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  • Nectar des dieux (R. RIORDAN)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Nous traversons en ce moment à la maison une période "Mythologie". Devons-nous attribuer cela à nos vacances en Grèce de l'été dernier ? Peut-être. Car à notre retour ma fille s'est plongée dans tous les contes et récits mythologiques possibles (et achetables...). C'est donc tout naturellement que je lui ai proposé de mon dernier achat :

    Le voleur de foudre.jpg

    "Je n'ai jamais voulu être un demi-dieu. Une vie de demi-dieu, c'est dangereux, c'est angoissant. Le plus souvent, ça se termine par une mort abominable et douloureuse. Il se peut que vous soyez des nôtres. Or, dès l'instant où vous le saurez, il ne leur faudra pas longtemps pour le percevoir, eux aussi, et se lancer à vos trousses. Je vous aurai prévenus."

    Entendons-nous bien : je n'ai pas vu le film et c'est donc du livre, et uniquement du livre, dont je vais traiter et là j'avoue... que j'ai pris un certain plaisir à dévorer les aventures de cet ado qui se découvre "sang-mêlé", c'est-à-dire demi-dieu, fils d'une mortelle et d'un dieu de l'Olympe.

    Le propos pourrait paraître complètement anachronique et pourtant, Rick RIORDAN réussit son coup : rendre accessible à des lecteurs d'aujourd'hui des histoires vieilles de plusieurs siècles, voire millénaires.

    Très astucieusement, il a adopté une trame qui a fait ses preuves, celle de J.K. ROWLING et ses Harry Potter : le héros est un jeune garçon de onze ans mal dans sa peau (il est dyslexique car programmé pour lire le grec ancien) et mal intégré dans la société, mais qui heureusement, suite à la découverte de sa semi-divinité, va entrer dans un club, ici c'est une colonie de vacances, où il va pouvoir côtoyer ses semblables, pratiquer la magie et découvrir les vraies vertus de l'amitié. Evidemment la menace pèse : ici, ce n'est pas Voldemort qui revient mais Chronos, le père de tous les dieux (vous savez, celui qui avait la fâcheuse manie de dévorer ses enfants histoire qu'ils ne le détrônent pas) que Zeus avait envoyé aux Enfers avant de se partager le monde avec deux frères, Hadès et Poséidon (Ciel, Terre, Mer pour ceux qui auraient oublié...).

    Vous l'aurez compris, on passe un bon moment avec ce Persée (de son vrai nom) Jackson et d'ailleurs, je suis en train de lire le troisième volume... en attendant que ma fille me lâche le quatrième ! L'extrait qui suit se situe au moment où Percy va découvrir la colonie des Sangs-mêlés, en se réveillant suite à une agression du Minotaure...

    NECTAR DES DIEUX

    Il m'a aidé à tenir le verre et à mettre la paille entre mes lèvres.

    Le goût m'a fait sursauter car je m'attendais à du jus de pomme. Ce n'était pas ça du tout. C'étaient des biscuits aux pépites de chocolat. Des biscuits liquides. Et pas n'importe lesquels : les biscuits bleus au chocolat que faisait maman, riches en beurre et tout chaud sortis du four, avec les pépites de chocolat encore fondantes. En buvant, je sentais mon corps entier se détendre et se réchauffer, se recharger en énergie. Mon chagrin n'a pas disparu, mais j'ai eu l'impression que maman venait de me caresser la joue, de me donner un biscuit comme elle le faisait quand j'étais petit, en me disant que tout irait bien.

    Sans m'en rendre compte, j'ai vidé le verre. J'ai regardé longuement à l'intérieur, convaincu que je venais d'avaler une boisson chaude, alors que les glaçons n'avaient même pas fondus.

    - C'était bon ? m'a demandé Groover.

    J'ai fait oui de la tête.

    Rick RIORDAN, Percy Jackson, le voleur de foudre, 2005.

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  • Poulet aux écrevisses et aux langoustines

    Imprimer Catégories : Viandes

    Un repas tourné vers la mer, voilà ce que je vous avais annoncé alors que je vous présentais le pain de poisson à la crème de crevettes grises. C'est ce que j'ai tâché de faire avec le plat suivant : un poulet aux écrevisses... qui s'est révélé être plus complexe que cela. D'abord parce que, comme tout bon repas de famille qui se respecte, nous n'étions pas quatre convives mais... quinze (dont quatre enfants) ! Qu'ensuite les écrevisses fraîches, je n'en avais pas sous la main... Et qu'enfin, j'ai fini chez Picard où j'ai mis la main sur des écrevisses décortiquées (ce qui ne résolvait pas mon problème de fumet) et des queues de langoustines crues (donc non décortiquées).

    C'est ainsi que j'ai bricolé une recette de poulet aux écrevisses et langoustines qui a été plébiscité par la foule enthousiaste et emportée en doggy bag (car bien sûr, il en restait !). Voici donc le :

    POULET AUX ECREVISSES ET AUX LANGOUSTINES

    Pour 12, il faut :

    • 2 gros poulets (de 1,5 à 2 kg) découpés ou des 9 cuisses et avant-cuisses ainsi que quelques blancs si vous préférez que tout le monde ait 'un beau morceau" et pas un pauvre bout de carcasse...
    • 200 g d'écrevisses cuites et décortiquées
    • 300 g de queues de langoustines crues
    • 200 g de carotte
    • 200 g d'oignon
    • 100 g d'échalote
    • une boîte de 450 g de tomate en cube
    • 10 cl d'huile
    • 200 g de beurre
    • 10 cl de crème fraîche
    • 20 cl de cognac
    • 75 cl de vin blanc sec
    • 2 cuillère à soupe de concentré de tomate
    • 75 cl de bouillon de volaille (ou 2 sachets de bouillon Ariaké)
    • 8 gousses d'ail
    • 2 bouquets garnis
    • 1 branche d'estragon (ou de l'estragon congelé)
    • 200 g de farine
    • du persil
    • du sel et du poivre

    Faire revenir vivement dans l'huile les écreveisses et les langoustines, puis ajouter les carottes coupées en brunoise (tous petits dés de 5mm), les oignons et les échalote émincés très finement.

    Flamber avec 10 cl de cognac puis ajouter 60 cl de vin blanc, l'estragon, les tomates en cube, le concentré de tomate, un bouquet garni et 4 gousses d'ail. Saler et poivrer.

    Cuire dix minutes à feu vif. Au terme de la cuisson, essayer (parce qu'il y a plein de choses dans cette sauce...) de retirer les écrevisses et les langoustines et réserver le jus de cuisson.

    Laver le poulet et l'essuyer.

    Préparer le bouillon de volaille. Préparer le beurre manié en faisant ramollir 100 g de beurre et en le mélangeant avec 100 g de farine.

    Fariner les morceaux de poulet et les faire revenir avec 100 g de beurre dans une cocotte. Laisser cuire doucement à couvert.

    Lorsque le poulet est cuit, retirer les morceaux et déposer sur une tôle recouverte de papier d'aluminium. Vous les ferez ainsi griller légèrement tout en les tenant au chaud au four pendant que vous préparez la sauce.

    Enlever la graisse de cuisson du poulet et  ajouter 10 cl de cognac et 15 cl de vin blanc. Laisser réduire puis verser la sauce de cuisson des écrevisses et langoustines, avant d'ajouter le bouillon de volaille. Laisser bouillir.

    Ajouter progressivement le beurre manié pour lier la sauce tout en maintenant le feu à teméparture moyenne (la sauce prend assez vite). Lorsqu'elle est bien liée, ajouter la crème fraîche puis laisser mijoter de nouveau à feu très doux jusqu'à ce que le boût reprenne. Arrêter aussitôt et servir les morceaux de poulet avec un riz blanc, en nappant le tout de sauce et d'écrevisses et de langoustines justes réchauffées.

    Saupoudrez de persil.

    Poulet écrevisses langoustines.jpg

    Remarques :

    • J'ai volontairement choisi de donner la recette pour douze personnes : pourquoi devoir toujours convertir de pauvres recettes pour quatre ?
    • Je conseille de déguster la sauce le lendemain (sur des pâtes fraîches par exemple) : les arômes se sont développées et elle est à tomber !
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  • Pain de poisson, crème de crevettes grises (d'après Anne-Sophie PIC)

    Imprimer Catégories : Poissons

    Le repas d'anniversaire de mon fils a été marqué par les poissons. Je voulais un déjeuner à la fois festif et léger, aux avant-goûts de printemps. Outre des "tapas" ramenées de Barcelone et Collioure exclusivement maritimes, ce fut donc une terrine de poisson et un poulet aux écrevisses et aux langoustines. Le résultat ? comme je le voulais, le soleil en prime !

    Cette terrine poissonnière que je m'en vais vous présenter prend sa source dans le livre d'Anne-Sophie PIC, Recettes pour tous les jours, dont j'ai déjà parlé ici. C'est la recette qui ouvre le livre et autant dire qu'elle donne le ton : élégante, subtile, légère et... délicieuse ! Les crevettes grises lui apportent une douce saveur iodée absolument incomparable. Voici donc le:

    PAIN DE POISSON CREME DE CREVETTE GRISE

    Pour 12, il faut :

    • 500 g de poisson blanc (j'ai trouvé deux très beaux filets de cabillaud) sans peau ni arrête
    • 6 blanc d'oeuf
    • 85 cl de crème liquide
    • 400 g de crevettes grises
    • beurre
    • une échalote
    • 10 cl de lait
    • 10 cl de bouillon de légume (Ariaké, c'est l'idéal...)
    • huile d'olive
    • de l'algue Wakamé
    • sel, poivre

    Préparer la terrine : vérifier que le poisson soit sans arrête et le couper en gros morceaux. Le déposer dans le bol du robot, ajouter les blancs d'oeuf, une pincée de sel et 35 cl de crème. Laisser reposer dix minutes au congélateur afin que les éléments soient bien froid.

    Pendant ce temps, décortiquer 80 g de crevettes grises (attention, c'est de la micro-chirurgie...).

    Mixer les ingrédients du bol jusqu'à ce que le pâte soit bien lisse.

    Tapisser un moule à cake de film fraîcheur et y verser la moitié de la prépartion. Déposer les crevettes grises en surface puis recouvrir du reste de crème.

    Fermer hermétiquement la terrine et la déposer dans une casserole d'eau chaude pour une cuisson de cinquante minutes au bain-marie. Fermer la casserole, dont l'eau doit frémir sans jamais bouillir.

    Préparer la crème : faire dorer 200 g de crevettes (plus les déchets des autres) dans un peu d'huile d'olive et une noix de beurre. Ajouter l'échalote finement coupée et laisser cuire deux minutes. Verser le bouillon de légume, le lait et laisser bouillir à feu moyen pendant cinq minutes.

    Ajouter la crème et deux pincées de poivre avant de porter à ébullition. Retirer aussitôt du feu, couvrir et laisser infuser pendant vingt minutes.

    Filtrez, goûtez et saler si besoin.

    Au moment de servir, démouler la terrine et découper de belles tranches.

    Faire chauffer la crème de crevettes avec le reste des crevettes grises et une algue coupée en lanière. Napper cette sauce sur la tranche et servir sans attendre.

    Pain de poisson crème de crevettes grises.jpg

    Remarques :

    • J'ai récemment découvert les "fameux" bouillons ARIAKE conçus par Joël ROBUCHON : cher, mais un délice ! C'est comme à la maison, mais... en mieux !
    • J'ai conservé les "restes" de crevettes grises pour renforcer l'arôme de la sauce - suggestion perso !
    • Je l'ai servie froide (carréalisée la veille) mais avec la sauce chaude ; on peut la servir tiède.
    • Les proportions initiales étaient pour quatre, mais je les ai multipliées par deux et ai obtenu douze tranches et autant de sauce...
    • Fred l'avait proposée aux crevettes "classiques" ici.

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  • Black pudding (F. COLIN)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Je suis en train de devenir une véritable « accro » des romans de Fabrice COLIN ! J'avais déjà dévoré La Malédiction d'Old Haven et Le Maître des dragons (mais pas de repas, donc rien à mettre sous la dent de ce blog - mais patience...), j'ai complètement fondu pour ce premier volume de la série des « Etranges Sœurs Wilcox » :

    Les étranges soeurs Wilcox.jpg

    « Londres 1888. Qui sont ces deux orphelines qui s'aventurent la nuit dans les rues mal famées ? Ignorent-elles qu'on peut y rencontrer Jack l'Eventreur ? Que des créatures plus terrifiantes encore, goules et vampires s'y livrent une lutte sans merci ? Mais Amber et Luna Wilcox ne sont pas des jeunes filles comme les autres. Sous leur frêle apparence se cache un terrible secret. C'est pour cela qu'elles ont été choisies. Par qui ? Impossible d'en dire plus. Sinon que la survie de l'empire britannique repose désormais sur les très étranges soeurs Wilcox... »

    C'est un véritable bonheur de lire ce roman où Fabrice COLIN semble prendre un malin plaisir à replonger dans tout ce que furent ses lectures d'enfance et de jeunesse : Conan Doyle, Bram Stoker, toute la littérature gothico-policière de la fin du XIXème semble s'être donnée rendez-vous dans les pages de ce roman tout à la fois terrible, dramatique et palpitant. Et l'on se surprend à attendre la suite... Très vite.

    De surcroît, l'ensemble n'est pas dénué d'humour, ainsi que le prouve l'extrait qui suit :

    BLACK PUDDING

    Le docteur Watson avait vu les choses en grand : nappe de dentelle et vaisselle en argent. Quatre couverts avaient été dressés. Lui et Sherlock prenaient place aux extrémités de la table ; Amber et Luna se faisaient face au milieu ;

    C'était la première fois qu'elles dînaient dans la salle à manger. Les soirs précédents, la nourriture avait été montée dans leur chambre.

    L'œil soupçonneux, Holmes repoussait du bout de sa fourchette le morceau de black pudding qui venait d'atterrir dans son assiette. Penché au-dessus de la soupière, son acolyte s'apprêtait à servir les jeunes filles.

    - Luna, ton bol.

    La cadette s'exécuta. Une première louche de liquide fut versée.

    - C'est du sang de mouton en provenance directe d'Islington. En veux-tu une deuxième ?

    S'il vous plaît.

    Arriva le tour d'Amber. Renfrognée, l'aînée se contenta d'un demi-bol. Watson voulut lancer une objection mais s'abstint finalement, et se rassit.

    Bon appétit à tout le monde.

    Sherlock Holmes secoua sa serviette avant de se la nouer autour du cou.

    Watson ?

    Oui, Holmes ?

    Pourquoi du black pudding ?

    Le bon docteur reposa son couteau.

    Le black pudding est constitué principalement de sang de porc. Nos demoiselles en auront leur part ensuite.

    La question que je vous posais était : « Pourquoi devons-nous manger du sang nous aussi ? »

    J'ai pensé...

    A une sorte de dîner de solidarité ?

    Watson approuva piteusement.

    Voilà une initiative que je qualifierai d'audacieuse, mon cher. Qu'en pensez-vous, mesdemoiselles ?

    Amber avala une cuillerée en grimaçant puis repoussa son assiette.

    Si présenter du sang sous forme de soupe est censé nous faire oublier que c'est du sang, je dirai que c'est raté. Puis-je avoir du pudding ?

    Elle sursauta. Luna lui avait décoché un coup de pied sous la table.

    L'idée est excellente, rétorqua la cadette en adressant son plus beau sourire au docteur. Un dîner en rouge sombre et noir : exquis.

    Merci, fit Watson, quelque peu rasséréné. Pour notre dessert, j'ai préparé un sorbet.

    Sherlock Holmes cligna des yeux, amusé.

    Au sang ?

    Amber pouffa. Le docteur prit un air offusqué.

    Au cassis.

    Fabrice COLIN, Les Étranges Sœurs Wilcox, 2009.

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  • Guimauve mangée (pour "sécotine you"...)

    Imprimer Catégories : Desserts

    Ça a commencé par des blancs d'oeuf dans le réfrigérateur, vestiges d'une crème anglaise. Puis une chanson qui vous trotte dans la tête :

    My...
    Song of you
    C'est pour sécotine you
    C'est d' la colle chantée
    Pour que tu partes jamais
    Que tu dises à tout l' monde
    Ce guimauve singer
    Moi tout ce qu'il sing ça m' plaît
    Voilà pourquoi petit bout
    I sing my song of you.

    A. SOUCHON - L. VOULZY

    Et puis, finalement, il y a eu le livre d'Anne-Sophie PIC et ses idées de goûter ! Ainsi, après la guimauve chantée, est née la :

    GUIMAUVE MANGEE

    Pour 4, il faut :

    • 4 blancs d'oeuf (ou trois, si les oeufs sont gros)
    • 400 g de sucre
    • 2 bâtons de vanille
    • 75 cl d'eau
    • 20 g de feuille de gélatine
    • du sucre glace
    • de la maïzéna

    Tremper la gélatine cinq minutes dans de l'eau froide.

    Verser dans une casserole l'eau et le sucre et porter à ébullition ; laisser cuire cinq à dix minutes sur feu assez fort.

    Fendre et gratter les graines de vanille et ajouter ces dernières aux blancs. Plonger les bâtons égrénés dans le sirop pour qu'ils le parfument encore.

    Monter les blancs avec la vanille.

    Égoutter la gélatine et l'incorporer au sirop de sucre (après avoir enlevé les bâtons de vanille).

    Verser le sirop sur les blancs en neige sans cesser de battre jusqu'à refroidissement.

    Verser la préparation dans un moule filmé et laisser prendre deux heures minimum au réfrigérateur.

    Démouler et découper soit des lanières épaisses, soit des cubes, (soit les deux !) et rouler les morceaux dans un mélange sucre glace-maïzéna pour qu'il ne colle pas.

    Guimauve vanille.jpg

    Remarques :

    • Inspirée du livre d'Anne-Sophie PIC, j'y ai apporté quelques modifications : 75 cl d'eau au lieu des 7,5 ; les bâtons de vanille mis à bouillir avec le sirop pour le parfumer encore...
    • Comparé à la version "du commerce", cela n'a pas grand-chose à voir : c'est doux, moelleux, goûteux, on a adoré !
    • Selon des connaisseurs avertis, c'est encore meilleur le lendemain...

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  • Cake carotte-orange

    Imprimer Catégories : Légumes

    C'est parti d'une idée un peu loufoque : faire d'une salade un cake !

    Je m'explique : partir de l'association de la salade marocaine orange et carotte pour en faire un cake sucré-salé. Le résultat : étonnant mais convaincant ! Alors comme les beaux jours arrivent, et avec eux les apéritifs qui durent, voici de quoi les faire tenir ! Voic donc le :

    CAKE CAROTTE-ORANGE

    Pour 4, il faut :

    • 250 g de farine
    • un sachet de levure
    • 4 oeufs
    • un demi-verre de lait
    • un demi-verre d'huile
    • 200 g de carotte râpé
    • le zeste d'une grosse orange
    • une pincée de cannelle
    • 50 g de graine de tournesol
    • 5 bâtons de surimi
    • une pincée de sel

    Mélanger la farine, la levure et les oeufs. Ajouter le sel, l'huile et le lait. Battre longtemps pour rendre la pâte légère.

    Incorporer les graines de tournesol et la cannelle. Bien mélanger.

    Ajouter ensuite les carotte et les zestes d'orange. Bien mélanger.

    Couper le surimi en rondelles fines et finir par l'intégrer au reste de la préparation.

    Enfourner à 210° pendant 50 minutes. Baisser éventuellement à 180° à mi-cuisson.

    Cake Carotte Orange.jpg

    Remarques :

    • On peut tricher et remplacer l'orange par de la confiture d'orange...
    • Râper les carottes les plus fines possible.
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