Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Entrées - Page 5

  • Des non-régimes et un flan de carotte à la cannelle et au pavot

    Imprimer Catégories : Entrées

    Un débat nous animait il y a quelques jours sur le blog de Clarabel, évoquant le "ras-le-bol contre les messages de prévention sur la santé de nos enfants". A les entendre, nous fabriquerions tous de potentiels obèses, et le résultat, c'est que l'alimentairement correct devient si omniprésent qu'il en traumatise ceux -et celles - qui n'ont pas lieu de l'être.

    Avec un sens de l'à-propos tout à fait judicieux à deux jours du printemps, le magazine ELLE nous gratifie de son fameux numéro SPÉCIAL MAIGRIR de la saison, avec une nouveauté : "Tout sauf un régime !", tel est le nouveau slogan. D'une presse qui tous les mois ou presque vous évoque la "nouvelle diète", le "perdez 3 cm de tour de taille pour les fêtes" ou encore "entrez en 2 jours dans votre maillot de cet été", c'est pour le moins savoureux...

    Le dossier ouvre sur une interview du Docteur APFELDORFER (étymologiquement le "village de la pomme", c'est un signe...) qui publie un nouveau livre : Mangez en paix ! Sa théorie, c'est que nous avons oublié l'essentiel : "manger est un plaisir". Or influencés par les Anglo-Saxons, nous en avons désormais une conception scientifique : il faudrait consommer 1800 calories par jour, 5 fruits et légumes, 4 portions de glucides pour 2 portions de protéines. Or, explique le Docteur Pomme, "le problème, c'est que nous sommes des Latins. Pour nous, un repas, c'est de l'amour, une histoire, des recettes, un partage avec les autres et surtout un plaisir." Nous serions donc tiraillés entre ces deux conceptions et - en définitive - complètement paumés !

    L'idée générale, c'est qu'on "ferait mieux d'écouter nos sensations" : si on a envie d'une bonne côte de boeuf, c'est qu'on a besoin de protéines, si on consomme de la tartiflette à la montagne, c'est qu'on brûle plein de calories sur les pistes ( là, je m'élève en faux : je peux consommer de la tartiflette ailleurs qu'en montagne, et par ailleurs je ne mets jamais un pied sur les pistes !). Notre grand drame, c'est que nous ne savons plus écouter notre corps car on a créé "la culpabilité qui empêche d'écouter son corps". Il faut donc retrouver cette innocence vis-à-vis des aliments : "réconciliez-vous avec vous même et vous saurez manger dans votre zone de confort".

    Alors, histoire de mieux cerner votre "zone de confort", je vous propose une petite entrée l'air de rien, qui rassasie, fait manger des légumes tout en satisfaisant notre besoin de douceur. Voici donc les :

    FLANS DE CAROTTE A LA CANNELLE ET AU PAVOT

    Pour 3 flans, il faut :

    • 200 g de carottes râpées
    • 2 oeufs
    • 20 g de beurre
    • une bonne cuillère à soupe de graines de pavot
    • 2 bonnes pincées de cannelle
    • sel et poivre

    Faire fondre le beurre dans une casserole. Ajouter les carottes, saler et poivrer et faites revenir un instant avant de recouvrir d'eau. Saupoudre de cannelle. Laisser cuire une quinzaine de minutes.

    Préchauffer le four à 160°. Battre les oeufs en omelette avec les graines de pavot. Saler et poivrer. Égoutter les carottes et les incorporer à l'oeuf en écrasant bien.

    Huiler 3 ramequins et y verser la préparation. Cuire au bain-marie durant 25 minutes environ.

    Servir tiède ou froid.

    flan_carotte

    Remarques :

    • Je préfère personnellement la version froide ; je trouve que chaud, on perd la subtilité des arômes.
    • J'ai déjà évoqué le dilemme familial : certains aiment la carotte crue, d'autres cuite. En même temps, il est très facile de prélever une bonne louche de carottes râpées dans le saladier et de s'improviser, pour soi aussi, une entrée à la carotte. Comme ce flan par exemple. Il offre l'avantage de pouvoir se décliner en plat, puisqu'il contient des oeufs... à condition d'avoir un petit appétit. Ou de manger plusieurs flans.
    • La cannelle est facultative mais j'adore son association avec la carotte !

    16 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Cake à la betterave

    Imprimer Catégories : Entrées

    Moi, la betterave, c'est comme les carottes : crue, ça ne passe vraiment pas ! Est-ce dû au fait que "chez nous", on appelle les premières les carottes rouges, ce qui montre bien qu'il y a un rapport ? Je ne sais, mais toujours est-il que lorsque j'en ai trouvé deux dans mon panier, si mon cher époux s'est mis à faire des bonds de joie, du genre "Youpi, de la betterave, et crue en plus !", moi, j'ai légèrement gambergé, histoire d'en faire quelque chose sans devoir l'ingurgiter brute.

    Et j'ai trouvé. Dans un petit livre à la couverture jolie comme tout, cousin de celui dont je vous parlais il y a peu : un cake aux légumes oubliés. Bon, dans les légumes oubliés, il y avait betterave et panais et moi, j'avais oublié le panais. Mais qu'à cela ne tienne, je l'ai remplacé par de la pomme de terre et hop, le tour était joué. J'ai également doublé le temps de cuisson suggéré et j'ai finalement obtenu un ravissant - quoiqu'un peu gore - cake d'apéritif-entrée. Voici donc le :

    CAKE A LA BETTERAVE

    Pour 6, il faut :

    • 150 g de farine à poudre levante
    • 3 oeufs
    • 6 cl d'huile
    • un yaourt
    • 5 cl de vin blanc
    • une betterave
    • une pomme de terre
    • une poignée de noisettes
    • 50 g de fromage râpé
    • sel et poivre

    Dans un saladier, verser la farine, le sel, le poivre et incorporer les oeufs, l'huile, le yaourt et le vin blanc.

    Préchauffer le four à 180°.

    Peler la betterave et la pomme de terre, les rincer et les râper. Les rajouter au mélange.

    Concasser grossièrement les noisettes et les ajouter ainsi que le fromage au reste.

    Verser dans un moule à cake et laisser cuire entre 50 minutes et une heure.

    Servir froid ou tiède.

    cake_betterave

    Remarques :

    • Cuite, la betterave révèle une saveur douce qui se mêle parfaitement à la noisette.
    • Comme ça, TOUT le monde a mangé de la betterave !

    8 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Les empanadas de Patricia ou comment rendre acceptable les réunions entre midi et deux

    Imprimer Catégories : Entrées

    Souvent l'on me dit : "Oh, comme tu as de la chance d'être prof ! Comme ça, tu peux vraiment profiter de tes enfants, les emmener à l'école, aller les chercher..." C'est vrai. Enfin, sauf quand on commence, comme moi, tous les matins à 8h00 cette année, ou encore qu'on finit à cinq heures... Mais avouons-le cependant : c'est vrai que ça permet globalement d'être plus présente que lorsqu'on attaque à 8h00 et finit à 19h00.

    C'est pour préserver cette "qualité de vie" que l'Education Nationale, soucieuse de notre bien-être, place les réunions entre enseignants uniquement entre midi et deux. Comme ça, on finit les cours à 12h00, on entre en réunion, et ladite réunion s'interrompt à 13h45 quand la sonnerie retentit. Et on décompresse dans l'escalier qui mène à la cour de récréation...

    Mais il y a pire que ces réunions. Il y a les casse-croûte solitaires. En effet, quoi de pire que tous ces gens qui sortent qui leur sandwich, qui leur Tupperware, qui leur Bolino (!). Et les remarques fusent : "Oh, toi, tu as quoi ? ça a l'air bon..." et de replonger le nez dans sa salade Saupiquet... C'est pourquoi avec un noyau dur de collègues soucieux de préserver la bonne marche de leur organisme et persuadés que le bonheur au travail passe par une alimentation saine et diversifiée, nous avons mis en place les "concert-repas" : on se concerte autour d'un buffet où chacun a confectionné quelque chose. Bon, il faut avouer qu'après une quiche, une tarte à la tomate, du jambon de pays, des roulades de saumon, du confit de porc, un moelleux au chocolat et une tarte aux pommes, nous sommes souvent plus lourds en redescendant l'escalier, voire somnolents, mais en tous cas, nous avons rendu convivial un moment qui ne l'était pas nécessairement...

    C'est ainsi que lors des dernières corrections du brevet, une de nos collègues nous a fait découvrir une de ses spécialités, un truc à tomber, que nous avons littéralement dévoré en nous pourléchant les doigts. A l'entendre, c'était pourtant tout simple, de la pâte brisée toute prête, du pisto, du thon et un oeuf. N'empêche : facile ou pas, c'était délicieux et ce fut aussi l'avis de ma petite famille à qui je fis découvrir le plat un soir. Bon, évidemment, j'ai fait la pâte et... j'aurais pu faire le pisto (sauf que Patricia m'en a rapporté des boîtes de ses vacances en Espagne). Voici donc :

    LES EMPANADAS DE PATRICIA

    Pour 8 chaussons, il faut :

    • 350 g de farine
    • 150 g de beurre mou
    • une cuillère à café de sel
    • une boîte de thon au naturel de 190 g
    • 2 gros oignons
    • 2 poivrons rouges
    • 500 g de tomate - ou pulpe de tomate
    • un ou deux piments rouges frais
    • un oeuf dur
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • sel

    Travailler ensemble beurre et farine salée pour obtenir une "semoule". Ajouter un verre d'eau environ pour obtenir une pâte souple que vous réserverez une heure au réfrigérateur.

    Peler et émincer les oignons. Peler les poivrons et les découper en dés. Ébouillanter les tomates et les peler en petits dés également. Rincer les piments et les hacher après avoir éliminé les graines.

    Faire chauffer l'huile dans et y faire revenir les oignons. Ajouter poivrons et piments et laisser mijoter cinq minutes. Verser les tomates, saler et laisser cuire une vingtaine de minutes.

    Hors du feu, ajouter l'oeuf dur écalé et haché ainsi que le thon émietté.

    Préchauffer le four à 210°. Étaler la pâte et y découper des cercles d'une quinzaine de centimètres de diamètre. Déposer une bonne cuillère à soupe de farce et refermer le chausson en mouillant les bords avec un peu d'eau et en roulottant la pâte.

    Enfourner les empanadas sur une feuille de papier sulfurisé et cuire une vingtaine de minutes.

    Empanadas

    Remarques :

    • Cela se mange tiède, avec une salade verte, ou à température ambiante
    • Les ingrédients en italique sont ceux que l'on retrouve dans les boîtes de pisto tout fait !
    8 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Tarte croustillante de boudin sur compotée d'oignon aux pommes

    Imprimer Catégories : Entrées

    Comme un certain nombre de culino-blogueurs, j'ai été contactée par :

    afin de découvrir leurs produits, les tester et en faire profiter les autres. Parmi leur impressionnant - et appétissant - catalogue, j'ai choisi un confit d'oignon aux pommes bio. C'est une recette qui s’inspire directement de la célèbre « sauce Cameline » que l’on trouve dans les livres de cuisine du XIVème siècle, autrement dit une sauce brune dans laquelle la saveur de cannelle domine.

    Ce confit d’oignon est composé de gros oignons blancs, petits oignons grelots, verjus (jus de raisin) du Périgord, raisins et OL0033Vsucre de canne et épices (cannelle et gingembre) ; goûté seul, c'est délicieux, à la fois doux et épicé. J'ai immédiatement vu avec quoi j'allais le marier : du boudin noir ! Et l'association a fait merveille, servie en entrée, avec une salade verte assaisonnée à l'huile de noix. Voici donc mes :

    TARTES CROUSTILLANTES DE BOUDIN SUR LEUR COMPOTÉE D'OIGNON AUX POMMES

    Pour 4 personnes, il faut :

    • un rouleau de pâte feuilletée
    • un pot de confit d'oignon
    • une quarantaine de centimètres de boudin noir

    Préchauffer le four à 210° (th 7).

    Étaler la pâte et découper quatre tartelettes individuelles. Les disposer sur la plaque de cuisson, recouverte d'un papier sulfurisé.

    Déposer sur chaque fond de tarte une bonne cuillère à café, voire une et demie, de confit. L'étaler en couche fine.

    Découper le boudin en rondelles d'un demi-centimètre et les disposer en rosace sur la tartelette.

    Enfourner pendant vingt minutes et servir sans attendre, accompagnée d'une salade verte assaisonnée d'huile de noix.

    Tarte_boudin

    Remarques :

    • La simplicité de sa recette n'a d'égale que sa délicatesse. La douceur épicée du confit se marie parfaitement avec celle du boudin et le croustillant de la pâte feuilletée apporte une touche finale à la chose !
    • L'huile de noix pour la vinaigrette est facultative mais convient divinement à l'ensemble !

    6 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Cake épinard-crevettes ou l'art d'accommoder les restes...

    Imprimer Catégories : Entrées

    Nos anciens (ou plutôt nos anciennes) détenaient une science culinaire précieuse : celle de savoir quoi faire des trois bouts de viande qui traînaient au fond du frigo, du fond de sauce qui attendait depuis plusieurs jours ou des deux pauvres carottes esseulées. Car la cuisine aujourd'hui, c'est souvent des recettes. Précises, nettes. Bien sûr, et les blogs le montrent un peu plus chaque jour, on se laisse aller à modifier ces recettes, à substituer un ingrédient à un autre. Mais il n'empêche qu'un point subsiste toujours : les restes.

    Parce que je vous imagine comme moi : il faut qu'il y en ait ! Sinon, cela signifie qu'on a TOUT mangé, et donc qu'il n'y avait pas assez ! C'est logique ! Les magazines et autres manuels de savoir manger-savoir maigrir auront beau nous le ressasser : on ne doit pas finir son assiette, n'empêche qu'on le fait ! Et qu'on sauce en plus, si c'est trop bon !

    C'est ainsi que l'autre jour, je me retrouvai avec au fond de mon frigo l'équivalent de trois cuillères à soupe d'épinard. Des épinards somptueux. Tout droit sortis du panier bio de la semaine, préparés avec art par mon mari, cuits à la vapeur puis mélangés à une béchamel onctueuse, servis avec oeufs durs et croûtons... oui mais, il en restait trois cuillères le soir venu. Que faire ? se partager la chose ? Dommage... Regarder une seule personne se régaler ? Égoïste. C'est ainsi que j'optai pour le cake, qui concilierait tout le monde. Voici donc le :

    CAKE EPINARD-CREVETTES

    Pour 6, il faut :

    • 250 g de farine
    • un sachet de levure
    • une pincée de sel
    • un demi-verre d'huile de colza
    • un demi-verre de vin blanc
    • 4 oeufs
    • 100 g de petites crevettes décortiquées
    • 3 cuillères à soupe d'épinard

    Préchauffer le four à 180° (th. 6).

    Dans un saladier, verser la farine, la levure et le sel. Incorporer l'huile et le vin, puis les oeufs.

    Lorsque la pâte est onctueuse, ajouter les épinards et les crevettes.

    Faire cuire 45 à 50 minutes. Démouler tiède et servir tiède ou froid.

    Cake__pinard_crevettes

    Remarques :

    • Une fois de plus, l'usage du moule en bois a permis de conserver le moelleux.
    • Ne pas hésiter à majorer le temps de cuisson si besoin est.

    7 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Carpaccio de chou-rave sauce asiatique

    Imprimer Catégories : Entrées

    Cette semaine, dans mon panier des Bios de Feuilly, j'avais ça

    Chou_rave

    en trois exemplaires...

    Je glanai quelques informations sur la chose et appris qu'il s'agissait de chou. Ah, ah, me dis-je, de chou-rave alors... Et bien évidemment, je pouffais. Pour moi, Chourave, c'était avant tout l'inénarrable complice du fameux Concombre masqué dont j'ai déjà parlé. Mais ce n'était pas tout de glousser, encore fallait-il l'accommoder. Là dessus mon mari fut catégorique : "il faut le faire cru !" Là derrière ma fille geignait : "oh non, pas du chou, je déteste, j'en mangerai pas d'abord ! Et puis ça me fait vomir..." (Fielleuse allusion à un gratin de chou-vert que nous lui avions fait ingurgité un soir et qui, effectivement, avait eu un peu de mal à passer)

    Je rassurai l'enfant, qui virait de plus en plus à la pré-adolescente et son cortège de complications, et suggérai de le trancher en lamelles fines. Mon amour des crudités, une fois sortie de la tomate et du concombre, chez moi s'apparente plus à une grande méfiance. Apprivoisons la chose, me dis-je donc, en lamelles fines, on sentira moins son goût...

    Sauf que mes réticences étaient infondées. Les premières lamelles tranchées - grâce à ma toujours fameuse mandoline - se révélèrent absolument délicieuses toutes crues ! Légèrement croquantes, très fraîches, avec un petit goût de noisette, cela n'avait rien à voir avec un chou ! D'ailleurs ma fille en convint.

    Ces tranches blanches me donnèrent des idées de contraste, c'est ainsi que je les ai servies avec une sauce asiatique. Voici donc le :

    CARPACCIO DE CHOU-RAVE SAUCE ASIATIQUE

    Pour 4, il faut :

    • un chou-rave
    • 2 cuillères à soupe de sauce Kikkoman
    • une cuillère à soupe d'huile de colza
    • une cuillère à café de jus de citron
    • une grosse pincée de cassonade
    • quelques brins de ciboulette
    • une demi-gousse d'ail

    Trancher ultra fin le chou en utilisant une mandoline si possible. Réserver au frais.

    Écraser l'ail et mêler au sucre. Verser la sauce Kikkoman et le citron puis, progressivement, incorporer l'huile de colza.

    Au moment de servir, déposer les lamelles de chou, arroser de sauce et décorer de petits morceaux de ciboulette.

    Carpaccio_chou_rave

    Remarques :

    • Ma fille en a repris 2 fois, que dire de plus ?
    • C'est une entrée légère, délicate et succulente.
    • Évidemment, le chou-rave bio, c'est mieux !

    7 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Sept et sept et un parfait aux foies de volaille

    Imprimer Catégories : Entrées

    A mon tour de m'y coller : les tagueurs ont frappé ! Me voici condamnée à révéler sept choses me concernant, puis à demander à sept autres personnes d'en faire de même, chose que je ne manquerais pas de leur signaler via un petit commentaire sur le blog. Pour ma part, c'est Sandra qui m'a piégée. Et comme j'aime beaucoup Sandra, que je lui dois un carré d'aromatiques absolument superbes, surtout ma sauge, je ne peux que me plier à la règle. Voici donc :

    SEPT CHOSES QUE VOUS IGNORIEZ ENCORE DE MOI...

    1. Je n'aime pas les alccols forts ni la bière. Mon truc à moi, c'est le vin, le champagne et la sangria - que j'évite soigneusement car je ne peux y résister !
    2. J'aime la Normandie pour sa lumière incomparable.
    3. Je déteste qu'on lise par desssus mon épaule.
    4. J'ai le mal des transports : je suis malade en voiture quand il y a trop de virages, j'ai le mal de mer et je suis écoeurée après deux heures d'avion.
    5. Je n'aime pas éplucher les légumes. Les fruits non plus d'ailleurs.
    6. Ma première pensée lorsque j'ai eu mon bac fut de me dire : "Chouette, plus jamais deux heures de sport obligatoires par semaine !" Depuis, mes baskets de l'époque dorment toujours dans mon placard - état impeccable.
    7. Je suis une fan absolue et inconditionnelle de Brigitte BARDOT... en tant qu'icône éternelle de la beauté. Je la trouve sublime, lumineuse, d'une photogénie à couper le souffle, et je dois possèder pas loin de deux cents photos - rangées dans des boîtes chez mes parents.
    8. Sept est le chiffre de mon mois de naissance...

    Voilà ! Je ne suis pas persuadée d'avoir fait progresser la science et la recherche avec ces révélations fracassantes, mais en contrepartie, je vous renvoie à Sandra et à un petit pâté aux foies de volaille qu'elle a proposé voici quelques temps et que je lui ai intégralement emprunté. Il faut dire qu'elle l'avait elle même piqué à Jamie Oliver. Voici donc le :

    PARFAIT AUX FOIES DE VOLAILLE

    Parfait_foies

    Et pour la recette, c'est ici.

    6 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Omelette moelleuse à l'oseille

    Imprimer Catégories : Entrées

    Ça a commencé comme ça, comme dirait Céline : mardi soir, nous étions plusieurs à être perplexe devant une botte verte. C'était quoi ? une nouvelle sorte de salade ? un aromate géant ? certains ont bien hasardé "de l'oseille" mais d'autres (dont moi) se sont  récriés que non, l'oseille, c'était plus rond, plus vert, plus... Quoiqu'il en soit, c'était bien de l'oseille. Du coup a germé l'idée d'en faire une omelette, où le moelleux se mêlerait à l'acidité de l'oseille. Et c'est ainsi qu'est née cette :

    OMELETTE MOELLEUSE A L'OSEILLE

    Pour 2 ou 3, il faut :

    • 5 oeufs
    • 3/4 d'un verre de lait
    • 3/4 d'un verre d'eau
    • une belle botte d'oseille
    • 25 g de beurre
    • du sel et du poivre

    Laver, équeuter et hacher gros l'oseille. La faire revenir quelques minutes à la poêle avec le beurre.

    Casser les oeufs et les battre vigoureusement, avant d'ajouter sel, poivre, lait et eau. Battre encore puis verser le tout dans la poêle et faire cuire à feu moyen.

    Surveiller en permanence en repoussant les bords cuits pour faire venir l'oeuf cru. la cuisson prend entre 8 et10 minutes si tout va bien.

    Servir sans attendre avec une salade.

    Omelette

    Remarques :

    • L'effet volontairement à mi-chemin entre l'omelette et les oeufs brouillés créent une sensation délicieuse avec la fondue d'oseille.
    • On peut faire cuire d'avantage mais c'est plus sec.
    • L'eau permet une évaporation plus lente et donc une consistance plus moelleuse.
    8 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Croustillant au crabe et aux crevettes

    Imprimer Catégories : Entrées

    Le ELLE de la semaine dernière présentait un reportage absolument hilarant. Cela s'intitulait "Campez chic" et c'était un florilège de perles bobos à mourir de rire. En vrac, je vous cite : "débarrassez de la vulgaire tente bleue et jetez votre dévolu sur un tipi, le comble du chic romantique", chic à partir de 1160 euros quand même... ou alors : "Remplacez le vieux tapis de la tente par un kilim qui réchauffera l'ambiance"... Et bien sûr : "Cuisinez au dessus d'un feu de camp plutôt qu'un réchaud" ou encore "Remplacez les conserves et les nourritures déshydratées par de vrais plats".

    C'est donc dans un souci de proposer de "vrais plats" que je suis partie à la recherche d'entrées originales, pas trop longues à réaliser, fraîches et surtout délicieuses. En feuilletant le premier livre de Cyril LIGNAC, je suis tombée sur cette recette de croustillant au crabe, que j'ai adaptée. Voici donc le :

    CROUSTILLANT CRABE-CREVETTES

    Pour 4, il faut :

    • 170 g de chair de crabe
    • 100 g de petites crevettes décortiquées
    • 200 g de fromage blanc battu
    • un pot de guacamole
    • une tomate
    • sel, poivre
    • une cuillère à soupe de jus de citron
    • 2 cuillères à soupe de ciboulette
    • 12 feuilles de filo
    • 40 g de beurre fondu
    • des feuilles de basilic
    • Tabasco
    • 40 g de pignons de pin

    Faire fondre le beurre. En badigeonner les feuilles de filo et les assembler deux par deux en intercalant une ou deux feuilles de basilic. Cuire au four à 160° pendant une dizaine de minutes. Les laisser refroidir sur du papier absorbant en attendant le dressage.

    Pendant ce temps, préparer la garniture : égoutter et rincer la chair de crabe et les crevettes.

    Faire griller les pignons de pin.

    Mélanger le guacamole et le fromage blanc, ajouter le crabe et les crevettes, la tomate coupée en dés, la ciboulette, le trait de Tabasco, le citron, les pignons et mêler le tout. Saler et poivrer si c'est trop fade.

    Dresser les assiettes : disposer une plaque de filo, une cuillère à soupe du mélange, recouvrir d'une autre plaque et monter ainsi trois épaisseurs de mille-feuilles. Servir sans attendre.

    Croustillant_au_crabe

    Remarques :

    • C'est à la fois croustillant, léger et frais.
    • La recette initiale utilisait de l'avocat réduit en purée mais le guacamole, ça a l'avantage d'être tout prêt !
    • Vous pouvez ajouter plein d'herbes différentes !
    6 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Daïkon à la mode de Feuilly

    Imprimer Catégories : Entrées

    Ça y est, les Bios de Feuilly ont frappé ! Mais qui sont-ils ? vont se demander certains... Alors j'explique : les Bios de Feuilly, c'est le nom de l'A.M.A.P. qui vient de se créer dans mon quartier. Réactions en chaîne : qu'est-ce qu'une A.M.A.P. ? C'est une Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne. Le principe est celui d'un partenariat entre un groupe de consommateurs et une ferme. Le paysan vend directement sa production aux consommateurs, lesquels se sont engagés à acheter sa récolte. Pour le moment, celle des Bios de Feuilly, débutante, propose des paniers-test. Je précise qu'il était facile de nous reconnaître mardi soir, puisque nous avions tous notre panier (d'osier bien sûr) au bras... Dans le mien, il y avait pour 15€ de légumes : pommes de terre, carottes, radis, tomates, choux de printemps, salades en quantités, oignons frais, basilic, persil et... radis japonais.

    Et là, question : "Mais qu'est-ce qu'on va en faire ?" Moi, très pro, genre "je ne me laisse démonter par rien", je lance : "Eh bien, il n'y a qu'à les râper et les manger comme ça, c'est bien ce qui accompagne les sashimis dans les restos japonais, non ?" On m'a regardé, l'air de dire "Fais-y donc, qu'on voit" et je suis rentrée avec mes kilos de légumes au bout du bras et mes gamins autour.

    Une fois à la maison, je me suis penchée sur la question. D'abord j'ai acheté le dernier SAVEURS, du mois de JuinSaveurs, où il y avait un dossier sur les "légumes d'ailleurs : osez l'Asie". Bingo ! Ça parlait bien du radis japonais. En substance, on nous disait que c'était bon pour la santé, mais là, mon cerveau a lancé un message d'alerte : généralement, quand on nous dit que c'est bon pour la santé, c'est une manière de nous conditionner à manger des trucs immangeables justement. Donc le radis blanc - ou daïkon - est un  radis japonais blanc au goût poivré. On mange ses feuilles et ses tiges, riches en vitamine C, calcium et fer, et ses racines, crues ou cuites, râpées, marinées, bouillies, etc... Un légume polyvalent, donc... Selon SAVEURS, il est fantastique cru pour faciliter la digestion et améliorer l'haleine, l'une allant souvent de pair avec l'autre, il faut le dire.

    Donc hier soir, après quelques questions insidieuses de mes voisins du genre "Alors, tu l'as mangé, toi, le truc japonais ?", je me suis lancée. Plus exactement, j'ai lancé mon cher époux dans le lavage, l'épluchage et le râpage de la chose pendant que je me lançais pour ma part dans le bain des enfants et l'apéro.

    Première constatation : avec les trois radis, il a obtenu un petit bol de daïkon. Deuxième constatation : lesquels sentaient très TRÈS fort le radis... "Saveur poivrée", qu'ils disaient, tu parles ! Ça ARRACHAIT, purement et simplement ! Impossible de manger ça tel quel, c'était sûr.. J'ai donc décidé de l'ébouillanter, puis de mitonner une petite sauce vaguement extrême-orientale et... c'est devenu absolument délicieux ! Voici donc le :

    DAÏKON A LA MODE DE FEUILLY

    Pour 2, il faut :

    • 2 ou 3 radis blancs
    • une demi-cuillère à soupe de miel
    • une cuillère à soupe de citron vert
    • une cuillère à soupe de citron jaune
    • une cuillère à soupe de sauce Kikkoman
    • une cuillère à soupe d'huile de noix

    Laver, éplucher et râper les radis. Les disposer dans une passoire.

    Faire bouillir de l'eau puis passer les radis sous cette eau bouillante (méthode évitant de sortir une casserole supplémentaire). Immédiatement après, rafraîchir les radis en les passant sous l'eau froide, voire glacée.

    Laisser égoutter et préparer la sauce. Dans un bol, verser le miel, les deux citrons et mélanger bien. Ajouter ensuite la sauce Kikkoman et mélanger encore avant de terminer avec l'huile de noix.

    Presser bien les radis pour évacuer toute l'eau puis les mélanger avec cette sauce. Laisser reposer au frais un petit quart d'heure (le temps de prendre l'apéro, donc...) puis servir.

    Daikon_sauce_Feuilly

    Remarques :

    • Ébouillanter le radis le transfigure : il devient tout doux, fondant et s'accorde merveilleusement bien avec la saveur à la fois douce et acide de la sauce
    • En ce qui concerne l'huile de noix, essayer de trouver une huile bio : la peau des noix a été ôtée et l"huile est douce, sans aucune amertume
    • S'il y a parmi mes lecteurs des habitants de Saint Priest que les Bios de Feuilly intéresseraient, voici l'adresse : bios.feuilly@yahoo.fr
    6 commentaires Pin it! Lien permanent