et les femmes de bonne volonté se décident à agir. Je le crois. Ce témoignage a été écrit pour laisser une trace ineffaçable et tenter l’impossible : parler dans un monde où nos voix ont été éteintes. "

    Ne manquez pas ce roman poignant et inoubliable dont je parle ICI.

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    "Lina est une jeune lituanienne comme tant d'autres. Très douée pour le dessin, elle va intégrer une école d'art. Mais un nuit de juin 1941, des gardes soviétiques l'arrachent à son foyer. Elle est déportée en Sibérie avec sa mère et son petit frère, Jonas, au terme d'un terrible voyage. Dans ce désert gelé, il faut lutter pour survivre dans les conditions les plus cruelles qui soient. Mais Lina tient bon, portée par l'amour des siens et son audace d'adolescence. Dans le camp, Andrius, dix-sept ans, affiche la même combativité qu'elle"

    Après plusieurs voyages en Lituanie où elle a interviewé des historiens, des psychologues et des rescapés du Goulag, Ruta Sepetys a écrit ce roman inoubliable.

     

    - Je ne vois pas ta mère travailler la terre...
    - Non, répondit Andrius en se penchant vers moi. [...] Et sais-tu pourquoi ?[...]
    Parce qu'ils l'ont menacée de me tuer si elle n'acceptait pas de coucher avec eux. Et le jour où ils seront fatigués d'elle, rien ne les empêchera de me tuer si ça leur chante. Dis-moi un peu, Lina, que ressentirais-tu si ta mère pensait qu'elle devait se prostituer pour te sauver la vie ? [...] A ton avis, que ressentirait mon père s'il savait ça ? Et que ressent ma mère quand elle doit coucher avec les gens qui ont assassiné son mari ?

    Ruta SEPETYS, Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre, 2011.

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  • Escapade lisboète

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    0.jpgParce qu’envie de changer d’air, de voir monter la température au dessus de zéro et de flâner, comme ça, pour rien, à travers des ruelles tortueuses ou encore traîner au bord de l’eau à la regarder filer, nous nous sommes offert une escapade de quelques jours à Lisbonne.
    Après des jours passés à guetter le thermomètre stagnant désespérément au-dessous de zéro, quel réconfort d’arriver sur un ciel bleu Klein et d’apercevoir, au loin tandis qu’on survole la ville, le pont Vasco de Gama qui élance sa silhouette sur le Tage !

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    « Première visite à Lisbonne ? » nous demande Nuno, notre hôte lisboète venu nous récupérer pour nous emmener dans sa chambre d’hôte. Nous acquiesçons, encore tout étourdis par la lumière matinale.
    « Alors il faut que je vous montre un peu la ville ! »

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    Et nous voilà partis à l’est, vers le Parc des Nations, ancienne zone industrielle métamorphosée en nouveau quartier ultra moderne lors de l’Exposition de 1998. Les bâtiments défilent, le soleil brille sur les vitres, les rues sont aérées, cela respire.
    Car Lisbonne est une ville de respiration. De part sa situation d’abord, au bord du Tage, entièrement tournée vers la mer, cet océan que les Portugais dominèrent pendant des siècles. De part son architecture ensuite, avec ses bâtiments jamais trop hauts, où le ciel reste omniprésent et où les couleurs chatoient. De part ses gens enfin, ouverts, accueillants, serviables, toujours prêts à vous venir si vous semblez hésiter sur une direction ou un arrêt de tramway.
    Un dimanche à Belém, tous les guides nous le conseillaient. Or nous étions justement dimanche et, après avoir posé nos bagages et savouré un premier petit déjeuner local  - bolo de arroz(délicieux gâteau à la farine de riz) et café au lait -  avec notre hôte qui nous présenta sa ville et «son » programme culturel, nous nous sommes engouffrés dans le premier tramway pour grimper jusqu’à Belém.

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    Nous l’avons abordée par l’eau, suivant le fil du Tage : le monument des Découvreurs d’abord, avec sa forme de caravelle et Vasco de Gama à la proue, ce Padrão dos Descobrimentossurnommé ironiquement « Poussez pas derrière ! » par les moins fans de l’architecture salazariste, puis la fameuse Tour de Belém, construite au début du XVIème siècle pour garder l’entrée du port de Lisbonne, à l’origine au milieu du Tage… avant de se retrouver au bord après le tremblement de terre de 1755 !

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    Après un petit passage par le musée Berardo et sa somptueuse collection de plus de huit cents œuvres, nous dépassons le musée de la Marine pour découvrir le Monastère des Hiéronymites, l’église Santa Maria et le tombeau de Vasco de Gama. Et bien évidemment nous ne quitterons pas Belém sans aller déguster les fameux pasteis de Belém, tout tièdes, saupoudrés de sucre et de cannelle – un délice !

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    Le lendemain, nous partons avec Nuno en excursion autour de Lisbonne : au programme, Sintra, Cascais et la côte atlantique. Nous commençons par la ville de Sintra, ses palais et ses travesseiros, délicieux rouleaux de pâte feuilletée fourrés à la crème d’amande  servis chaud et qui fondent en bouche, avant de monter au Palais de Pena, palais magique de conte de fées, puis de se perdre dans les jardins du palais de la Regaleira, où l’on a joué au Club des Cinq explorant les souterrains avec nos torches !

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    Une halte dans un petit village de la côte pour y déjeuner sur le pouce d’une soupe et d’un sandwich aux oignons fondants,

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    et c’est le départ vers le Cabo da Roca, point le plus à l’ouest du continent européen, « l'endroit où la terre s'arrête et où la mer commence ». (Camoes). C’est ensuite la bouche de l’Enfer (Boca do inferno) puis la plage de Cascais.

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    Le troisième jour, nous entrons enfin dans Lisbonne – comprendre le vieux Lisbonne. Dans un tramway bringuebalant, qui chaloupe au fil des ruelles escarpées,

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    nous arrivons dans le quartier de l’Alfama et le château Saint George (Castelo de São Jorge), avec un magnifique point de vue sur la ville. Nous allons passer la journée à nous perdre dans le labyrinthe des multiples quartiers de la ville, à admirer les maisons dedans-dehors avec leurs azulejos, à emplir nos yeux de ce blanc, ce bleu, ces couleurs vives, et à adopter le rythme nonchalant de ceux qui y vivent. Sans oublier de déjeuner dans une petite taverne et de nous régaler de bolinhos de bacalhau(croquettes de morues)…

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    Le dernier jour arrive et nous l’avons réservé pour le Parc des Nations. Après l’ancien, le nouveau. Là, constructions audacieuses, fontaines apaisantes, oceanorium magique, tout rayonne sous le soleil.

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    Jeux de lumière, jeux d’eau, ce quartier pensé comme novateur et écologique est une vraie réussite, réussissant à capturer l’identité maritime de Lisbonne ainsi que sa modernité. J’ai personnellement gardé un petit faible pour les deux immeubles en forme de bateaux, hommage à deux des caravelles de Vasco de Gama, les tours Saint Gabriel et Saint Raphaël…

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    Cinquième jour, il est neuf heures. Ce matin, le ciel, comme les autres jours, reste obstinément bleu. Et l’avion s’envole. Comment on dit nostalgie en portugais, déjà ?

    Sites :

    Et si vous cherchez à louer un appartement, une chambre d'hôte, avec un guide enthousiaste et passionné par sa ville - parlant de surcroît parfaitement le Français - n'hésitez pas et contacter Nuno Baptista sur son site.

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  • L'Ecole est finie... et ce n'est pas joli !

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    Il y a eu Matin brun, de Franck PAVLOFF, Révoltez-vous de Stéphane HESSEL, L’Ecole est finie d’Yves GREVET s’inscrit dans la droite ligne de ces ouvrages, petits opuscules invitant à ne pas rester passifs face au présent.

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    Le court – très court (45 pages) – roman d’Yves GREVET fait froid dans le dos par son efficacité et sa lucidité. La société qu’il dépeint, gouvernée par l’argent et constituée d’injustices, où seuls les plus forts – entendre les plus riches – survivent, est d’une troublante actualité et ne peut qu’interroger chacun sur ce qu’il attend de l’avenir.  
    Dans ce monde de 2028, on ne sait plus ce qu’est un livre – on ne connaît que les catalogues des magasins – et on doit faire partie des heureux gagnants de la loterie qui auront le droit de se faire soigner les dents. Heureusement, il existe, bien cachées, des lieux de résistance : les « écoles du maquis », où d’anciens instituteurs à la retraite enseignent « comme autrefois » dans l’échange et l’ouverture d’esprit, où l’on apprend l’histoire qui aide à mieux comprendre d’où l’on vient et où l’on arrive. Mais ces écoles sont traquées et les enfants quoi les rejoignent doivent couper les ponts avec leurs familles…
    L’Ecole est finie est un livre à lire d’urgence, à relire, à méditer et à faire circuler sans attendre. Avant que…
    Au moment de nous mettre au lit, ma petite sœur me raconte en faisant la moue qu’aujourd’hui elle a encore perdu à la « tombola des soins dentaires » et que ma mère lui a annoncé qu’elle devrait donc aller chez Solange la « bricoleuse » pour faire soigner ses caries. Elle a peur de souffrir car la guérisseuse n’utilise pas d’anesthésiant. Je me rappelle qu’à l’âge de neuf ans j’étais moi aussi allé chez le dentiste des pauvres, le seul dont les soins sont remboursés. Ma mère et moi étions arrivés très en avance pour être sûrs d’avoir un numéro. Ensuite, le dentiste avait fait tourner sa roue pour désigner les dix malades qui auraient le droit d’être soignés. Ce jour-là, j’avais eu la chance d’être choisi par le sort.

    Yves GREVET, L’Ecole est finie.

    Feuilleter le début du livre ici.

    Lire un autre extrait .

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  • "Mardi Gras, ne t'en va pas, y'a des bugnes, y'a des bugnes..."

    Imprimer Catégories : Desserts

    ... Mardi Gras, ne t'en va pas, y'a des bugnes, t'en auras pas.

    Comptine

    Bien sûr il faut accepter de sentir l'odeur de la friture pendant quelques heures dans la maison...

    Bien sûr il faut accepter de voir farine et sucre glace flotter dans la cuisine...

    Mais ensuite... quel bonheur de les déguster :

    Bugnes 2012.jpg

    La recette est toujours .

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