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  • Pintade pour tous - version 2

    Imprimer Catégories : Viandes

    J'expliquais hier le dilemme familial autour de la pintade (choucroute ou légumes) et je suis donc tenue aujourd'hui d'apporter la version 2 :

    PINTADE AUX LEGUMES

    (Pour Sylvie)

    Attention, ceci est la version simplifiée d'une recette familiale que je vous livrerai un jour sans doute, mais pas aujourd'hui.

    Le début étant le même que pour l'autre, je me permets de faire un copier-coller...

    Il faut (pour 4-5 personnes) :

    • Une pintade
    • Du sel et du poivre
    • 5 belles carottes
    • 3 poireaux
    • Du beurre (environ 50 g) demi-sel de préférence

    pintade_0021Préparer la pintade : l'enduire d'huile, la saler et la poivrer avant de la déposer dans un plat allant au four et de lui glisser quelques petits bouts de beurre çà et là. Penser à lui piquer les cuisses pour que la graisse s'en échappe.

    Enfourner à four chaud (190°-200°) mais pas trop pendant une bonne heure, voire une heure et quart, en l'arrosant régulièrement de son jus de cuisson.

    Pendant ce temps, préparer la brunoise : peler et tailler les carottes en petits cubes de moins d'un centimètre. Découperpintade_004 le blanc des poireaux (garder le vert pour la soupe) de même (petits dés de moins d'un centimètre).

    Faire revenir doucement dans une sauteuse les carottes dans le beurre, saler et poivrer. Au bout d'une vingtaine de minutes, ajouter les dés de poireau. Laisser mijoter doucement en remuant régulièrement. Vérifier l'assaisonnement.

    Lorsque la pintade est cuite, la sortir du four et la découper. Arroser les légumes d'un peu (ou un peu plus) de jus de cuisson et bien mélanger. Servir vite et bien.

    Remarques :

    1 - Contrairement à la pintade à la choucroute, le vin rouge "y va bien" !

    2 - Les petits légumes, "confits" dans le beurre et le jus de pintade, se mangent sans faim...

    pintade_009

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  • Pintade pour tous - version 1

    Imprimer Catégories : Viandes

    Aujourd'hui, c'est dimanche, et il s'agit de trouver un menu fédérateur. La pintade, pourquoi pas ?

    Oui, mais encore faut-il l'accompagnement ad hoc. Ici la famille est partagée : il y a ceux qui aiment la pintade à la choucroute et les autres, ceux qui N'AIMENT PAS la choucroute (les hérétiques !).

    Faisons donc dans le consensus, et proposons-leur une brunoise de poireaux et carottes... Ce qui justifie mon titre : Pintade pour tous, versions 1 (à la choucroute) et 2 (aux légumes).

    PINTADE A LA CHOUCROUTE

    Il faut :

    • Une pintade
    • Un peu de beurre et d'huile
    • Du sel et du poivre
    • De la choucroute
    • Du vin blanc

    pintade_0021Préparer la pintade : l'enduire d'huile, la saler et la poivrer avant de la déposer dans un plat allant au four et de lui glisser quelques petits bouts de beurre çà et là. Penser à lui piquer les cuisses pour que la graisse s'en échappe.

    Enfourner à four chaud (190°-200°) mais pas trop pendant une bonne heure, voire une heure et quart, en l'arrosant régulièrement de son jus de cuisson.

    pintade_0051Environ un quart d'heure avant la fin de la cuisson de la bête, s'occuper de la choucroute. Autrement dit, la faire chauffer dans une casserole après l'avoir aspergée de vin blanc.

    Sortir la pintade du four et la découper. Arroser la choucroute d'un peu (ou un peu plus) de jus de cuisson et bien mélanger. Servir vite et bien.

    Remarques :

    1 - C'est facile, pas compliqué, et absolument délicieux en ces temps hivernaux !

    2 - S'accompagne impérativement d'un sympathique vin blanc, bien sûr !

    pintade_0112

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  • Cyrano

    Imprimer Catégories : Lectures

    cyranoCyrano avait un gros nez. Cyrano était amoureux de sa cousine Roxanne. Mais il n'osait le lui dire (à cause de son gros nez). Heureusement, Cyrano était poète.

    Voici les aventures tumultueuses de Cyrano racontées très librement (et même d'une façon un peu cavalière*), d'après Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand.

    * Une façon cavalière est une façon de cheval. Une façon un peu cavalière est une façon un peu de cheval.

    Ainsi se présente le dos du magnifique album que j'ai déniché hier : Cyrano, "raconté par Taï-Marc Le Thanh" et "illustré par Rebecca Dautremer". Un véritable enchantement...

    De très grand format (25 par 37), il étale de somptueuses illustrations au fil des pages, déployant un univers unique, à mi-chemin entre une époque quasi médiévale et un Japon intemporel. Les représentations des personnages oscillent entre estampe et cubisme, les couleurs sont précieuses, le coquelicot omniprésent, symbole de l'éphémère et de la beauté...

    L'histoire de Cyrano, revisitée avec humour et poésie, demeure belle et tragique, mais les images de Rebecca Dautremer la transfigurent. Il faut voir l'éblouissante double page du mariage ou, encore, le Final : la mort de Cyrano. Tout simplement sublime.

    Je n'ai qu'une envie : me procurer ces dessins...

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  • Poésie de cuisine

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    J'avoue tout, j'aime Cyrano de Bergerac ! Je reconnais tout : les vers de mirliton parfois, les personnages excessifs, le romantisme dégoulinant, mais, encore une fois, j'aime beaucoup la pièce d'Edmond Rostand, vaste fourre-tout de sentiments et de grandes idées. Et de cuisine, aussi : Ragueneau, le pâtissier-poète, ne manque pas d'originalité. Rappelez-vous, c'est celui qui récompense les oeuvres des poètes à grands coups de pâtisseries...

    Voici la première scène du deuxième acte :

    Scène Première - RAGUENEAU, PATISSIER, puis LISE.

    Ragueneau, à la petite table, écrivant d'un air inspiré,
    et comptant sur ses doigts
    .

    PREMIER PATISSIER, apportant une pièce montée
    Fruits en nougat !

    DEUXIEME PATISSIER, apportant un plat
                            Flan !

    TROISIEME PATISSIER, apportant un rôti paré de plumes
                                        Paon !

    QUATRIEME PATISSIER, apportant une plaque de gâteaux
                                                   Roinsoles !

    CINQUIEME PATISSIER, apportant une sorte de terrine
                                                               Boeuf en daube !

    RAGUENEAU, cessant d'écrire et levant la tête
    Sur les cuivres, déjà, glisse l'argent de l'aube !
    Etouffe en toi le dieu qui chante, Ragueneau !
    L'heure du luth viendra, -c'est l'heure du fourneau !
    Il se lève. - A un cuisinier.
    Vous, veuillez m'allonger cette sauce, elle est courte !

    LE CUISINIER
    De combien ?

    RAGUENEAU
                      De trois pieds.
    Il passe.

    LE CUISINIER
                                          Hein !

    PREMIER PATISSIER
                                                   La tarte !

    DEUXIEME PATISSIER
                                                                 La tourte !

    RAGUENEAU, devant la cheminée
    Ma Muse, éloigne-toi, pour que tes yeux charmants
    N'aillent pas se rougir au feu de ces sarments !
    A un pâtissier, lui montrant des pains.
    Vous avez mal placé la fente de ces miches
    Au milieu la césure, - entre les hémistiches !
    A un autre, lui montrant un pâté inachevé.
    A ce palais de croûte, il faut, vous, mettre un toit...
    A un jeune apprenti, qui, assis par terre, embroche des volailles.
    Et toi, sur cette broche interminable, toi,
    Le modeste poulet et la dinde superbe,
    Alterne-les, mon fils, comme le vieux Malherbe
    Alternait les grands vers avec les plus petits,
    Et fais tourner au feu des strophes de rôtis !

    UN AUTRE APPRENTI, s'avançant avec un plateau recouvert d'une assiette
    Maître, en pensant à vous, dans le four, j'ai fait cuire
    Ceci, qui vous plaira, je l'espère.
    Il découvre un plateau, on voit une grande lyre de pâtisserie.

    RAGUENEAU, ébloui
                                                        Une lyre !

    L'APPRENTI
    En pâte de brioche.

    RAGUENEAU, ému
                                Avec des fruits confits !

    L'APPRENTI
    Et les cordes, voyez, en sucre je les fis.

    RAGUENEAU, lui donnant de l'argent
    Va boire à ma santé !

    Edmond ROSTAND, Cyrano de Bergerac, 1899.

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  • Tea Time !

    Imprimer Catégories : Lectures

    Ce livre est mon drame ! Je l'ai découvert il y a quelques mois de celà, flânant dans les rayons de ma médiathèque locale. Eh oui, "Patricia, me suis-je dit, il n'y a pas que les polars dans la vie... il y a aussi la cuisine..." Et c'est ainsi que j'ai découvert le rayon "Gastronomie" : plein de jolis livres plein de belles idées ! et là, parmi eux, tout mimi sous sa couverture étoilée : Jane Pettigrew, Tea Time : 200 savoureuses recettes britaniques pour l'heure du thé.

    tea_time1Pourquoi parler de drame ? parce que sitôt entre mes mains, je n'ai eu de cesse de le posséder définitivement ! Et qu'il est épuisé ! J'ai tout tenté : les libraires, les ventes d'occasion, Ebay, rien n'y fait, il est INDISPONIBLE !

    Et pourquoi le veux-je ? parce qu'il foisonne de bonnes idées !

    L'auteur, Jane Pettigew, tient un salon de thé à Londres. Elle explique dans la préface avoir "cherché à recréer l'atmosphère et le style des salons de thé de l'Angleterre des années trente et quarante". C'est ainsi qu'elle dévoile dans ce livre les secrets des tea parties : variété de thé, préparation dans les règles de l'art, décoration et présentation de la table et - surtout - les meilleures recettes britanniques de pains fantaisie, sandwiches et autres pâtisseries.

    Je ne résiste pas à vous livrer en vrac quelques intitulés de recettes : pain aux amandes et aux bananes, sandwiches (au beurre d'anchois, au concombre et saumon, au curry...), les buns, les crumpets, les doughnuts, les scones, les shortbreads, le Christmas Cake !

    Bref, une foule de recettes plus appétissantes les unes que les autres, souvent simples, mais pas toujours... et plein d'idées pour renouveler les accompagnements du thé ou les sandwiches pour l'apéritif.

    En conclusion, je réitère mon cri de désespoir : si quelqu'un possède ce livre et n'en veut plus, qu'il me contacte ! je l'en débarrasserai bien volontiers...

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  • Hommage

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    photomontagne

    photo de Pierre Chapoutot

    Cléa, nous pensons à toi.

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  • Soleils d'hiver

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Flânant dans les étagères des bibliothèques de la maison familiale, je me suis retrouvée plongée dans les Lettres de mon Moulin. Souvenirs de sixième... au moins...

    Mais j'avais complètement oublié la dimension gourmande, voire sensuelle de l'écriture d'Alphonse Daudet. J'en étais restée aux lapins qui le regardaient s'installer et je me suis surprise à saliver sur les "Trois Messes basses" !

    Je vous livre ici une partie du texte qui suit les "Trois Messes basses" :

    LES ORANGES

    orange1« À Paris, les oranges ont l'air triste de fruits tombés ramassés sous l'arbre. À l'heure où elles vous arrivent, en plein hiver pluvieux et froid, leur écorce éclatante, leur parfum exagéré dans ces pays de saveurs tranquilles, leur donnent un aspect étrange, un peu bohémien. Par les soirées brumeuses, elles longent tristement les trottoirs, entassées dans leurs petites charrettes ambulantes, à la lueur sourde d'une lanterne en papier rouge. Un cri monotone et grêle les escorte, perdu dans le roulement des voitures, le fracas des omnibus :
    - À deux sous la Valence !

    Pour les trois quarts des Parisiens, ce fruit cueilli au loin, banal dans sa rondeur, où l'arbre n'a rien laissé qu'une mince attache verte, tient de la sucrerie, de la confiserie. Le papier de soie qui l'entoure, les fêtes qu'il accompagne, contribuent à cette impression. Aux approches de janvier surtout, les milliers d'oranges disséminées par les rues, toutes ces écorces traînant dans la boue du ruisseau, font songer à quelque arbre de Noël gigantesque qui secouerait sur Paris ses branches chargées de fruits factices. Pas un coin où on ne les rencontre. À la vitrine claire des étalages, choisies et parées ; à la porte des prisons et des hospices, parmi les paquets de biscuits, les tas de pommes ; devant l'entrée des bals, des spectacles du dimanche. Et leur parfum exquis se mêle à l'odeur du gaz, au bruit des crincrins, à la poussière des banquettes du paradis. On en vient à oublier qu'il faut des orangers pour produire des oranges, pendant que le fruit nous arrive directement du Midi à pleines caisses, l'arbre, taillé, transformé, déguisé, de la serre chaude où il passe l'hiver ne fait qu'une courte apparition au plein air des jardins publics.

    Pour bien connaître les oranges, il faut les avoir vues chez elles, aux îles Baléares, en Sardaigne, en Corse, en Algérie, dans l'air bleu doré, l'atmosphère tiède de la Méditerranée. Je me rappelle un petit bois d'orangers, aux portes de Blidah ; c'est là qu'elles étaient belles ! Dans Ie feuillage sombre, lustré, vernissé, les fruits avaient l'éclat de verres de couleur, et doraient l'air environnant avec cette auréole de splendeur qui entoure les fleurs éclatantes.

    Çà et là des éclaircies laissaient voir à travers les branches les remparts de la petite ville, Ie minaret d'une mosquée, Ie dôme d'un marabout, et au-dessus l'énorme masse de l'Atlas, verte à sa base, couronnée de neige comme d'une fourrure blanche, avec des moutonnements, un flou de flocons tombés.

    Une nuit, pendant que j'étais là, je ne sais par quel phénomène ignoré depuis trente ans cette zone de frimas et d'hiver se secoua sur la ville endormie, et Blidah se réveilla transformée, poudrée à blanc. Dans cet air algérien si léger si pur, la neige semblait une poussière de nacre. Elle avait des reflets de plumes de paon blanc. Le plus beau, c'était Ie bois d'orangers. Les feuilles solides gardaient la neige intacte et droite comme des sorbets sur des plateaux de laque, et tous les fruits poudrés à frimas avaient une douceur splendide, un rayonnement discret comme de l'or voilé de claires étoffes blanches. Cela donnait vaguement l'impression d'une fête d'église, de soutanes rouges sous des robes de dentelles, de dorures d'autel enveloppées de guipures...

    Mais mon meilleur souvenir d'oranges me vient encore de Barbicaglia, un grand jardin auprès d'Ajaccio où j'allais faire la sieste aux heures de chaleur. Ici les orangers, plus hauts, plus espacés qu'à Blidah, descendaient jusqu'à la route, dont Ie jardin n'était séparé que par une haie vive et un fossé. Tout de suite après, c'était la mer l'immense mer bleue... Quelles bonnes heures j'ai passées dans ce jardin !

    Au-dessus de ma tête, les orangers en fleur et en fruit brûlaient leurs parfums d'essences. De temps en temps, une orange mûre, détachée tout à coup, tombait près de moi comme alourdie de chaleur avec un bruit mat, sans écho, sur la terre pleine. Je n'avais qu'à allonger la main. C'étaient des fruits superbes, d'un rouge pourpre à l'intérieur. Ils me paraissaient exquis, et puis l'horizon était si beau ! Entre les feuilles, la mer mettait des espaces bleus éblouissants comme des morceaux de verre brisé qui miroitaient dans la brume de l'air. Avec cela Ie mouvement du flot agitant l'atmosphère à de grandes distances, ce murmure cadencé qui vous berce comme dans une barque invisible, la chaleur l'odeur des oranges... Ah ! qu'on était bien pour dormir dans Ie jardin de Barbicaglia !

    Quelquefois cependant, au meilleur moment de la sieste, des éclats de tambour me réveillaient en sursaut.

    C'étaient de malheureux tapins qui venaient s'exercer en bas, sur la route. À travers les trous de la haie, j'apercevais Ie cuivre des tambours et les grands tabliers blancs sur les pantalons rouges. Pour s'abriter un peu de la lumière aveuglante que la poussière de la route leur renvoyait impitoyablement, les pauvres diables venaient se mettre au pied du jardin, dans l'ombre courte de la haie. Et ils tapaient ! et ils avaient chaud ! Alors, m'arrachant de force à mon hypnotisme, je m'amusais à leur jeter quelques-uns de ces beaux fruits d'or rouge qui pendaient près de ma main. Le tambour visé s'arrêtait. Il y avait une minute d'hésitation, un regard circulaire pour voir d'où venait la superbe orange roulant devant lui dans le fossé ; puis il la ramassait bien vite et mordait à pleines dents sans même enlever l'écorce. […] »

    Alphonse DAUDET, Lettres de mon Moulin.

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  • Matinée Boudin !

    Imprimer Catégories : Viandes

    Ce matin, c'est "Matinée Boudin" ! Pour renflouer un peu leurs caisses, les associations sportives locales proposent, presque à tour de rôle dirai-je, de la vente de boudin frais. Et moi, j'aime bien le sport quand ça ressemble à ça, je me sens tout de suite une âme de supporter, que dis-je, de sponsor !

    Un délice ! Onctueux, crèmeux, dodu à souhait, c'est 350 kilos d'un serpent dont la couleur oscille entre le noir et le gris bleuté qui attendent d'être consommés. Et le goût ! Rien n'égale celui du boudin frais, légèrement poivré, mousseux en bouche.

    Maintenant, il faut le cuisiner. Le plus simple est le mieux, sachant que nous aurons encore plusieurs repas avec, réservons les pommes et autres friandises pour ces moments-là et préparons le :

    BOUDIN AUX POMMES DE TERRE RÔTIESboudin

    Il faut, pour 4 personnes :

    • Du boudin frais en quantité... correcte voire conséquente
    • 8 belles pommes de terre
    • 1 oignon
    • De l'huile

    Peler et couper les pommes de terre en rondelles les plus fines possible. Faire de même avec l'oignon.

    Verser deux cuillères à soupe d'huile dans une sauteuse et y faire revenir oignon et pommes de terre.

    Couper le boudin en tronçons d'environ 10-15 cm et enlever la peau.

    Quand les pommes de terre sont au deux tiers de la cuisson, déposer le boudin dessus et couvrir.

    Laisser terminer la cuisson et servir sans attendre, avec une salade verte toute simple.

    boudin_servi1Se régaler de l'association pommes de terre doucement rôties dans le fumet boudinesque et fondantes sous la dent et ne pas hésiter à se resservir...

    PS : Compter trois-quarts d'heure voire une heure de cuisson au total. Attention, le boudin est susceptible et ne supporte pas d'attendre...

    PPS : Comme le dit Choupette, le boudi, c'est calorique, mais servi avec une salade, cela devient presque light, non ?

    PPPS : Et puis c'est plein de fer !

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  • Premier "moniversaire"

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Eh oui, ça y est, mon blog a eu un mois aujourd'hui, c'est donc son moniversaire !

    Merci à tous ceux qui ont eu la gentillesse de me lire, de m'encourager, de me laisser plein de gentils commentaires, en un mot, de m'accueillir avec chaleur dans la blogosphère.

    Je note que mon message d'hier a recueilli un franc succès, mais plutôt du côté de "Miss Gueule-de-Bois", et ça, c'est plutôt bon signe ! Comme quoi, quand on a les mêmes valeurs...

    Je vous propose de fêter ça à grands (et bons) coups de champagne et autres Chablis (cf. Mon  portrait chinois  gourmand). Santé et longue vie à tous les blogs qui nous font saliver !

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  • Miss Lendemain-de-Fêtes 2006

    Avez-vous entendu ces derniers jours la pub Contrex à la radio ? A pleurer… j’hésite… de rire ou de honte pour les malheureux qui osent pondre des trucs pareils.

    On y entend une voix pleine de peps et de dynamisme nous expliquer que bon, voilà, c’est horrible, les fêtes sont passées et les kilos sont là. Heureusement, Contrex est là pour nous aider à en voir le bout. Contrex nous propose même un challenge, et là, tenez-vous bien : devenir Miss Lendemain de Fêtes 2006 ! Et pourquoi pas Miss Gueule-de-Bois pendant qu’on y est ?

    Vous imaginez le topo ? "Ouiii… euh… mon palmarès est somptueux, j’ai été élue miss Lendemain-de-Fêtes 2006". Je sais bien que Michelle Pfeiffer a été élue miss Cacahuète dans ses jeunes années, mais bon…

    En plus, Contrex, décidément en veine de générosité, ne recule devant rien : c’est satisfait ou remboursé !

    Et le pompon de l’affaire, c’est la clôture du spot : une voix féminine qui s’élève et dit « Je suis ta petite jupe, celle que tu adores. Je crois en toi, à nous deux nous y arriverons. Pour l’instant, le foie gras est en toi, mais j’ai la foi ! »

    Grandiose, non ? même l’Almanach Vermot n’aurait pas osé…

    PS : depuis cet après-midi, une nouvelle pub circule sur les ondes. Cette fois, c'est pour devenir Miss Une-Taille-En-Moins...

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