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légume - Page 5

  • Soupe de haricots coco et pancetta grillée

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    Me voici de retour dans le monde des vivants, remarque tout à fait à propos un deux novembre... Les raisons de mon absence tiennent à deux éléments d'importance : d'abord, j'ai lu le dernier Harry Potter, ce qui a occupé mon lundi et mon mardi, ensuite je suis tombée malade, une espèce de maladie atroce et terrassante qui peut prendre différentes formes : crise de foie, ou grippe intestinale, ou gastro. Bref, quelque chose d'antipathique au possible, qui m'a transformé en loque humaine et condamnée à boire du bouillon ou du coca-cola, l'enfer, quoi !

    Mais je suis désormais sur la voie de la résurrection. Bientôt, j'aurais envie d'autre chose que de soupe de pâtes et de compote... Tiens, parlant de soupe, cela me rappelle la soupe que j'ai préparée la semaine dernière, alors que je cherchais une autre façon d'accommoder les haricots-coco. Inspirée du magazine Saveurs de Novembre - qui décidément me séduit de plus en plus...- voici donc la :

    SOUPE DE HARICOTS-COCO ET PANCETTA GRILLÉE

    Pour 4, il faut :

    • 400 g de haricots-coco
    • 2 oignons
    • une gousse d'ail
    • une pincée de thym
    • une feuille de laurier
    • un cube de bouillon de volaille
    • une dizaine de tranches de pancetta
    • une cuillère à soupe d'huile de noix
    • sel et poivre

    Écosser les haricots-coco et les rincer. Verser deux litres d'eau dans une cocotte-minute et y plonger les oignons émincés, l'ail, le cube de bouillon, le thym et le laurier. Fermer la cocotte et compter 20 minutes à partir du chuchotement de la soupape.

    Retirer la feuille de laurier et mixer la soupe. Saler et poivrer au goût et réserver la soupe.

    Déchirer la pancetta pour obtenir des rubans à faire griller dans une poêle sans matière grasse. Lorsqu'ils sont croustillants, servir les assiettes de soupe bien chaude, ajouter un filet d'huile de noix et déposer les rubans de pancetta.

    Soupe_coco

    Remarques :

    • La recette originelle était à base de haricots blanc secs et d'huile de noisette.
    • La douceur du haricot-coco se mêle à merveille à la texture veloutée et la pancetta craquante apporte un délicieux contraste.
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  • Blinis à tout faire

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    Les courgettes, c'est bien : ce n'est pas compliqué à peler (quand on les pêle), à préparer, à cuire (quand on les cuit) et... il y a plein d'idées pour les cuisiner ! Tiens, comme celle trouvée chez Mamina : les blinis de courgette. C'est drôle, quand j'ai annoncé la recette, on m'a dit : "Ouais, bof..." Et puis on a goûté. Et on en a redemandé : "Ah bon tu n'as fait que ça ?"

    Car une chose à prévoir en ce qui concerne ces blinis : ils se mangent partout ! Vous pouvez les servir version petits, à l'apéritif, ou version normale en accompagnement ou avec une bonne salade, le soir. Voici donc les :

    BLINIS DE COURGETTE

    Pour 4, il faut :

    • 3-4 courgettes
    • une gousse d'ail
    • 100 g de farine
    • 2oeufs
    • 15 cl de lait
    • une cuillère à soupe de ciboulette hachée
    • huile

    Laver et râper les courgettes. Les faire dégorger rapidement en les pressant pour que le maximum d'eau sorte.

    Mélanger dans un saladier la farine, les oeufs et le sel, puis ajouter l'ail écrasé et la ciboulette. Saler et poivrer. Incorporer les courgettes.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et y disposer des petits tas de pâte, que vous ferez dorer quelques minutes de chaque côté.

    Réserver au four jusqu'au service.

    Blinis_de_courgettes

    Remarques :

    • ils se mangent froid sans difficulté, ce qui est parfait pour un pique-nique... ou une concertation !
    • La recette rappelle celle de ma galette de courgette, mais elle se contente de la rappeler... la cuisson à la poêle change tout.
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  • Purée de rutabagas bio-bio

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    L'un des plaisirs du panier des Bios de Feuilly, c'est le questionnement... Qu'allons-nous donc y trouver ? Cette semaine, parmi tous les légumes, il y avait ça :

    Rutabas_cru

    Pour beaucoup, ça ne veut pas dire grand-chose... Mais pour d'autres, cela rappelle ça :

    rationnement

    Eh oui, les tickets de rationnement et autres joyeusetés de la Seconde Guerre Mondiale... Parce que ce légume rebondi et dodu que j'ai affiché en haut de ma page, c'est...

    Je vous aide : c'est un "légume oublié" qui se consomme pourtant en France depuis la fin du XVIII° siècle. On l'a beaucoup donné au bétail et, par la force des choses aux Français vivant sous l'Occupation. Il est issu du croisement entre un chou et un navet, c'est... le rutabaga !

    Eh oui, un nom rigolo, mais qui ne fait pas franchement sourire les plus de soixante-dix ans. Il n'empêche. Nonobstant cette injuste réputation, il fallait bien le cuisiner. Or moi, le navet, ce n'est pas trop mon fort, alors un bâtard de navet... J'ai opté pour la solution la plus diplomatique qui soit - et la plus "neutre" pour les enfants : une purée. Mais alors, du basique : ni crème, ni beurre, rien. Et là, surprise : sous son léger goût de navet et de chou, le rutabaga révèle une saveur veloutée, proche de la châtaigne, qui se suffit à lui même. La bonne nouvelle : le rutabaga, non seulement c'est riche de plein de bonnes choses, mais en plus, c'est light et c'est bon ! Voici donc ma :

    PUREE DE RUTABAGAS

    Pour 4, il faut :

    • 5 rutabagas (soit un kilo environ)
    • 2 pommes de terre
    • du sel

    Peler et laver les rutabagas et les pommes de terre. Les découper en quartiers.

    Les déposer au fond de la cocotte-minute et les recouvrir d'eau salée.

    Faire chauffer et laisser cuire dix minutes après le chuchotement de la soupape.

    Récupérer les légumes et les mixer avec un peu de liquide de cuisson. servir tout simplement, chaud.

    Rutabas_cuit

    Remarques :

    • Bien sûr, vous pouvez ajouter beurre ou crème, mais je vous assure que nature, c'est très bon.
    • Avec du jus de viande, c'est un délice !
    • j'ai attaqué une période  "cocotte-minute" : j'ai décidé de rationaliser mes temps de cuisson !
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  • Terrine d'aubergines et sa concassée de tomate

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    Il y a des recettes comme ça, que l'on peut dégainer à chaque fois que l'urgence s'en fait sentir. On les présente en entrée, en accompagnement-légumes. Elles sont ultra-simples, ont l'avantage de pouvoir se préparer la veille et "marchent" à chaque fois. La terrine d'aubergines que je vais vous présenter ne fait pas exception à la règle. J'ai juste "corsé" la chose en l'enveloppant dans des tranches d'aubergines. Du coup, on est passé franchement du côté du légume, et plus vraiment de l'entrée ! Voici donc la :

    TERRINE D'AUBERGINES ET SA CONCASSÉE DE TOMATES

    Pour 6, il faut :

    • un pot de caviar d'aubergine tout prêt - ou 300 g de "vrai" caviar fait maison, comme chez Bergeou ici
    • 6 oeufs
    • 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
    • 2 aubergines
    • huile d'olive
    • gros sel
    • une boîte de tomates en cube ou 500 g de tomates fraîches
    • un oignon
    • sel et poivre
    • sucre roux
    • une branche de thym

    Préparer les aubergines selon la technique développée lors du gratin d'aubergine. Rappel : après avoir lavé puis trancher les aubergines dans leur longueur, les faire dégorger une bonne heure puis, sous le grill du four, les badigeonner d'huile d'olive et les faire griller sur chaque face.

    Tapisser un moule à cake de ces tranches d'aubergines.

    Dans un saladier, mélanger le caviar d'aubergine, les oeufs et la crème. Verser le tout dans le moule à cake.

    Enfourner à 180° au bain-marie tiède pendant 35 minutes. Laisser dans le moule jusqu'au service du plat.

    Peler et émincer l'oignon. Le faire dorer avec deux cuillères à soupe d'huile d'olive avant d'ajouter les tomates en cube. Saupoudrer d'une poignée de cassonade, saler et poivrer en cours de cuisson. Ajouter la branche de thym et laisser compoter une trentaine de minutes. réserver au froid.

    Au moment de servir, démouler la terrine et la présenter avec la concassée de tomates.

    TERRINE_AUBERGINES

    Remarques :

    • Pensez à bien superposer les tranches d'aubergines afin que la préparation liquide ne s'enfuie pas !
    • Tranchez délicatement pour ne pas défaire les tranches...
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  • Opération tomate - le bilan... et une terrine !

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    Rappelez-vous, il y a quelques temps de cela, je me réjouissais de l'ouverture à Lyon d'une librairie culinaire : Badiane. Depuis, je m'y suis rendue régulièrement. Pour feuilleter des livres ou assister à des moments tout à fait originaux de rencontres avec des "amateurs émérites" : j'y ai ainsi appris à faire les pâtes fraîches avec Clément ou encore les gnocchis avec Valentina. C'est d'ailleurs à cette occasion que Catherine, l'hôtesse et aide-marmiton quand il le faut, m'a proposé d'intervenir dans leur cuisine.

    Vous pensez bien que la suggestion m'a d'abord effrayée : moi ? présenter ma spécialité ? mais je n'en ai aucune ! Je suis juste curieuse, gourmande, j'aime essayer de nouvelles choses et, pire que tout, je me lasse assez vite. Là dessus mon mari ne me fut d'aucun secours : "Toi ? faire une démonstration de cuisine ? mais qu'est-ce que tu pourrais faire ?" Il est toujours agréable de se sentir soutenue... Il a quand même essayé de se rattraper : "Mais y plein de choses que tu fais bien... Oh si, j'ai une idée ! Et si tu faisais ton bavarois au saumon ?" ledit bavarois étant une mousse de tomate sur une mousse de saumon frais, le tout entouré de saumon fumé, la chose me semblait bien peu réalisable en deux heures. Je le remerciai et passai à autre chose. Néanmoins l'idée germait : et si je proposais quelque chose autour de la tomate ? Après tout, c'était de saison, il y avait plein de possibilités et... j'adorais ça !

    Je soumis l'idée à Catherine et c'est ainsi qu'est née L'OPÉRATION TOMATE. L'idée : proposer en deux heures trois recettes autour de la tomate : une ratatouille, une mousse légère et une tarte croustillante. Le grand jour arriva : l'avant-veille, Catherine m'avait préparé psychologiquement : "C'est une période un peu creuse, on a cinq personnes de prévu..." Ouf, avais-je songé in petto. Résultat des courses : plus d'une dizaine de personnes assises face à moi ce samedi ! L'air sympathique, notez bien, voire érudites pour certaines (elles avaient lu mon blog...), mais guettant mes moindres gestes de pauvre cuisinière bavarde, oublieuse ici du basilic pourtant cueilli le matin même dans mon jardin ou de la tapenade, touche finale de la ratatouille !

    Midi arriva et, oh miracle, tout était prêt : la ratatouille confite à souhait, la tarte croustillante et la mousse onctueuse, je pouvais respirer...En récompense, je m'octroyai un nouveau livre de recettes (j'avais repéré le Philippe CONTICINI) et, pour rester dans l'esprit tomate, je vous propose la recette que j'ai testé cette semaine avec le Chinon-rosé que nous avons dégusté. Voici donc une :

    TERRINE DE TOMATES AU BASILIC

    Pour 6 personnes, il faut :

    • 800 g de tomates (ébouillantées, pelées et découpées en cubes) ou 2 boîtes de cubes de tomate
    • un oignon
    • une gousse d'ail
    • 3 oeufs
    • une botte de basilic
    • du thym et du romarin
    • une cuillère à café de sucre
    • de l'huile d'olive
    • du sel et du poivre

    Émincez l'oignon et le faire revenir dans cinq cuillerées à soupe d'huile d'olive pendant cinq minutes. Salez et remuez pour que l'oignon confie sans brûler.

    Ajouter les tomates, saler, poivrer, sucrer et laisser cuire à couvert, à feu moyen, pendant trois quarts d'heure environ.

    Huiler une terrine et la réserver. Ciseler le basilic et faire préchauffer le four, th 6 (180°).

    Ajouter l'ail haché, le basilic, le thym et le romarin dans les tomates. Laisser refroidir cinq minutes.

    Battre les oeufs, saler et poivrer légèrement et les incorporer à la tomate. Verser le mélange dans la terrine et enfourner pour une bonne trentaine de minutes.

    terrine_tomate

    Remarques :

    • J'ai emprunté en la modifiant à peine la recette au dernier Saveurs, celui de Juillet-Août 2007.
    • Servie fraîche, avec une salade ou un peu de charcuterie, c'est délicieusement rafraîchissant (je sais, je me répète, mais c'est frais, quoi !).
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  • Jardinière du soleil

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    On a les priorités qu'on peut. Je lisais hier dans mon ELLE que Paris HILTON avait bien des problèmes. Non seulement on l'a emprisonnée comme une vulgaire anonyme nonobstant sa qualité de riche héritière accessoirement star du X amateur, mais en plus, elle a la peau sèche ! Et pourquoi ? La réponse est simple : elle n'est pas autorisée à utiliser sa crème hydratante ! Les prisons américaines sont décidément sans merci. Par contre, pour des raisons qui auraient plus ou moins à voir avec le médical (pois chiche du cerveau ne supportant pas l'enfermement sans doute), elle est autorisée à conserver son téléphone portable, ce qui lui a permis de faire part à un magazine américain de cette information cutanée de première importance. On le voit, donc, les priorités de chacun sont différentes. Moi, j'aurais choisi le mutisme téléphonique au profit de l'hydratation de mon épiderme. Il est vrai que je me dois de l'entretenir, avec ce temps qui court, court, qui nous rend sérieux... et me condamne à recevoir certains magazines...

    C'est donc, soyons clairs, dans un souci de préservation de mon capital-beauté que je vous propose la recette suivante. La jardinière, c'est simple comme tout. L'amusant, c'est de la détourner : au lieu des traditionnels pommes de terre, carottes, petits pois et lardons, j'ai substitué des légumes qui sentent le Sud : courgettes, poivrons... Voici donc ma :

    JARDINIÈRE DU SOLEIL

    Pour 4, il faut :

    • une belle courgette
    • trois ou quatre carottes
    • un poivron rouge
    • une échalote
    • 100 g de lardons de bacon
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel, poivre

    Couper en petits dés les légumes que vous aurez préalablement lavés et épluchés.

    Verser une cuillère à soupe d'huile d'olive dans une poêle creuse. Y faire revenir les échalotes, puis ajouter les carottes et laisser cuire cinq minutes avant d'ajouter les dès de bacon. Laisser mijoter à feu doux. Saler et poivrer.

    Attendre dix minutes avant d'ajouter les dés de courgette, puis dix minutes encore pour le poivron.

    Arroser d'une cuillère d'huile d'olive. Vérifier l'assaisonnement avant de servir, chaud, tiède ou froid.

    JARDINIERE_ENSOLEILLEE

    Remarques :

    • J'ai utilisé des dés de bacon car c'est ce que j'avais dans le frigo !
    • Le poivron doit rester un peu croquant sous la dent.
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  • La crique (ardéchoise) de mon mari (drômois)

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    Scène de la vie conjugale :

    "Ouiiiii... euh... c'est toujours pareil... dans ton blog, tu mets plein de recettes mais jamais les miennes !

    - Même pas vrai d'abord : j'ai bien mis "La quiche de mon mari", non ? En plus, j'ai même mis "La potée de ma belle-mère", alors, tu ne diras pas que j'écarte ta famille quand même ! J'ai même dit que la ratatouille de ta mère était une des meilleures, voire la meilleure que je connaisse, aloooors !

    - Mais quand même."

    Franchement, croyez-en mon expérience, marier blog culinaire et vie conjugale, ce n'est pas une sinécure... Imaginez-vous que j'ai été jusqu'à être accusée d'avoir volontairement saboté les photos de ses criques (car mon mari nous en fait régulièrement le samedi madi, et nous les accompagnons généralement d'une bonne entrecôte bien saignante - et j'essaie de les photographier avant qu'elles ne soient englouties) , tout ça pour avoir une excuse pour ne pas mettre sa recette ! Ce n'est quand même pas de ma faute si la crique, c'est délicieux, mais pas photogénique ! Alors, pour que revienne la paix dans notre ménage, voici donc :

    LA CRIQUE DE MON MARI

    Il faut cependant savoir que la crique de mon mari se veut issue de la plus pure tradition ardéchoise (paradoxalement, mon mari se revendiquera drômois et non ardéchois... sauf quand il s'agit de crique !). Or en Ardèche, à une époque reculée, celle où la crique fut créée (mais est-ce si reculé ?), le robot électrique n'existait pas. Donc pas question pour mon époux d'utiliser notre robot-râpeur : si sa grand-mère utilisait la râpe historique, pourquoi pas lui ? Afin que tout le monde comprenne bien de quoi je parle, je vous ai photographié l'objet :

    R_pe_004

    D'une simplicité biblique, ou plutôt métallique, il est redoutable pour les ongles ou autre peau de doigt qui dépasse. Mais il est, selon l'utilisateur principal et unique chez nous, le seul gage d'une VRAIE crique, et non d'une banale "galette de pomme de terre".

    Pour 4 personnes :

    • 4 grosses pommes de terre (ou 6 moyennes)
    • 2 oeufs
    • une gousse d'ail
    • une cuillère à café de persil haché
    • sel, poivre
    • huile pour la cuisson

    Peler les pommes de terre et les râper dans un saladier. Casser les oeufs et mélanger avec les pommes de terre. Saler et poivrer, ajouter l'ail et le persil.

    Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et verser le contenu une fois la poêle bien chaude. Laisser cuire vingt minutes (adapter le temps en fonction de l'épaisseur) avant de la retourner à la manière d'une omelette. Cuire le même temps de l'autre côté. Servir immédiatement.

    CRIQUE

    Remarques :

    • Et me voici la conscience tranquille du devoir conjugal accompli...
    • Evidemment, elle est délicieuse, sa crique !
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  • Ma ratatouille idéale

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    S'il y a un plat que j'apprécie par dessus tout, c'est bien la ratatouille. Et là, forcément, je suis très exigeante. J'aime qu'elle soit tomatée, mais pas trop. Que la tomate y soit douce, mais pas sucrée. Que les courgettes fondent dans la bouche mais n'aient pas fondu dans la casserole. Que je sente encore les oignons coupés fins mais non hachés. Qu'elle fleure bon le thym et le romarin, mais pas trop non plus. Enfin, sacrilège des sacrilèges, je ne SUPPORTE pas d'y trouver des poivrons ! Une ratatouille, pour moi, c'est des aubergines, des courgettes, des tomates, et C'EST TOUT !

    De toutes les ratatouille que j'ai pu manger, celle de ma belle-mère est une des meilleures, voire la meilleure que je connaisse. C'est pourquoi c'est de sa recette que je me suis inspirée sans vergogne pour établir la mienne. La sienne comporte des tomates toujours fraîches, la mienne est plus fainéante et utilise les boîtes de tomates en cube. Elle fait tout cuire séparément, je m'en tiens à la tomate. Mais à part ça, ma ratatouille ressemble à celle que j'ai toujours voulu manger et c'est l'essentiel. Voici donc ma :

    RATATOUILLE IDEALE

    Pour 4, il faut :

    • une boîte de tomates en cube
    • 2 aubergines
    • 3 courgettes (ou 4 si elles sont petites)
    • un gros oignon
    • 2 gousses d'ail
    • du thym et du romarin
    • sel, poivre
    • une pincée de sucre roux
    • huile d'olive

    Peler les courgettes et les aubergines. Les trancher un peu fines mais pas trop. Verser deux cuillères d'huile d'olive dans une grande casserole et y faire revenir les légumes en remuant sans cesse. Au bout de cinq minutes, saler et poivrer, couvrir et laisser cuire à feu doux.

    Pendant ce temps, peler et couper fin l'oignon. Dans une sauteuse, verser une cuillère à soupe d'huile d'olive et y faire revenir l'oignon. Quand l'oignon est transparent, verser la tomate en cube.Saler, poivrer et ajouter une pincée de sucre roux. Déposer dessus le thym et le romarin enfermés dans un sachet (type sachet à thé), les gousses d'ail écrasées, et laisser mijoter, à couvert et à feu doux.

    Au bout d'une heure durant laquelle vous aurez régulièrement remué les deux préparations, les réunir dans la casserole. Ne pas mélanger tout de suite, laisser plutôt la tomate glisser doucement sur les courgettes et les aubergines. Couvrir et laisser mijoter à feu doux.

    Au bout d'un bon quart d'heure, mélanger - un peu - et ôter le couvercle. Laisser cuire encore une bonne demi-heure, voire plus avant de servir, presque tiède.

    RATATOUILLE

    Remarques :

    • La ratatouille a ceci de génial qu'elle va avec tout : viande ou poisson, qu'elle n'est jamais meilleure que réchauffée, et qu'elle suppporte la transformation ou les détournements.
    • J'aime lui ajouter une cuillerée de tapenade noire au moment de servir, ce qui apporte une douceur supplémentaire.
    • Trop de ratatouille sont ratées par excès de tomates : il en faut une boîte, mais pas plus, sinon elle "noie" le reste.
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  • Un gratin qui mérite un régime spécial...

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    La recette est tout droit sortie du livre de Cyril LIGNAC, Cuisine Attitude. Le plus difficile, c'est d'arriver à verser les deux litres de crème fraîche dans la casserole... Après, ça va tout seul ! Et puis, il faut prendre l'air modeste quand on vous dit : "Oh, il est vraiment délicieux, ton gratin, il passe crème !" (Ce qui est le cas de le dire...)

    Et surtout, ne pas révéler le fond de l'histoire, sinon, après, vous aurez droit aux cris d'orfraie : "Quoiiiiiii ! Tout ça ???????" Voici donc un simple :

    GRATIN POMMES DE TERRE-CHAMPIGNONS

    Pour 10, il faut :

    • 2 kg de pommes de terre
    • 40 g de beurre demi-sel
    • 2 litres de crème liquide
    • 2 gousses d'ail
    • du thym, du laurier
    • 2 oignons
    • 400 g de champignons (2 sachets du mélange forestier de Picard font très bien l'affaire...)
    • sel et poivre

    Eplucher les pommes de terre et les trancher en rondelles fines. Dans une casserole, déposer les pommes de terre, l'ail écrasé, le thym et le laurier, saler, poivrer et arroser de crème. Couvrir et laisser cuire 45 mn à partir du frémissement. Attention : ne pas remuer pour éviter d'écraser les pommes de terre.

    Hacher l'oignon et le faire revenir dans le beurre. Nettoyer s'il y a lieu les champigons (ce que Picard fait pour vous...) et les faire revenir avec l'oignon.

    Préchauffer le four à 150° (th 5). Garnir de ce mélange un plat à gratin et recouvrir des pommes de terre à l'aide d'une écumoire. Verser tout ou partie de la crème restante dessus et enfourner pendant 45 minutes au moins.

    GRATIN

    Remarques :

    • Cyril LIGNAC ajoute du parmesan pour gratiner, ce qui je trouve inutile : le plat se suffit à lui seul.
    • Attention à protéger éventuellement le bas du four : la crème a tendance à déborder (s'il y en a trop).
    • A 120°, il peut très bien attendre au four qu'on le serve.
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  • Mon mari est un chou !

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    Ça y est, tout est rentré dans l'ordre : nous sommes de retour à la maison. Je suis désolée d'avoir choqué ou intrigué certains de ceux qui ont la gentillesse de me lire régulièrement, mais je m'étais déjà expliqué là dessus l'an passé : la montagne, j'aime pas ! Ça me porte sur l'humeur, ça me déprime carrément, alors il ne fallait pas trop compter sur moi pour être cordiale ou prompte aux échanges...

    Mais tout va mieux désormais : on a commencé par s'ouvrir une bouteille de Champagne en rentrant, histoire de fêter la performance de notre fille : Flocon + Première Étoile ! Puis on a enchaîné sur des sushis et makis succulents : saumon, thon, dorade... De plus, comme j'avais eu la malencontreuse idée d'abuser du wasabi dans les makis, on a pleuré toutes les larmes de notre corps et nous nous sommes ainsi parfaitement purifiés : les toxines s'en sont allées, dans le fou-rire général puisqu'on appréhendait tous de se saisir d'un maki absolument délicieux, nonobstant l'abus de substance verte !

    Histoire de repartir sur de bonnes bases, je vous propose aujourd'hui une recette issue des traditions belle-familiales, d'où le titre de ce message : "Mon mari est un chou", car c'est souvent lui qui s'y colle. Voici donc le :

    GRATIN DE CHOU VERT EN BÉCHAMEL

    Pour 4 ou 6 personnes, il faut :

    • un chou vert moyen
    • des lardons fumés
    • 50 g de farine
    • 50 g de beurre
    • 1/4 de litre de lait
    • sel
    • poivre
    • une pincée de noix de muscade
    • fromage râpé

    Faire blanchir le chou une dizaine de minutes, puis le refroidir avant de le découper en lanières.

    Préparer une béchamel avec le beurre, la farine, le lait, saler, poivrer, noix-de-muscader. Ajouter les lardons à la toute fin.

    Répartir le chou dans un plat allant au four. Napper de béchamel et saupoudrer de fromage râpé.

    Faire gratiner à four chaud (180°) pendant 25 minutes environ.

    gratin_004

    Remarques :

    • Quant je me charge du plat, c'est encore plus facile : je tranche le chou cru et je le cuis au micro-onde !
    • Réchauffé, c'est très bon aussi !

    GRATIN_DE_CHOU_VERT

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