Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le goût de Venise

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

     

    venise.JPG

    A bientôt, disons dans... une petite semaine !

    2 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Gâteau aux prunes

    Imprimer Catégories : Desserts

    Voici un gâteau qui présage de la fin de l'été et annonce l'automne, le vrai, le définitif, celui des pluies et du temps froid. Par glacial encore, non, simplement froid, avec cette humidité persistante qui ne vous quitte pas et vous donne envie d'un gâteau moelleux, à déguster avec un thé bien chaud. Celui-ci conviendra à merveille... Voici donc le :

    GÂTEAU AUX PRUNES

    Pour 6, il faut :

    • 3 oeufs
    • 150 g de sucre roux
    • 180 g de farine
    • un demi-sachet de levure
    • 120 g de beurre demi-sel
    • une cuillère à soupe de lait
    • 50 g d'amandes en poudre
    • un trait d'extrait d'amande amère
    • un trait de vanille liquide
    • 500 g de prunes dénoyautées

    Préchauffer le four à 200°.

    Faire fondre le beurre et en utiliser un peu pour beurrer au pinceau un moule à manqué.

    Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que la préparation ait doublé de volume.

    Ajouter la farine et la levure, le beurre fondu, le lait, la poudre d'amande, l'extrait d'amande et la vanille liquide. Bien mélanger.

    Incorporer les prunes dénoyautées et coupées en quatre.

    Cuire au four pendant cinquante minutes. A mi-cuisson, baisser à 170°.

    Gâteau aux prunes.jpg

    Remarques :

    • Je craignais que la peau des prunes ne soit gênante, il n'en fut rien !
    • Je pense qu'on peut remplacer l'amande par de la noix pour faire plus automne...
    7 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Salade de sarrasin kacha

    Imprimer Catégories : Entrées

    Le sarrasin, vous pouvez le trouver grillé ou non. On appelle kacha les grains de sarrasin grillés et, à en croire SAVEURS, la kacha est très répandue dans les pays slaves.

    Pour ma part, j'ai découvert récemment ces graines de sarrasin. Auparavant, pour moi, le sarrasin, c'était les galettes ! Et le magique de la chose, c'est que les graines de sarrasin ont exactement la MÊME odeur que les crêpes du même nom. Un parfum que je trouve personnellement délicieusement appétissant...

    Mon problème, avec le sarrasin-graine, c'était de trouver une recette qui mette vraiment en valeur ses parfums uniques. Je crois que c'est fait avec cette recette... Voici donc la :

    SALADE DE SARRASIN KACHA

    Pour 4, il faut :

    • 200 g de kacha
    • 4 tranches de jambon cru
    • 3 cuillères àn soupe de vinaigre de cidre
    • 3 cuillères à soupe d'huile de noix
    • une cuillère à café de miel d'acacia

    Porter à ébullition une grande quantité d'eau salée et y faire cuire le sarrasin grillé pendant quatre minutes. Égoutter et rincer sous l'eau fraîche.

    Couper le jambon cru en lamelles.

    Préparer la vinaigrette en mélangeant le miel, le vinaigre et l'huile.

    Dans un saladier, verser la kacha, le jambon cru et arroser de vinaigrette. Bien remuer et laisser au frais au moins deux heures.

    Avant de servir, goûter pour rectifier l'assaisonnement éventuel.

    salade sarrasin kacha.jpg

    Remarques :

    • On peut y ajouter des dés de tomates, mais attendre le dernier moment pour ne pas détremper la salade.
    • Succulent aussi le lendemain, quand les parfums se sont encore développés...
    5 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Beds are burning

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Le compte à rebours a commencé. Plus d'infos ici (site en anglais).

    0 commentaire Pin it! Lien permanent
  • Orgie de sushis (M. BARBERY)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Il est curieux comme il est des livres qui ne vous sont pas destinés, quoi qu'on en dise. Car TOUT le monde l'avait lu :

    L'élégance du Hérisson.jpg

    Tout le monde, sauf moi. Longtemps, il a trôné sur ma table de nuit, et toujours c'est un autre que je prenais à sa place. Un signe ? Sans doute. J'avais pourtant fait des efforts. Lu le précédent : Une Gourmandise. Mais cette Elégance du hérisson, décidément, cela ne passait pas :

    " Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bourgeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'image que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants. Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai. "

    Alors comme je n'ai pas envie de jouer aux originales qui se singularisent en n'aimant pas le livre que TOUT le monde a aimé, je me contenterai de vous dire que jamais je ne suis entrée dans l'univers de Muriel BARBERY, que cette écriture précieuse m'a horripilée et que je n'ai su trop à quoi attribuer ce succès phénoménal de librairie. Cruellement, j'y verrai presque un "dîner de cons", pour reprendre le jeu inventé par Castel dans les années soixante dix et révélé par le film de Francis WEBER...

    Mais en attendant, voici quelques lignes où transparaît la passion de  Muriel BARBERY pour le Japon. Voici donc :

    ORGIE DE SUSHIS

    L'atmosphère est brillante, pétillante, racée, feutrée, cristalline. Magnifique.

    -Nous allons faire une orgie de sushis, dit Kakuro en déployant sa serviette d'un geste enthousiaste. Vous ne m'en voudrez pas, j'ai déjà commandé ; je tiens à vous faire découvrir ce que je considère comme le meilleur de la cuisine japonaise à Paris.

    - Pas du tout, dis-je en écarquillant les yeux parce que les serveurs ont déposé devant nous des bouteilles de saké et, dans une myriade de coupelles précieuses, toute une série de petits je-ne-sais-quoi qui doit être très bon.

    Et nous commençons. Je vais à la pêche au concombre mariné, qui n'a de concombre et de marinade que l'aspect tant c'est, sur la langue, une chose délicieuse. Kakuro soulève délicatement de ses baguette de bois auburn un fragment de... mandarine ? tomate ? mangue ? et le fais disparaître avec dextérité. Je fourrage immédiatement dans la même coupelle.

    C'est de la carotte sucrée pour dieux gourmets.

    - Bon anniversaire alors ! dis-je en levant mon verre de saké.

    - Merci, merci beaucoup ! dit-il en trinquant avec moi.

    - C'est du poulpe ? je demande parce que je viens de dénicher un petit morceau de tentacule crénelé dans une coupelle de sauce jaune safran.

    On apporte deux petits plateaux de bois épais, sans bords, surmontés de morceaux de poisson cru.

    - Sashimis, dit Kakuro. Là aussi, vous trouverez du poulpe.

    Je m'abîme dans la contemplation de l'ouvrage. La beauté visuelle en est à couper le souffle. Je coince un petit bout de chair blanc et gris entre mes baguettes malhabiles (du carrelet, me précise obligeamment Kakuro) et, bien décidée à l'extase, je goûte.

    Qu'allons-nous chercher l'éternité dans l'éther d'essences invisibles ? Cette petite chose blanchâtre en est une miette bien tangible.

    Muriel BARBERY, L'Elégance du hérisson, 2006.

    13 commentaires Pin it! Lien permanent
  • Pizza aux deux jambons, le retour

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Je ne voudrais pas avoir l'air d'insister, mais c'est juste pour vous rappeler que ma pizza aux deux jambons participe au concours Tomacouli et que si vous voulez voter pour elle, il vous suffit de cliquer sur ce lien. Merci encore !

    1 commentaire Pin it! Lien permanent