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  • On ne se lasse pas d'un moelleux aux pommes...

    Imprimer Catégories : Desserts

    L'automne est (presque) là. Mais si, si vous regardez bien, vous apercevrez le bout de la pointe des feuilles qui roussissent... Tiens, pas plus tard qu'hier, le thermomètre n'a pas dépassé 18° ! Un trente octobre ! Si ce n'est pas un signe, ça !

    Et avec l'automne, arrivent les fruits d'automne : pommes, poires, scoubidous... C'est pour cette raison que je vous propose aujourd'hui un basique, un classique à peine remanié, le genre de chose incontournable, avec un bon thé ou le goûter des enfants. Voici donc le :

    MOELLEUX AUX POMMES

    Pour 4-6 personnes, il faut :

    • 125 g de farine à poudre levante
    • 100 g de sucre
    • 20 cl de lait
    • 2 oeufs
    • 80 g de beurre demi-sel
    • 3 pommes

    Préchauffer le four à 180° (th 6). Faire fondre le beurre. En utiliser une vingtaine de grammes pour beurrer le moule.

    Verser la farine et le sucre dans un saladier. Ajouter les oeufs entiers et mélanger. Incorporer le lait et le beurre fondu.

    Eplucher les pommes et les couper en fines lamelles. Les mêler à la pâte.

    Verser dans le moule et faire cuire 25 minutes. Servir tiède ou froid.

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    Remarques :

    • J'utilise souvent de la cassonade en place du sucre.
    • La version de la photo n'est pas exactement celle décrite ci-dessus : j'ai en effet versé la pâte dans le moule et disposé les pommes après, en les enfonçant et les répartissant. De toute façon, tout est possible !

    Moelleux_aux_pommes

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  • Le problème des amis comestibles (F. SEYVOS - A. VAUGELADE)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Je l'avoue, j'ai un faible pour la littérature de jeunesse. Je ne dirais pas que j'ai eu des enfants pour pouvoir leur acheter des livres, mais disons que cela a pesé dans la balance...

    Je succombe particulièrement aux albums. Leur problème : ils sont souvent plus chers que de simples livres ; leur avantage : on peut les feuilleter à loisir sans jamais se lasser. Des illustrations magnifiques, des univers plein de poésie et d'humour, une histoire au service de l'image sans toutefois perdre de sa crédibilité prise seule, c'est un vrai bonheur.

    Pour rester dans la "Littérature gourmande", titre de cette rubrique, je vous propose de vous faire découvrir une petite merveille (parmi tant d'autres dans cet inépuisable coffre au trésor), une histoire écrite par Florence Seyvos et illustrée par Anaïs Vaugelade, L'Ami du petit tyrannosaure. Voici donc :

    LE PROBLEME DES AMIS COMESTIBLES

    Il était une fois un petit tyrannosaure qui n'avait pas d'amis parce qu'il les avait tous mangés.

    L_ami_du_petit_tyrranosaurePourtant, chaque fois, il avait essayé de se retenir très fort. Ca se passait toujours de la même façon. Le petit tyrannosaure rencontrait quelqu'un qu'il trouvait sympathique et s'asseyait à côté de lui pour engager la conversation.

    Au bout de quelques instants, il sentait une petite faim lui chatouiller l'estomac. Alors il regardait discrètement à droite et à gauche pour voir s'il n'y avait pas une ou deux fourmis à grignoter.

    Très vite, il se mettait à avoir très faim. Mais comme il trouvait son nouvel ami vraiment très sympathique, il lui proposait d'aller jouer chez lui ou à la plage.

    Et c'est là que la catastrophe se produisait. Le petit tyrannosaure se jetait sur son nouvel ami et n'en faisait qu'une bouchée.

    "Pardon ! Pardon !" disait ensuite le petit tyrannosaure. Mais bien sûr, c'était trop tard.

    Ce matin-là, le petit tyrannosaure venait juste d'avaler son dernier nouvel ami.

    Il était seul, à présent, totalement seul dans la grande forêt.

    Il comprit qu'il n'aurait sans doute plus jamais d'ami.

    Alors il fut pris d'une immense tristesse et se mit à pleurer.

    Il comprit que, bientôt, il allait avoir très faim, et se mit à pleurer plus fort.

    Quelqu'un s'approcha.

    Ce quelqu'un s'appelait Mollo et venait d'une autre forêt.

    F. SEYVOS - A. VAUGELADE, L'Ami du petit tyrannosaure, 2004.

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  • Boeuf bourguignon

    Imprimer Catégories : Viandes

    Après un mois et demi de commandes assidues à Paysans.fr, mon bilan est plutôt positif. Tous les jeudis, je reçois deux gros cartons emplis de produits frais et, dès le vendredi, je me trouve confrontée à la grande question : "Alors aujourd'hui, je fais quoi ?"

    L'un des intérêts de la chose, mais ça, je l'avais pressenti assez tôt, c'est de me faire aller là où, spontanément, je n'irai pas. Lorsque je reçois du navarin de d'agneau, je ne me dis pas : "Que pourrais-je faire ce midi ?" mais bien plutôt : "Bon, ce midi, navarin d'agneau". Et me voici plongée dans la cuisine de Françoise Bernard pour retrouver ce classique dont, j'avoue dans ma grande ignorance, je connais le nom mais non la recette exacte ! C'est ce genre de choses qui m'est arrivée la semaine dernière : au programme, boeuf bourguignon. Comme beaucoup de gens, je dirais : "Le boeuf bourguignon, j'adore !" Oui, mais je n'en fais jamais ! Ou alors très rarement. Et pas un jour de semaine. Alors que, quand on y réfléchit, cela n'a rien de très long en soit, puisque la préparation effectuée, ça cuit tout seul  ! Voici donc mon :

    BOEUF BOURGUIGNON

    Pour 4 personnes, il faut :

    • Un bon kilo de boeuf à bourguignon
    • 25 g de beurre
    • 3 cuillères à soupe d'huile
    • 1 cuillère à soupe pleine de farine
    • 2 gousses d'ail
    • un bouquet garni
    • 1 cuillère à soupe de concentré de tomate
    • un verre d'eau
    • du sel, du poivre
    • 1 kg de pommes de terre
    • une bouteille de vin rouge corsé
    • une carotte
    • un oignon
    • 2 échalotes
    • 5 grains de poivre
    • un clou de girofle

    Préparer la marinade : verser dans un plat le vin, une cuillère à soupe d'huile, une petite carotte, un oignon, deux échalotes, une gousse d'ail, du persil, du thym, du laurier, les 5 grains de poivre et le clou de girofle.

    Découper la viande en gros cubes et la mettre à mariner.

    Le lendemain, éponger la viande avant de la faire roussir à feu vif avec un peu d'huile. Y ajouter ensuite les éléments de la marinade : carotte, oignon, échalotes et 25 g de beurre. Laisser cuire un quart d'heure sans couvrir. Saupoudrer ensuite légèrement d'une cuillère à soupe de farine. Mélanger sur feu vif ; la viande doit dorer légèrement.

    Recouvrir la viande de la marinade et porter à ébullition. Ajouter sel, poivre, un verre d'eau, le concentré de tomates, l'ail et le bouquet garni. Couvrir et laisser cuire très doucement deux heures.

    Trente minutes avant la fin de la cuisson, faire cuire les pommes de terre. Présenter la viande arrosée de sauce et, à part, les pommes de terre épluchées.

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    Remarques :

    • Vous pouvez saupoudrer de persil frais les pommes de terre au moment du service
    • Quittons les a priori : non, la viande marinée dans du vin n'a pas un goût d'alcool, elle est simplement légèrement parfumée.

    Boeuf_bourguignon

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  • Soupe de poireaux caramélisés et ses ravioles

    Imprimer Catégories : Entrées

    Connaissez-vous les ravioles ? Les ravioles, ce sont généralement ces petites choses avec lesquelles on fait connaissance lors d'une première visite dans la Drôme et qui sont une révélation gustative. C'est chaud, fondant, parfumé, en un mot, inoubliable.

    Mais que sont les ravioles, me diront les malheureux qui n'ont pas eu l'heur d'y goûter encore ? Eh bien, c'est une spécialité du Dauphiné se rapprochant de la pâte fraîche. C'est un petit ravioli (comme son nom aurait pu vous en faire douter), composé d'une pâte à la farine de blé tendre et farci de Comté, de fromage blanc frais et de persil. Cela se poche une minute, pas plus, dans un bouillon de volaille de préférence. Cela n'a rien d'une nouveauté, puisque les origines remontent à l'Antiquité, mais la raviole s'est surtout développée au début du vingtième siècle dans la région de Romans (eh non, il n'y a pas que des chaussures et des magasins d'usine à Romans...) et dans le Royans. Pour ceux qui désireraient en savoir davantage sur la raviole, je vous conseille ce site, celui des Ravioles Saint Jean.

    Le problème, c'est que les ravioles, ça a beau être succulent, il n'en demeure pas moins qu'on reste un peu enfermé toujours dans la même recette : pochées, avec du fromage râpé. Toutefois, le salut m'est arrivé par le biais d'une fiche cuisine : j'avais des poireaux qui traînaient, des ravioles, et hop, je me suis lancée. Voici donc une :

    SOUPE DE POIREAUX CARAMELISES ET SES RAVIOLES

    Pour 4 personnes, il faut :

    • 1 kg de poireau
    • 4 plaques de ravioles, soit une boîte
    • 50 g d'échalote
    • 1 cuillère à soupe de curry
    • 1/2 cuillère à café de cannelle en poudre
    • 25 g de beurre
    • 2 morceaux de sucre
    • sel, poivre

    Préparer la soupe : découper les poireaux en tronçons ; émincer les échalotes ; emplir une casserole de presque un litre d'eau légèrement salée. Y faire cuire la moitié des poireaux avec les échalotes pendant 30 minutes.

    Préparer la garniture : émincer les poireaux restants en faisant des lamelles d'un demi-centimètre environ. Faire fondre le beurre dans une poêle, y faire revenir les poireaux avec un morceau de sucre, le curry et la cannelle. Saler et poivrer. Laisser fondre à feu moyen en remuant régulièrement pendant 7 minutes.

    Détacher les ravioles par deux et les déposer sur un torchon en attendant de les cuire.

    Mixer la soupe et la porter à ébullition. Y pocher les ravioles. Les retirer à l'aide d'une écumoire dès qu'elles remontent à la surface. Les déposer au fond de l'assiette.

    Sur les ravioles, ajouter les poireaux caramélisés puis terminer en versant la soupe. Déguster.

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    Remarques :

    • J'ai emprunté cette recette à Picard : elle peut donc se réaliser entièrement avec des produits congelés.
    • J'ai toutefois modifié la recette : j'ai subtitué du curry au curcuma (je n'en avais plus) et j'ai salé la soupe (eux se contentaient de la sucrer).
    • Ma photo est plus moche que la leur, mais c'est parce qu'ils ont triché : ils ont posé les ravioles SUR la soupe !
    • Cette entrée peut facilement devenir un plat complet pour le soir, en augmentant légèrement les quantités.

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  • Fondant d'automne au chocolat

    Imprimer Catégories : Desserts

    A l'origine, c'est une fiche-recette de ELLE qui m'a tiré l'oeil. Puis j'ai retrouvé la recette chez Fabienne. Alors quand j'ai hésité entre deux desserts l'autre soir, je n'ai pu m'empêcher, après avoir opté pour le trifle, de tester l'autre. Voici donc le :

    FONDANT D'AUTOMNE AU CHOCOLAT

    Pour 6 personnes, il faut :

    • 300 g de chocolat noir
    • une belle grappe de raisin chasselas (une soixantaine de grains)
    • 4 oeufs
    • 100 g de beurre
    • une cuillère à soupe de miel
    • une cuillère à café de vanille en poudre (je n'avais plus de gousse)
    • une cuillère à soupe de sucre

    Faire fondre 20 g de beurre et y faire confire pendant une demi-heure les grains de raisin avec le miel et la vanille.

    Préchauffer le four à 180° (th 6) et séparer les blancs des jaunes.

    Faire fondre le chocolat, ajouter le beurre avant de lisser et d'incorporer les oeufs, une fois la préparation tiédie.

    Monter les blancs en neige et ajouter la cuillère de sucre.

    Incorporer les blancs à la préparation chocolatée.

    Verser le tout dans un moule beurré et répartir les raisins confits.

    Faire cuire 35 mn avant de déguster, tiède de préférence.

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    Remarques :

    • A vrai dire, je n'ai pas été transportée. Je n'ai pas trouvé que les raisins apportaient grand-chose de plus au chocolat, sinon du sucré et.. des pépins !
    • A déguster avec un café par exemple, sinon c'est vite envahissant en bouche.
    • En revanche, les raisins qui mijotent avec le miel et la vanille, ça sent très bon !

    Imprimer_la_recette

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  • Trifles de poire à la ganache

    Imprimer Catégories : Desserts

    J'hésitais entre deux desserts d'automne : le fondant aux raisins d'Alain Passard et ce trifle poire-chocolat. Je ne sais pas pourquoi, lorsque j'ai énoncé les ingrédients à mon époux, celui-ci a immédiatement répliqué "Le deuxième !". C'est donc ce dernier que j'ai servi. J'avais trouvé la recette dans le dernier Avantages. Si c'était bon ? oui, bien sûr, avec toutes ces bonnes choses ! Si je suis complètement convaincue ? eh bien, non. J'ai suivi scrupuleusement les proportions données et j'ai trouvé l'ensemble un peu sec. La recette que je vais vous livrer sera donc ma recette après modifications et non celle que j'ai effectivement servie à mes invités. Voici donc les :

    TRIFLES DE POIRE A LA GANACHE

    Pour 8 personnes, il faut :

    • 20 biscuits à la cuiller
    • 12 cl de liqueur de poire
    • 6 demi-poires au sirop
    • des copeaux de chocolat
    • 250 g de chocolat noir
    • 300 g de crème fraîche

    Faire chauffer 200g de  crème et 100g de chocolat coupé en petits carrés, à feu très doux.

    Couper en petits morceaux les poires et les biscuits.

    Laisser refroidir la ganache obtenue à température ambiante et lorsqu'elle a épaissi, la fouetter : elle doit devenir pâle, un peu mousseuse et ferme.

    Mêler la liqueur de poire, 8 cl d'eau et 10 cl de sirop de poire. Répartir au fond des verres un tiers des biscuits , les asperger avec un tiers de liquide. Couvrir avec un tiers des poires puis un tiers de la ganache.

    Recommencer l'opération trois fois. Couvrir et garder au froid.

    Au moment du service, préparer la sauce en faisant fondre 150g de chocolat et 75g de crème fraîche. La laisser tiédir avant de la verser sur les trifles. Décorer avec des copeaux de chocolat avant de déguster.

    Triffle_poire_choc

    Remarques :

    • Le mariage poire-chocolat est une évidence, n'en parlons pas !
    • Utiliser le sirop des poires permet d'humidifier davantage les biscuits et d'éviter le côté sec
    • Le contraste tiède-froid est délicieux !

    TRIFLE_DE_POIRE_A_LA_GANACHE

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  • Petit-déjeuner chez Katz (Nancy HUSTON)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    hustonNancy HUSTON (photo de M. Mangiulea) a le chic des titres intelligents. Instrument des ténèbres, L'Empreinte de l'ange, des titres qui vous donnent à la fois envie de lire les livres pour élucider le mystère de leurs intitulés et  l'impression d'être plus intelligente quand vous les refermez car vous avez compris la parfaite adéquation entre ledit titre et l'histoire elle même.

    Lignes de faille ne fait pas exception à la règle. Il intrigue, il interroge et... on ne l'apprécie parfaitement qu'une fois la denrière page lue ! Le roman est bouleversant et vertigineux, tragique et ironique à la fois. C'est d'abord une forme de narration originale : quatre narrateurs de six ans racontent à tour de rôle un moment de leur vie ; sauf que ces quatre narrateurs sont les enfants l'un de l'autre : le premier, Sol, vit à New York en 2004, le deuxième, son père, Randall, va connaître une expatriation en Israël en 1982, sa mère, Sadie, va raconter 1962, quant à Erra-Kristina, ce sera 1944-45.

    Quatre enfants, quatre destins et quatre hérédités. Et là est le vertige : les racines des uns sont chez les unes, tout s'explique, tout s'imbrique et l'on finit emporté par cette spirale tout à la fois terrible et implacable. J'aurais pu choisir plusieurs extraits, je me suis arrêtée à celui de Sadie, la plus mal dans sa peau, la plus acharnée aussi à mettre à nu la vérité, TOUTES les vérités, qui découvre via son beau-père, Peter "un des aspects les plus agréables de la vie des juifs". Voici donc :

    PETIT-DEJEUNER CHEZ KATZ

    C'est dimanche et maman fait la grasse matinée. Quand elle n'est toujours pas levée à onze heures, papa me dit : "Si on allait chercher quelque chose à se mettre sous la dent ?" Alors on sort dans la rue main dans la main et je me sens fière et éveillée et unique. On descend Delancey et Rivington et quand on arrive sur Orchard je vois que tous les magasins sont grands ouverts avec des étals qui débordent jusque sur le trottoir, chose impensable le dimanche à Toronto. Il y a des enseignes partout et je les lis fièrement à mesure que papa me les montre du doigt : Sacs à main Fine & Klein, Maroquinerie Altman, Lainages, soies et draperies Beckenstein (...) Papa arbore un immense sourire et s'arrête de temps à autre pour regarder la marchandise et bavarder avec les vendeurs, tous le félicitent pour sa jolie petite fille et je n'ai pas la moindre envie de les désabuser. Il m'amène dans un grand restaurant qui s'appelle Chez Katz où il y a énormément de monde, des hommes surtout, et Peter m'explique que ce n'est pas un restaurant mais un delicatessen, ce qui veut dire qu'au lieu de s'asseoir à une table et de donner sa commande au serveur, on fait la queue au comptoir en regardant, baba, les mille sortes de pains et de charcuteries et de fromages exposés dans la vitrine, quand c'est votre tour on leur dit ce qu'on veut manger et ils le flanquent sur l'assiette, là devant vos yeux.

    Papa me dit "OK, la môme, le moment est venu pour toi de faire la connaissance des bagels". Il passe notre commande et on s'installe avec le plateau à une petite table dans un coin et je goûte à cette nouvelle forme d'extase qui est une sorte de pain avec un trou au milieu, tout bourré de saumon fumé et de fromage à la crème, et ensuite il dit : "Tu me posais ds questions au sujet des juifs ?" et je fais oui de la tête parce que j'ai la bouche pleine et il dit : "Ca, c'est un des aspects les plus agréables de la vie des juifs." (...)

    - Et c'est quoi les aspects désagéables ?

    - Oh... chaque chose en son temps. Il n'y a pas le feu."

    Ca devient une tradition entre nous de descendre jusqu'au coin de Houston et Ludlow le dimanche matin pour prendre le petit-déjeuner chez Katz. Papa me laisse goûter tout ce que je veux et je veux goûter de tout : les cornichons à l'aneth et les tomates vertes en saumure, les sandwichs géants au corned-beef ou à la langue fumée ou au pastrami chaud, les bagels et les bialies, le hareng salé et les pizzas au salami, en enfin, comme dessert, unmerveilleux strudel aux pommes.

    "Mon Dieu, Peter, tu le gâtes !" dit maman quand je lui raconte ce que je viens de manger, mais papa dit : "Elle mérite d'être gâtée un peu, après toutes ces années d'éducation spartiate dans le Grand Nord" et, même si je ne connais pas le mot spartiate, je suis totalement d'accord.

    Nancy HUSTON, Lignes de faille, 2006.

    Petite anecdote : Nancy Huston a écrit son livre en une nuit...

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  • Tarte aux poires et aux amandes

    Imprimer Catégories : Desserts

    Ouf, j'en ai fini avec mes devoirs de mère de famille exemplaire ! Après l'anniversaire en famille, celui avec les copines, me voici libre jusqu'au moins... Noël ! C'est donc grâce à ce petit moment de pause entre deux événements que je trouve le temps de vous proposer la recette de la tarte que je servis dimanche, accompagnée de mousse au chocolat et d'un macaron au caramel et au beurre salé. Je vous conseille l'association... Voici donc la

    TARTE AUX POIRES ET AMANDES

    Pour 10 personnes, il faut :

    • 1 boîte et demi de poires au sirop
    • 250 g de farine
    • 125 g de beurre demi-sel
    • un verre d'eau
    • 150 g de poudre d'amande
    • 150 g d'amandes effilées
    • 20 cl de lait
    • 20 cl de crème
    • 4 oeufs
    • 100 g de sucre

    Faire la pâte brisée : malaxer entre ses doigts le beurre et la farine jusqu'à ce que vous obteniez une consistance de semoule. Ajouter l'eau et former rapidement une boule que vous envelopperez dans un film avant de la laisser reposer une heure au réfrigérateur.

    Etaler la pâte dans un moule à tarte et la piquer avec une fourchette.

    Egoutter les poires et les disposer sur le fond de tarte.

    Mélanger les oeufs avec le sucre, le lait, la crème puis ajouter la poudre d'amande.

    Verser la préparation sur le fond de tarte et saupoudrer d'amandes effilées.

    Cuire quarante minutes environ à four chaud (160°).

    Servir légèrement tiède.

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    Remarques :

    • Vous pouvez torréfier les amandes avant de les déposer sur les poires, cela doit apporter un petit côté croustillant bien sympathique.
    • Ne pas hésiter à remplacer le sucre par de la cassonnade ou du sucre vanillé !

    Imprimer_la_recette

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  • Questionnaire farfelu - merci Manue !

    Imprimer Catégories : Blowing in the wind

    Manue m'a récemment envoyé le dernier questionnaire "dont on parle". Toujours partante pour de nouvelles expériences (du moment que ça ne fait pas trop mal), je m'y colle donc. Voici donc mon :

    QUESTIONNAIRE FARFELU

    Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

    "La plupart des mots ont plusieurs sens. On appelle champ sémantique l'ensemble des sens d'un mot. Ainsi l'adjectif mince peut signifier: ..." Grammaire - 3ème, Hachette Education, 2003.

    Sans vérifier, devinez quelle heure il est :

    Trois heures et des poussières, bientôt quatre.

    Vérifiez :

    15h33.

    Que portez-vous ?

    Un jean, un tee shirt. "Some things never change", c'était d'ailleurs un des slogans de Levis il y a quelques années de cela...

    Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

    Le dernier numéro de ELLE. Page 180, un jean et les différentes façons de le porter - au cas où j'ai des doutes.

    Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?

    Mes enfants qui jouent (nous sommes mercredi...), qui rient (pour l'instant), qui pleureront (dans quelques minutes).

    Quand êtes-vous sortie la dernière fois ? qu'avez-vous fait ?

    Une balade en famille, je suppose, l'aînée sur sa trottinette, le petit dans sa poussette. Quand ?¯  "J'ai la mémoire qui flanche, je m'souviens plus très bien..."¯

    Avez-vous rêvé cette nuit ?

    Bien sûr !

    Quand avez-vous ri la dernière fois ?

    Tout à l'heure, hier, dimanche dernier.

    Qu'y a-t-il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

    Des livres, des photos, des livres.

    Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

    Une maison au coeur du pays de Caux, sur une falaise surplombant la mer.

    Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

    Au cinéma : Quand j'étais chanteur, à la télévision : Mon beau-père, mes parents et moi (Meet the Fockers).

    Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?

    Par la fenêtre, je vois que le paysagiste n'est toujours pas venu refaire la pelouse !

    Que pensez-vous de ce questionnaire ?

    Un dilemme : dois-je être sincère et inintéressante ou jouer les malignes et les intellos ? ¯ "Dans tes yeux je vois mes yeux. T'en as d'la chance, ça te donne des lueurs d'intelligence."¯

    Dites-nous quelque chose de vous que nous ne savons pas encore :

    Je n'aime pas les carottes râpées.

    Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?

    Je voulais appeler ma fille Pénélope ou Siobhan, mais ça ne faisait pas l'unanimité du côté du père. Siobhan est donc son troisième prénom et c'est bizarre, mais tous ceux qui le savent ont dit "Encore une idée de Patricia, non ?"

    Et si c'était un garçon ?

    Même chose, en pire : toujours plus dur de fédérer. J'aimais Stanislas (référence à Jean-Paul Belmondo dans Flic ou Voyou), c'est donc là aussi son troisième prénom...

    Avez-vous déjà pensé vivre à l'étranger ?

    Oui.

    Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du Paradis ?

    C'est à c'te heure-ci qu'tu rentres ?

    Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

    ¯ ça va pas changer le monde, il a trop tourné sans nous. Il va continuer, le monde, et il aura bien raison. La poussière d'une étoile, c'est ça qui fait briller la voie lactée...¯

    Aimez-vous danser ?

    ¯Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi, tout va bien...¯

    George Bush ?

    L'Idiot international.

    Quelle est la dernière chose que vous ayez regardé à la télévision ?

    Les infos ou les Totally Spies, je ne me rappelle plus.

    Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

    Si elles ne l'ont pas encore fait, j'aimerais assez lire Agapanthe, Alhya, Sandra et Scherneel.

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  • Pain aux figues fraîches (en MAP, bien sûr)

    Imprimer Catégories : Pains

    Ouf, ça y est, la deuxième grande date de l'année est passée ! Après l'anniversaire du fils, celui de la fille. Je ne vous détaillerai pas tout le menu, surtout que dans la précipitation, j'ai oublié de photographier les sandwiches de l'apéritif qui firent un triomphe (et je le dis d'autant plus modestement que je me suis contentée de diriger les manoeuvres, mon mari se chargeant des basses besognes).

    Cependant, je vous offre quand même notre entrée : du foie gras (de notre fournisseur habituel) et du pain. Oui, mais pas n'importe quel pain : un pain aux fruits ! Voici donc le :

    PAIN AUX FIGUES FRAÎCHES (EN MAP, BIEN SÛR)

    Il faut :

    • 250 g de farine blanche type 65
    • 250 g de farine Kamut
    • 300 g d'eau
    • une cuillère à soupe de sel
    • une cuillère à soupe de levain.
    • 6 petites figues fraîches

    Mettre dans la MAP l'eau, le sel, les farines et le levain. Lancer un programme "Pétrissage".

    A l'issue de la levée, peler les figues et les tailler en petits cubes.

    Pétrir le pain et y intégrer les morceaux de figues. Façonner un pain long que vous entaillerez et laisserez lever une heure environ.

    Cuire à four très chaud 30 minutes.

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    Remarques :

    • A l'arrière-plan, le pain est flou et les figues ne sont pas très visibles, mais elles y étaient !
    • Peut-être ne faut-il pas faire de TROP petits morceaux, car ils se délitent et on ne les sent plus vraiment.
    • Peut-être que des figues sèches auraient plus de tenue...
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