Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Desserts - Page 9

  • SOS d'une tatin en détresse

    Imprimer Catégories : Desserts

    Il ya quelques jours de cela, je vous vantais les mérites du dernier Hors-Série de Cuisine actuelle. Et parmi les recettes que je vous énumérais, figurait celle  de la Tatin pêches et pistaches. Or, bonheur, joie et coïncidence, qu'y avait-il donc dans mon frigo ce dimanche ? Plein de pêches ramenées de notre dernier séjour dans la Drôme ! C'était trop tentant... C'est ainsi que dimanche matin, je me suis attaquée à cette Tatin de pêches et pistache.

    Pas d'incident particulier à signaler, les pêches se pelèrent sans façon, la pâte feuilletée s'étala, les pistaches se concassèrent sans souci. Oui mais... Vint le moment du démoulage... Et là, je cite Cuisine actuelle : "Laisser reposer la tarte dix minutes, puis démoulez-la en la renversant sur un plat". Et là, ce fut le drame : les pêches avaient absorbées une bonne partie du caramel et imbibé la pâte feuilletée. Ce que je démoulai, ce fut une espèce d'entremets où l'on distinguait assez nettement les pêches, beaucoup moins la pâte (supposée être croustillante dans une tatin) et plus du tout le caramel ! Un échec, vous dis-je ! Me revint alors le commentaire de la grande Mercotte, laissé le 28 août sur mon post Bon plan : "ça a l'air intéressant pourtant les recettes sont souvent peu réalisables, puisqu'écrites en s'inspirant de photos......" Quelle vérité ! Quelle expérience de la chose ! Quelle intuition infaillible ! Et comme j'étais cruellement ramenée à ma condition d'humaine cuisinière... ("¯J'ai jamais eu les pieds sur terre ¯J'aim'rai mieux être un oiseau ¯J'suis mal dans ma peau-ooo¯ ...")

    Mais comme je suis masochiste, je l'ai photographié quand même (l'échec, pas la tarte) et je vous livre la recette de cette :

    TATIN EN DETRESSE

    Pour 6 personnes, il faut :

    • 8 ou 10 pêches jaunes
    • 120 g de sucre
    • 100 g de beurre, demi-sel pour ma part, bien sûr...
    • 1 rouleau de pâte feuilletée
    • 60 g de pistaches non salées

    Ebouillanter les pêches 30 secondes puis les plonger dans l'eau froide avant de les peler.

    Faire cuire le sucre en caramel ambré avec le beurre dans une casserole. Le verser dans une tourtière.

    Couper les pêches en deux, ôter les noyaux et les déposer face bombée en bas dans le caramel.

    Recouper la pâte à la taille du moule. La piquer à la fourchette et la déposer sur les fruits en pressant légèrement.

    Cuire 30 minutes au four, th 7 (210°).

    Griller les pistaches et les concasser.

    Laisser reposer la tarte dix minutes avant de la démouler en la renversant sur un plat (ah ah !). Parsemer aussitôt de pistaches. Servir tiède ou froid.

    tatin_de_p_ches_003

    Remarques :

    • En fait, je me demande si pour le caramel, je n'aurais pas dû adopter ma méthode, celle du fondant au chocolat et au caramel de beurre salé, c'est-à-dire faire D'ABORD le caramel et ENSUITE ajouter le beurre.
    • Faut-il prendre des pêches moins mûres ? mais dans ce cas, cela sera beaucoup moins parfumé, non ?
    • Bref, j'attends toutes vos remarques, tous vos conseils, toutes vos suggestions, toutes vos condoléances...
    • Suite aux commentaires, je signale cependant qu'au goût, elle était bonne...

    Imprimer_la_recette

    19 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Eloge de la simplicité pour une brioche dodue

    Imprimer Catégories : Desserts

    Parfois je cherche la complication. D'aucuns diront "souvent" mais je laisse de côté ces mauvaises langues pour faire la part des choses et dire "parfois".

    C'est ainsi que je m'acharne depuis quelques temps à réussir une brioche aux pépites de chocolat. Le résultat est bon, mais ce n'est pas celui que j'attends. La brioche manque de légèreté, les pépites ne se répartissent pas harmonieusement, bref, ça laisse à désirer. C'est pourquoi j'ai décidé de revenir à plus de simplicité et de modestie : une bonne grosse brioche toute simple, bien rebondie et toute légère. Voici donc une :

    BRIOCHE DODUE A LA MAP

    Pour une grosse brioche, il faut (dans l'ordre d'introduction dans la MAP):

    • 3 oeufs
    • 20 cl de lait
    • une pincée de selbrioche_002
    • 200 g de beurre
    • 600 g de farine
    • un sachet de levure de boulanger lyophilisée
    • 100 g de sucre
    • un jaune d'oeuf pour dorer la brioche

    Mettre tous les ingrédients dans la MAP et la laisser travailler en programme "pâte" pendant une heure trente. A l'issue de ce temps, reprendre la pâte, la pétrir et former trois boules que vous déposerez dans un moule à cake anti-adhésif (inutile de beurrer, la quantité contenue dans la pâte est amplement suffisante !

    Laisser lever deux heures environ (la pâte doit doubler de volume). Préchauffer le four à 180°.

    Badigeonner au pinceau la brioche avec le jaune d'oeuf et enfourner pendant une vingtaine de minutes. Démouler et laisser refroidir.

    brioche_004

    Remarques :

    • La recette est tirée de ce petit livre que je vous conseille :
    • 600 g me paraît une grosse quantité de farine, la prochaine fois, je n'en mettrai que 500.

    Imprimer_la_recette

    11 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Pavé chocolat et coco

    Imprimer Catégories : Desserts

    On a toujours besoin de lait concentré sucré chez soi. C'est ce que je me disais l'autre jour en faisant mes courses, lorsque j'en glissai une boîte dans mon chariot. Je me rappelle, quand j'étais plus jeune, les berlingots que l'on déchirait avant d'en avaler le contenu, jusqu'à rendre l'emballage tout plat pour en extraire au maximum de la substantifique moëlle. Bon, j'ai un peu grandi, ce qui fait que maintenant, je me sers de lait concentré sucré pour cuisiner uniquement. Enfin, pour pâtisser plutôt.

    C'est ainsi que rangeant la boîte dans mes placards, j'ai découvert au dos une recette que je connaissais plus ou moins, le flan antillais ou flan à la noix de coco, mais traité différemment puisque nappé de chocolat noir. Je ne pouvais que me laisser tenter. La noix de coco, j'en ai un énoooorme sachet depuis le dernier Mont-Blanc que j'ai fait. Voici donc le :

    PAVE CHOCOLAT ET COCO

    Pour 6 personnes, il faut :

    • Une boîte de lait concentré sucré (397 g)
    • 125 g de noix de coco râpée
    • 2 oeufs
    • 300 ml de lait
    • 100 g de chocolat noir à pâtisser
    • 100 ml de crème fraîche

    Préchauffer le four th 6 (180°).

    Mélanger le lait concentré, la noix de coco, le lait et les oeufs. Verser le tout dans un moule à cake et recouvrir d'un papier d'aluminium. Cuire au bain-marie 1h20.

    Laisser refroidir le pavé avant de le démouler délicatement.

    Faire fondre le chocolat dans la crème portée à ébullition et napper le pavé avec la crème tiédie.

    Placer au réfrigérateur en attendant de servir.

    06_08_025

    Remarques :

    • Le contraste croûte légère chocolatée - flan moelleux - noix de coco est divin !
    • Attention lorsque vous nappez le gâteau : le chocolat trop liquide dégringole de tous les côtés !

    Imprimer_la_recette

    15 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Hommage à Humphrey Bogart : Key Lime Tarte

    Imprimer Catégories : Desserts

    C'était un dimanche soir. Tard. Il y a longtemps. Le temps où sur la Trois, qui ne s'appelait pas encore France 3, passait affichele Ciné-Club. Alors que je zappais avant d'aller me coucher, je tombe en arrêt sur un type. Pas très grand, pas particulièrement beau, la voix nasillarde, mais un charme fou et l'air de se foutre de tout : Humphrey BOGART ! Ce fut une révélation : c'était Le Port de l'angoisse, et rien ne fut plus pareil après. Avant, il y avait eu Clark GABLE et Autant en emporte le vent (je sais, mes références sont ringardes et archaïques, mais j'assume !) mais là ! Là, c'était autre chose : un sublime noir et blanc, un duo d'acteurs fabuleux, des sous-entendus à chaque scène ou presque, et une réplique inoubliable : "You know how to whistle ? you just put your lips together and blow..."

    Pourquoi vous raconté-je cela ? parce que ces souvenirs me sont revenus en masse alors que je me lançais dans la confection d'une tarte au citron dénichée au hasard des pages du dernier Elle à table. Key Lime Pie. La tarte des Keys. Et qui a joué dans Key Largo, je vous le demande ? Alors, en hommage à Humphrey, voici donc la :

    KEY LIME TARTE

    Pour 6-8 personnes, il faut :Tarte_citron_vert_2

    • 3 à 4 citrons verts
    • 4 jaunes d'oeufs
    • une boîte de lait concentré sucré
    • 18 biscuits type Petit Lu
    • 60 g de beurre demi-sel

    Préchauffez le four à 160°.

    Prélever le zeste des citrons de façon à en obtenir 4 cuillères à café. Presser les citrons.

    Recouvrir un moule à tarte de 20 cm de diamètre de papier aluminium. Réduire en miettes les biscuits au mixer, leur ajouter le beurre fondu, mélanger avant de verser dans le moule en tassant bien. Cuire quinze minutes.

    Fouettez les jaunes d'oeufs avec les zestes de citron jusqu'à ce que le mélange blanchisse. Ajouter le lait concentré et le jus de citron avant de fouetter de nouveau.

    Verser cette crème sur la pâte précuite et poursuivre la cuisson une vingtaine de minutes. Le centre doit être pris mais un peu tremblotant.

    Laisser refroidir à température ambiante avant de laisser au moins trois heures au réfrigérateur.

    Tarte_citron_vert_3

    Remarques :

    • En ces jours de chaleur, cette tarte est délicieusement fraîche, avec son petit goût acidulé.
    • En plus, la pâte au biscuit, c'est ultra-rapide et ultra-bon !
    • La recette originelle donnait 15 minutes de cuisson de la crème, mais selon mon four il faut largement 20 minutes !
    • La recette originelle parlait aussi de beurre doux, mais je trouve que le demi-sel évite trop de douceur.

    Imprimer_la_recette

    8 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Salade fraîche d'ananas

    Imprimer Catégories : Desserts

    Deux écueils principaux se dressent face à nous pendant la canicule qui sévit (ou sévissait il y a encore trois jours) : manger et digérer. En effet, il fait chaud, donc pas envie de s'agiter devant ses foyers, pas envie de faire fonctionner le four, pas envie de manger des choses pantagruéliques. D'autre part, il fait chaud, comme je le disais, donc pas envie de rester coincé sur son repas, l'oeil glauque et l'estomac pesant. On-veut-des-choses-fraîches-et-légères !

    J'ai donc trouvé le dessert idéal : rapide à faire (la veille, le soir, quand la température a baissé), rafraîchissant et light : une salade d'ananas, préparée avec de la vanille, du citron vert, du rhum et de la noix de coco. La recette est issue du dernier hors-série de Cuisine actuelle, mais a été remaniée légèrement par mes soins. Voici donc ma :

    SALADE FRAÎCHE D'ANANAS

    Pour 6 personnes, il faut :

    • 2 ananas de taille moyenne
    • 2 citrons verts7_07_002
    • 1 gousse de vanille
    • 4 cuillères à soupe de cassonade
    • 2 cuillères à soupe de rhum
    • 2 cuillères à soupe de noix de coco

    Eplucher l'ananas, enlever le coeur fibreux et le découper en tranches épaisses. Recouper ensuite les tranches en cube. Essayer de récupérer le jus.

    Rincer les citrons verts sous l'eau froide. Prélever le zeste d'un des citrons de façon à obtenir de longs filaments. Râper le zeste de l'autre citron au dessus de l'ananas. Mélanger le tout.

    Verser 30 cl d'eau dans une casserole, ajouter la cassonade et la gousse de vanille fendue. Porter à ébullition, faire cuire dix minutes sur feu doux avant de laisser refroidir.

    Ajouter le jus des citrons dans le sirop, le répartir sur les cubes d'ananas en laissant la gousse de vanille. Réserver au moins trois heures au réfrigérateur.

    Au moment du service, faire revenir à sec la noix de coco et en saupoudrer la salade. Ajouter les filaments de citron vert en zeste, deux cuillères de rhum, bien mélanger et servir.

    7_07_001

    Remarques :

    • La recette originale ne comprenait ni noix de coco ni rhum, mais j'avais peur que ce soit un peu "fade".
    • Je n'ai ajouté le rhum qu'à la toute fin afin que le goût reste très léger et la salade mangeable par tous.
    • Finalement la noix de coco n'apporte pas grand-chose...

    Imprimer_la_recette

    5 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Tarte au sucre (à la MAP)

    Imprimer Catégories : Desserts

    Au début, l'idée me faisait hurler de rire : tarte au sucre. Et pourquoi pas "pain à la farine" ? Et puis j'ai goûté. J'ai aimé. J'y ai même pris goût. Alors j'ai essayé.

    Première constatation : la tarte au sucre va avec tout. Du chaud, l'hiver avec un thé ou un chocolat. Du frais, l'été avec des fruits ou - pourquoi pas ? - des sorbets. Je vous fais grâce des intersaisons.

    Deuxième constatation : la tarte au sucre plaît à tout le monde. Pas de remarque genre "je n'aime que le chocolat", "moi, tu sais, la crème..."

    Troisième constatation : la tarte au sucre vit très bien sa vie seule. Pas besoin d'assiette, de petite cuillère, de surcroît elle a le bon goût de ne pas s'émietter, ce qui est parfait avec les enfants qui ont la fâcheuse manie de déambuler avec leur gâteau.

    Quatrième constatation : la tarte au sucre est très facile à faire. Surtout quand on la fait à la flemmarde, avec sa MAP. Voici donc ma :

    TARTE AU SUCRE (A LA MAP)

    Pour 6-8 personnes, il faut :

    • 300 g de farine
    • une cuillère à soupe de levain en poudretarte_au_sucre_2
    • 100 g de cassonade
    • un oeuf
    • 15 cl de lait
    • 40 g de beurre demi-sel
    • 25 cl de crème fraîche épaisse
    • une gousse de vanille

    Préparer la pâte briochée en versant dans la MAP : le lait, l'oeuf, le beurre, la farine, 40 g de cassonade et le levain. Mettre en marche programme "pétrissage" et laisser faire.

    Préchauffer le four (th 6 - 180°). Etaler la pâte et en garnir un moule beurré.

    Ouvrir la gousse de vanille et mélanger les graines avec la crème. Verser le mélange sur le fond de tarte, répartir le reste de beurre coupé en petits morceaux et saupoudrer des 60 g de cassonade restante.

    Faire cuire 2O minutes puis baisser à 150°-160° pour laisser finir la cuisson cinq minutes encore.

    Laisser refroidir et servir.

    tarte_au_sucre_3

    Remarques :

    • Mon plat était un peu petit, du coup ma pâte (quoique délicieuse) était un peu épaisse.
    • Ne pas hésiter à poursuivre la cuisson tant que le centre de la crème n'est pas cuit.

    Tarte_au_sucre

    11 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Smoothie trop simple pour être vrai

    Imprimer Catégories : Desserts

    Hmmf ! Certains m'ont laissé entendre qu'hier, j'aurais succombé à la facilité en proposant ma semoule-minute... Alors là, je m'insurge ! J'ai proposé cette pauvre recette de semoule-minute pour accompagner mon poulet esprit tajine. Pour ne pas avoir des commentaires type "ouiiii, tu dis servir avec une semoule-minute, mais qu'appelles-tu semoule-minute ?" M'entendre dire - ou me laisser entendre - que je tirerai à la ligne, c'est trop fort !

    Puisque c'est comme ça, je ne suis pas sûre que certains méritent de lire une recette si enfantine que celle que j'ai proposée au goûter de mercredi. Un "smoochie" comme dirait ma fille. Bon, allez, mon bon fond prend le dessus (Fabien, tu pourras toujours détourner les yeux...) et je vous offre un :

    SMOOTHIE BANANE-MANGUE-FRAMBOISES-NOIX DE COCO

    Pour 3 grands verres, il faut :

    • 2 bananes
    • 1 demi-mangue (l'autre moitié ayant été mangé la veille...)
    • une barquette de framboises
    • 2 boules de glace à la noix de coco
    • une cuillère à soupe de cassonade
    • plein de glaçons

    Déposer dans le blender les ingrédients dans l'ordre sus-cité. Mixer vigoureusement. Planter une paille. Déguster, à l'ombre si possible pas trop loin d'un point d'eau (genre piscine ou bord de mer).

    smoothie_1

    Remarques :

    • une seule banane rendrait peut-être la boisson moins épaisse... mais moins consistante aussi, c'est à voir...
    • on doit pouvoir compliquer la chose : couper la banane en menus morceaux, tailler la mangue en allumettes...

    Smoothie

    10 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Le Mont-Blanc de Léa

    Imprimer Catégories : Desserts

    Etre gourmande et cuisinière implique d'être en état de quête permanente. Feuilleter des livres, lire des magazines, naviguer au fil des blogs qui vous donnent envie d'en découvrir d'autres, tous les moyens sont bons. Plus un oeil en alerte, toujours à l'affût. C'est ainsi que j'interceptai une carte postale qu'une de mes élèves passait à une autre lors d'un intercours. J'eus juste le temps d'y apercevoir un gros gâteau tout blanc...

    Evidemment, je m'imposai, avec toute ma autorité bienveillante et ma légèreté néanmoins, afin de lire, voire confisquer ladite carte. Fort heureusement, ma charmante élève me la montra sans tergiverser. C'était la recette d'un gâteau martiniquais : le Mont-Blanc. Je lui demandai aussitôt de me donner cette recette mais elle refusa ! Le croyez-vous ? En fait, elle refusa pour une bonne cause : elle voulait me faire goûter ce gâteau avant de me révéler la recette.

    Et elle tint promesse. Une dizaine de jours plus tard, elle m'apportait trois grosses parts dudit gâteau. Au début, j'avoue avoir eu quelques craintes. Epais et entièrement recouvert de noix de coco, n'allait-il pas être "pouf pouf" ? Divine surprise : c'était léger, aérien, subtil, frais, délicieux ! La légèreté de la génoise alliée à la douceur de la crème au citron vert créait un ensemble tout à fait parfait pour ces après-midis de chaleur.

    J'eus la recette. Je l'ai modifiée, j'avoue. Initialement, il fallait deux noix de coco afin d'en garder l'eau et d'en extraire le lait. Seulement moi, à chaque fois que j'ai acheté des noix de coco en métropole, elles étaient sèches : un filet d'eau ; quant au lait... J'ai donc opté pour le lait de coco en boîte. Et voici donc le :

    LE MONT-BLANC DE LEA

    Pour 8-10 personnes, il faut :dscf2303

    • 6 oeufs
    • 200 g de sucre
    • 150 g de farine
    • le zeste d'un citron vert
    • 200 ml de lait de coco
    • une boîte de lait concentré sucré
    • 2 cuillère à soupe rase de farine ou de maïzéna
    • 1 cuillère à soupe de rhum
    • un peu de beurre
    • une pincée de sel

    Mettre les jaunes d'oeuf et le sucre dans une jatte et les battre au fouet jusqu'à ce que le sucre ait fondu. Verser la farine et mélanger.

    Battre en neige ferme les blancs d'oeufs avec la pincée de sel. Incorporez petit à petit à la pâte. Verser dans un moule à manqué beurré et fariné. Cuire à four moyen (160°) pendant vingt minutes. Démouler aussitôt cuit sur une grille.

    Verser dans une casserole le lait de coco, le lait concentré sucré et ajouter le zeste de citron râpé. Prélever un peu de ce mélange dans un bol, faire bouillir le reste. Dans le bol, ajouter les deux cuillères de farine (ou de maïzéna). Après ébullition, baisser le feu, ajouter le contenu du bol et remuer jusqu'à épaississement. Incorporer le rhum et laisser refroidir.

    Couper le gâteau en deux dans le sens horizontal, napper une moitié de crème, puis badigeonner ensuite le gâteau du reste de la crème. Saupoudrer généreusement de coco râpé et placer au réfrigérateur jusqu'au moment de déguster.

    mont_blanc_1

    Le_Mont_Blanc_de_L_a

    9 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Brassadeaux - suite, fin : réalisation à la MAP

    Imprimer Catégories : Desserts

    En rencontrant mon mari, j'ai également rencontré la Drôme. Oh, certes, je la connaissais, comme tous les Lyonnais connaissent ces départements septentrionaux, bouts de midi à une centaine de kilomètres de Lyon, mais là, j'ai appris à la connaître vraiment. Et quelle meilleure façon que de découvrir une région par ses nourritures ? A moi ravioles, caillettes, pognes et autres Suisses...

    C'est ainsi que j'ai connu les brassadeaux. Je m'en souviens, c'était à Mirmande, et ils sortaient du four du boulanger. Je ne vous dirai pas que ce fut une sensation inoubliable, ce serait faux, mais néanmoins ce fut suffisamment marquant - et rare - pour rester fixer dans ma mémoire. C'était tendre, moelleux, sucré, doucement régressif.. Le boulanger a fermé, je ne suis pas retournée à Mirmande à la bonne saison, je n'ai plus mangé de brassadeaux. Et donc, forcément, j'en ai eu envie. D'où ces appels au secours (1 et 2) lancés par l'intermédiaire de ce blog. Appels qui se révélèrent fructueux, puisque j'obtins ainsi une recette sur Marmiton.

    Avant de vous la délivrer, permettez-moi de vous donner quelques explications concernant ces mystérieux  brassadeaux. Evidemment, j'ai fait quelques recherches sur la Toile et je me suis inspirée de ces sites là notamment : celui de la commune de Villedieu,  un site sur la cuisine médiévale, Oldcook.com, lequel m'a expliqué que les brassadeaux appartenaient à la catégorie des échaudés, ce qui m'a envoyés sur Craquelin.com. Il va sans dire que si certains estiment utile, voire pertinent, de laisser des commentaires qui complèteront mes explications, je suis tout à fait preneuse !

    Donc les brassadeaux se préparent traditionnellement à la période des Rameaux et doivent leur nom à leur forme de bracelets. Ce sont de petites couronnes de pâte parfumée à la fleur d'oranger, ébouillantées puis cuites au four. C'est moelleux à la sortie du four, plutôt sec ensuite, mais abolument délicieux cependant. Les miens, je les mange aussi façon bagels, tartinés de beurre et de confiture au petit-déjeuner... Voici donc les :

    BRASSADEAUX A LA MAP

    Pour une douzaine de brassadeaux, il faut :

    • 500 g de farine

    • 150 g de sucre

    • 3 oeufs

    • 50 g de beurre demi-sel

    • 1 cuillère à soupe de levain

    • 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger

    • 1/2 cuillère à soupe de rhum

    • 1/2 zeste de citron

    Mettre dans la cuve de la MAP les oeufs, la fleur d'oranger, le rhum, le beurre, le zeste de citron, la farine, le levain et le sucre. Lancer la machine en programme "Pétrissage" (1h30).

    A l'issue de la levée, pétrir rapidement la pâte et la diviser en une douzaine de boules que vous roulerez ensuite en boudin avant de souder chacune des extrémités. Plonger les anneaux de pâte dans l'eau bouillante. Les sortir lorsqu'ils remontent à la surface. Faire sécher les brassadeaux sur un torchon propre au moins deux heures.

    Les déposer ensuite sur une tôle recouverte de film cuisson et les faire cuire un quart d'heure à 160°. Mettre à refroidir sur une grille. Régalez-vous, tièdes ou froids.

    brassadeaux_1

    Version imprimable : BRASSADEAUX_A_LA_MAP.doc

    10 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Muffins au chocolat sans noix de pécan (Expérience scallienne 1)

    Imprimer Catégories : Desserts

    J'avoue, longtemps, j'ai rechigné. Regimbé, même... C'était d'une telle évidence : "Il faut acheter absolument le livre de Scally, il est génial !"... "Je l'ai en quatorze exemplaires et je n'arrête pas de l'offrir !" ... "Je ne peux plus m'en passer !" ... et bla bla bla...

    Oui, mais moi, l'unanimité, ça me fait peur. Alors je préfère attendre. Oh, c'est sûr, je passe à côté de plein de choses - ou alors , je les découvre en retard (voir Laurent Gaudé), mais bon, finalement, je finis toujours par y arriver...

    C'est ainsi que je me suis retrouvée l'autre jour devant LE livre de Pascale Weeks, alias Scally. D'abord, j'ai été très étonnée : je m'imaginais un truc énorme, gigantesque, un muffin qui m'aurait sauté aux yeux, eh bien, rien de tout cela. C'est un tout petit livre, tout mignon, qui tient au creux de la main, fait pour le voyage et les échanges. Un missel, quoi !

    Ensuite, j'ai commencé à le feuilleter et là, j'en ai pris plein les papilles ! Des gâteaux, des brownies, des blondies, des shortbreads, des crumbles, et je m'arrête là, mais la liste n'est pas finie : tous les secrets des goûters à l'anglo-saxonne rassemblés dans ce bréviaire !

    Et j'ai commencé à être contaminée, moi aussi. A me surprendre à dire : "Oh, tu devrais ab-so-lu-ment acheter un petit bouquin génial...", bref, à me convertir ! Et pour fêter cette conversion, je vous propose ma version (parce que je n'avais pas de noix de pécan) de ses "muffins chocolat et noix de pécan", page 79. Voici donc ma première expérience scallienne, les :

    MUFFINS AU CHOCOLAT SANS NOIX DE PECAN

    Il faut :

    • 300 g de farinecuisine_001
    • 1 sachet de levure chimique
    • 125 g de sucre en poudre
    • 2 cuillères à café de cacao en poudre non sucré
    • 150 de pépites de chocolat
    • 25 cl de lait
    • 2 oeufs
    • 75 g de beurre demi-sel fondu

    Préchauffer le four.

    Verser la farine, la levure, les pépites de chocolat, le cacao, la levure, le sucre et mêler le tout.

    Dans un bol, mélanger le lait, le beurre fondu et les oeufs.

    Verser le mélange liquide sur le mélange sec et mélanger "juste assez pour incorporer la farine" (l'auteur nous explique que le secret des muffins est justement de NE PAS chercher à obtenir une pâte homogène).

    Verser dans les moules (12) et enfourner pendant 25 minutes.

    Laisser refroidir puis démouler et laisser à nouveau refroidir sur une grille. Déguster. Un bonheur !

    cuisine_002

    Remarques :

    • A peine refroidis mais les pépites de chocolat encore fondantes, c'est un délice ! Et ça marche le lendemain, après 30 secondes au micro-onde.
    • La pâte crue est à se damner !

    Version imprimable : MUFFINS_AU_CHOCOLAT_SANS_NOIX_DE_PECAN.doc

    11 commentaires Pin it! Lien permanent