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  • Tout bio, le clafoutis aux griottes

    Imprimer Catégories : Desserts

    Bon, le clafoutis, tout le monde connaît et, oserais-je dire, tout le monde aime - ou presque ! Les versions sont multiples, qu'il s'agisse de la texture du clafoutis (plus flan ou gâteau) ou des fruits utilisés. Cependant, j'avoue que lorsque, feuilletant mon Atelier bio, je suis tombée sur cette recette fortement amandée, j'ai craqué ! Et je n'ai pas été la seule... J'ai juste remplacé les cerises par des griottes, dont j'adore le goût acidulé. Voici donc le :

    CLAFOUTIS TOUT BIO AUX GRIOTTES

    Pour 6, il faut :

    • 75 g de poudre d'amande
    • 75 g de farine de riz complet
    • une pincée de sel
    • 100 g de sucre de canne blond
    • 3 oeufs
    • 250 ml de lait d'amande
    • 500 g de griottes

    Préchauffer le four à 210° (th 7).

    Mélanger dans un saladier la poudre d'amande, la farine, le sel et le sucre.

    Incorporer les oeufs un à un.

    Ajouter le lait progressivement puis verser la pâte dans un moule préalablement graissé.

    Laver, essuyer et équeuter les griottes (n'essayez même pas de les dénoyauter !) et les répartir sur la pâte.

    Cuire au four pendant trente à quarante minutes. Laisser refroidir avant de servir.

    Clafoutis.jpg

    Remarques :

    • Concernant le poids de griottes, j'avoue que je l'ai fait "à la louche" ou "à la barquette" plutôt...
    • Cette version moins sucrée, grâce aux griottes, est parfaite pour les becs moins sucrés.
    • Les amateurs d'amande pourront rajouter une goutte d'extrait d'amande.

     

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  • La cuisine de Mademoiselle (T. DE FOMBELLE)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    J'avoue, Tobie Lolness m'était tombé des mains et je n'avais aucune impatience à lire celui-ci :

    Vango.jpg

    "Paris, 1934. Devant Notre-Dame une poursuite s'engage au milieu de la foule. Le jeune Vango doit fuir. Fuir la police qui l'accuse, fuir les forces mystérieuses qui le traquent. Vango ne sait pas qui il est. Son passé cache de lourds secrets. Des îles siciliennes aux brouillards de l'Ecosse, tandis qu'enfle le bruit de la guerre, Vango cherche sa vérité. Un héros inoubliable et romantique, une aventure haletante, envoûtante, empreinte d'humour et de poésie. Timothée de Fombelle signe de nouveau un grand roman, après le succès international de Tobie Lolness."

    Voulez-vous entrer dans un univers magique ? Voulez-vous découvrir un monde où l'on pèle une pomme de terre "tout en lui donnant huit faces parfaites" ? Où l'on s'envole en zeppelin au-dessus de l'Allemagne nazie ? Alors lisez, que dis-je, dévorez le dernier roman de Timothée de FOMBELLE, Vango. Littérature de jeunesse, direz-vous, oui, mais quelle littérature !

    La langue y est aussi sauvage que son personnage, aussi indomptable et... aussi mystérieuse. Car de ces mots si simples, si évidents, si limpides, il en ressort une beauté, une poésie qui vous restera longtemps en tête... Ainsi cette cuisine de Mademoiselle, la gouvernante qui a sauvé Vango :

    LA CUISINE DE MADEMOISELLE

    Mademoiselle était une magicienne de la cuisine.

    Sur son petit fourneau de pierre, au bord de cette île perdue en Méditerranée, elle faisait chaque jour des merveilles qui auraient fait pleurer les gastronomes des plus grandes capitales. Au fond de ses poêles profondes, les légumes faisaient une danse ensorcelante dans des sauces dont l'odeur montait à la tête et à l'âme. Une simple tartine de thym devenait un tapis volant. Les gratins vous tiraient des larmes alors que vous n'aviez pas encore passé le pas de la porte. Et les soufflés... Mon Dieu. Les soufflés seraient allés se coller au plafond tant ils étaient légers, volatils, immatériels. Mais Vango se jetait dessus avant qu'ils s'évaporent.

    Mademoiselle préparait des soupes et des feuilletés impossibles. Elle faisait lever à la main des mousses aux parfums interdits. Elle servait le poisson dans des jus noirs au goût d'herbes inconnues qu'elle trouvait entre les pierres.

    Vango avait cru longtemps qu'on mangeait ainsi dans toutes les maisons. Il n'avait d'ailleurs jamais rien goûté en dehors de chez lui. Mais, depuis le jour où l'on avait fait venir le docteur pour une pneumonie du petit garçon, quand il avait cinq ou six ans, il avait compris que Mademoiselle n'était pas une cuisinière comme les autres.

    Timothée de FOMBELLE, Vango, 2010.

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  • Douceur de chou pointu à la crème de crevette

    Imprimer Catégories : Légumes

    L'entrée printanière que voilà ! Je cherchais à cuisiner ce chou pointu d'une manière moins "lourde" que l'hiver, sans mijotage excessif ni matière grasse superflu. Une cuisson vapeur, une chantilly maison, quelques petits trucs par ci par là, et le tour était joué ! Voici donc la :

    DOUCEUR DE CHOU POINTU ET SA CREME DE CREVETTE

    Pour 4, il faut :

    • un chou pointu
    • 12 crevettes de belle taille
    • 25 cl de crème liquide
    • des oeufs de lump
    • une poignée de graines de tournesol
    • sel et poivre
    • un mélange d'herbes aromatiques : ciboulette, persil, etc...

    Détailler les feuilles de chou et les cuire à la vapeur pendant quelques minutes. Réserver au frais.

    Décortiquer les crevettes et réserver.

    torréfier à sec dans une poêle les graines de tournesol.

    Battre la crème fraîche avec les herbes, le sel et le poivre.

    Couper les feuilles de façon à obtenir une forme carrée. Récuperer les "chutes" et les hacher menu avant de les incorporer à la chantilly, ainsi que deux bonnes cuillères à soupe d'oeufs de lump.

    Dresser l'assiette en déposant une feuille de chou, deux bonnes cuillerées de crème, trois crevettes, recouvrir d'une autre feuille de chou et finir en saupoudrant de graines de tournesol grillées.

    douceur de chou pointu - crème de crevette.jpg

    Remarques :

    • Attention à la cuisson vapeur : cinq minutes, pour mon chou, c'était presque trop et les feuilles étaient trop délicates à manier. Peut-être un blanchiment suffirait-il...
    • Si vous disposez de plus de feuilles, nhésitez pas à jouer de "l'effet mille-feuille".
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  • Fèves fraîches au lard

    Imprimer Catégories : Légumes

    Je crois que c'est la première fois que des fèves fraîches ont surgi de mon panier bio. Et j'avoue que je fus un peu déroutée... Du coup, j'ai replongé dans La Cuillère d'argent et opté pour une recette de fèves au jambon. Que j'ai remplacées par du lard fumé. Voici donc les :

    FEVES FRAÎCHES AU LARD

    Pour 2-3, il faut :

    • un kilo de fèves
    • 100 g de lard fumé coupés en lardons
    • 20 cl de bouillon de boeuf
    • 30 g de beurre
    • 3 oignons frais

    Écosser les fèves et les laver, avant de les recouvrir d'eau froide et de porter à ébullition. Laisser cuire à petit bouillon dix minutes.

    Pendant ce temps, éplucher les oignons et les émincer.

    Faire fondre le beurre dans une poêle profonde et y faire revenir les lardons et les oignons.

    Lorsque les fèves sont cuites, égoutter et ajouter à la seconde préparation. recouvrir de bouillon de boeuf, saler et poivrer et laisser longuement mijoter.

    Fèves au lard.jpg

    Remarques :

    • J'imagine qu'on peut varier les choses : la recette originale utilisait du jambon blanc et des carottes, j'ai remplacé par du lard fumé et des oignons !
    • Laisser mijoter au moins trois quarts d'heure.

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