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  • "Spaghettis à la menthe" (L'Arnacoeur)

    Imprimer Catégories : Cinéma gourmand

    Il existe des films comme celui-là, qui vous accrochent d'emblée un sourire aux lèvres. Parce qu'IL est irrésistible, parce qu'ELLE est irrésistible. L'Arnacoeur est de ceux-là. Comme Pretty Woman, par exemple, il appartient à cette catégorie de films-doudou, ceux qu'on a envie de voir quand on n'a pas trop le moral, sous la couette, lors d'une soirée-filles ou, simplement, un petit morceau comme ça, en passant, juste pour se mettre de bonne humeur.

    Il y a plein de moments de pur bonheur dans ce film : que ce soit la scène de la fourchette au restaurant (les initiés comprendront) à jusqu'à la déclaration finale, ce sont pépites sur pépites. Mais pour rester dans la thématique de ce "Cinéma gourmand", j'ai choisi la scène de la taverne italienne, où Romain DURIS cuisine pour Vanessa PARADIS. Et histoire d'appâter un peu plus ceux qui ne l'ont pas vu - ou de remettre l'eau à la bouche de ceux qui l'ont vu, j'ai laissé quelques secondes de la scène suivante, celle où les deux acteurs refont Dirty Dancing. Culte !

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  • The Big Easy ou "Poulet cajun"

    Imprimer Catégories : Viandes

    Il fut un temps où Dennis QUAID faisait de grands films. C'était dans cette période lointaine qu'on appelait les années quatre-vingts et il était même marié à l'époque à une Meg RYAN absolument adorable (c'était avant la découverte par cette dernière du botox et autres accessoires d'un même ordre...). C'était l'époque où Dennis QUAID faisait des films un peu à côté des grosses machines, ainsi Mort à l'arrivée (D.O.A.), l'histoire d'un prof d'université qui se présente au commissariat de sa ville en annonçant qu'il est en train de mourir et qu'il a été assassiné ou encore L'Aventure intérieure (Innerspace), les aventures d'un militaire qui accepte de "servir la science" en se faisant miniaturiser pour être injecté dans le corps d'un lapin...

    Mais j'avoue que parmi tous ces films, je garde une grande tendresse pour The Big Easy, absurdement traduit Le Flic de mon coeur en français. Il faut dire que la relation entre le lieutenant Mc Swain (Dennis QUAID) et le procureur Osborne (Ellen BARKIN) était... incandescente ! Et la chaleur moite de la Nouvelle Orléans n'y était pas pour rien...

    Tout ça pour dire que lorsque je me suis retrouvée à débarquer en Louisiane, les chastes images de Louisiane, de Maurice DENUZIERE, cohabitaient joyeusement avec celles - un peu moins chastes - du film de Jim Mc Bride...

    J'ai TOUT adoré en Louisiane : les paysages, les odeurs, les ambiances et... la nourriture ! Du Po'boy au jambalaya, des écrevisses au mint julep, et puis les "Bonjour la France !" lancés à chacune de nos arrivées quelque part ! Alors, en souvenir de tout ça, et parce que j'avais envie de poulet simplement grillé, mais en mieux, et puis que j'avais acheté des épices cajun, voici donc le :

    POULET CAJUN

    Pour 4, il faut :

    • 4 cuisses et avant-cuisses de poulet
    • le jus d'un citron vert
    • 4 cuillères à soupe d'huile
    • des épices à noircir (ou épices cajun)

    Mélanger dans un plat le citron et l'huile.

    Y plonger les morceaux de poulet. Les saupoudrer d'épices à noircir et bien les tourner et retourner afin qu'ils s'imbibent.

    Laisser mariner une bonne heure.

    Enfourner en position grill pendant une trentaine de minutes.

    Servir avec ce que vous voulez !

    Poulet cajun.jpg

    Remarques :

    • Pour rester dans le léger, j'avais choisi des endives braisées en accompagnement. Les enfants ont préféré la semoule...
    • Mais le "classique" eut été du riz, bien sûr...

    Après de nombreuses (et vaines) recherches, j'ai trouvé la bande annonce du film ici.

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  • La soupe "des Biches"

    Imprimer Catégories : Légumes

    Ah, ah, le titre énigmatique que voilà ! Quelles biches, allez-vous dire ? Eh bien, celles du film de Claude CHABROL, sorti en 1968.

    Mais pourquoi Chabrol, allez-vous alors vous enquérir ?

    Tout simplement parce que j'ai découvert un livre tout à fait original qui lui a été consacré : Chabrol se met à table, de Laurent BOURDON.

    Chabrol se met à table.jpg

    "Truffée d'anecdotes recueillies derrière la caméra, cette étude, précise autant qu'amusante des cinquante-sept films du cinéaste, est l'occasion d'une découverte de son oeuvre côté cuisine. Cinquante années de balade gourmande sur grand écran. Du pâté de la mère Chaunier dans Le Beau Serge à la pintade au chou de Bellamy en passant par le ragoût de mouton que Que la bête meure, le fricandeau à l'oseille des Fantômes du chapelier et la lamproie à la bordelaise de La Fleur du mal, l'appétit vient en lisant !"

    Cinéma et littérature, le mariage ne pouvait que me plaire ! Et il m'a plu. Pourtant, je l'avoue, je ne suis guère familière du cinéma de Claude Chabrol. Trop étiqueté pour moi "Nouvelle vague" puis "ex-nouvelle vague" ! Néanmoins, je reconnais que plonger dans son univers culino-cinématographique m'a donné envie de plonger dans son univers tout court. Ainsi cet extrait d'entretien au début du livre :

    Laurent Bourdon : Quelle est la véritable signification de la nourriture dans vos films ?

    Claude Chabrol : C'est tout simple : Si les personnages ne mangent pas... ils meurent ! Donc, je les fais manger. Et puis, c'est un moment particulier, car c'est à table que l'on ment le plus mal. Difficle de mentir la bouche pleine, donc, évidemment, les masques tombent, le vernis craque, le naturel reprend le dessus, appelez ça comme vous voudrez, mais ces moments passés autour d'une table permettent un certain relâchement tout à fait propice à la dramaturgie. [...] c'est vrai que j'aime ces scènes qui mettent véritablement à nu les personnages. Il faut retirer son masque pour manger !

    Mais revenons à notre soupe. Rien de bien extraordinaire ni de très innovateur, mais une simplicité de bon aloi. J'ai ajouté ma touche personnelle en faisant revenir quelques graines de courge et en supprimant la crème fraîche (le lait et le beurre suffisaient...). Voici donc la :

    SOUPE DES "BICHES"

    Pour 4, il faut :

    • un kilo de potiron
    • 50 g de beurre
    • 50 cl de lait
    • 50 cl de bouillon de volaille
    • 2 pommes de terre farineuses
    • une cuillère à café de sucre semoule
    • des graines de courge
    • une cuillère à soupe d'huile de sésame
    • sel et poivre

    Éplucher le potiron et couper la pulpe en gros dés de trois centimètres environ.

    Faire fondre le beurre dans une cocotte et y faire revenir les dés de potiron sur feu doux. Saupoudrer de sucre semoule, saler et poivrer. Couvrir et laisser étuver à feu doux pendant cinq minutes.

    Faire chauffer séparemment le lait et le bouillon de volaille. Peler les pommes de terre, les laver, les épongeret les couper en dés.

    Verser le lait puis le bouillon dans la cocotte avant d'ajouter les pommes de terre et de laisser cuire une heure à couvert sur feu doux.

    Mixer le tout et assaisonner à nouveau si besoin.

    Dans une poêle, faire revenir des graines de courge avec un peu d'huile de sésame.

    Servir la soupe saupoudrée de graines.

    Soupe potiron.jpg

    Remarques :

    • Pour la petite histoire, dans le film, la fameuse soupe est immangeable, car "trafiquée"...
    • Je craignais un peu sa "richesse", mais elle est juste veloutée comme il faut !

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  • "Oh, du dessert ! C'est une bûche ? - Non, c'est kloug !" (Le père Noël est une ordure

    Imprimer Catégories : Cinéma gourmand

    Evidemment c'était facile ! Evidemment c'est une valeur sûre ! Mais, pour Noël, on n'a pas toujours pas fait mieux que les doubitchous de Sofia, le gilet-serpillère et autres joyeusetés. Alors, parce qu'on ne s'en lasse pas, voici le gâteau :

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  • "Comment était l'agneau ? - Grillé." (M. CAMPBELL)

    Imprimer Catégories : Cinéma gourmand

    Attention, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, c'est ici une scène-culte, voire fondatrice, que vous allez voir. Loin de moi l'idée de marcher sur les plates-bandes de Fashion, mais je l'avoue, moi aussi, j'ai abandonné toute lucidité lorsque j'ai découvert Daniel CRAIG en James Bond !

    Avant, comme beaucoup, je pensais que le Seul et Unique James, c'était Sean. Et puis que son fidèle successeur, c'était Pierce BROSNAN, plutôt époque Remington Steele, d'ailleurs. Mais ça, c'était avant de découvrir Daniel et son boxer bleu ciel ! Et puis, j'avoue que l'incurable romantique que je suis a fondu sur le couple formé par Daniel et Eva GREEN ! Je passe sur le fait que que oui, c'est vrai, pour une fois qu'une femme dans un James Bond a un vrai rôle et n'est pas uniquement la poupée de service, mais surtout c'est un tandem dans la tradition hollywoodienne pur jus du chien et chat : ping pong verbal permanent, sous-entendus omniprésents, vraie tension sexuelle, tout est là !

    Et comme tout est décidément parfait dans ce film, il comporte même une scène de repas ! Je vous accorde que ce dernier n'est pas au centre de la chose mais pourtant, il est le prétexte à un jeu de sous-entendus, beaucoup plus crus (si je puis dire) en anglais qu'en français d'ailleurs, puisque dans la version originale, l'agneau n'est pas grillé, mais... screwed !

    Le hasard a voulu que ce film soit justement diffusé dimanche soir sur France 2...

    NOTE : quelques soucis avec les mots-clef de HautEtFort ont empêché le visionnement correct de cette page les jours précédents. Je la reposte donc aujourd'hui sans le mot "casino" qui posait souci. Toutes mes excuses pour les billets redondants qui auront pu s'ensuivre...

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  • "Le tout-venant a été piraté par les mômes..."

    Imprimer Catégories : Cinéma gourmand

    L'idée me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps. Après les livres, les films ?

    Car s'il existe dans Ma Cuisine rouge une rubrique Littérature gourmande, il lui manquait un bout de quelque chose : le cinéma. Car nombreuses sont les scènes autour de la nourriture, pour ne pas évoquer carrément les repas ou les banquets...

    Ce qui a déclenché le passage à l'acte ? un des derniers messages de Clarabel, qui présentait 80 recettes d'après Alfred HITCHCOCK. Il n'en fallait pas plus pour me décider : Cinéma gourmand était lancé !

    Et pour commencer, je ne pouvais pas faire autrement que de présenter la cultissime scène de la cuisine des Tontons flingueurs !

    Sorti en salles le 27 Novembre 1963, le film fut loin de connaître l'unanimité qui allait faire sa gloire immortelle. La presse le trouvait trop caricatural et c'est le public qui, au fil des mois et des années, allait l'installer au panthéon cinématographique.

    Fruit de la première collaboration entre Georges LAUTNER et Michel AUDIARD, c'est d'abord un synopsis légendaire: "Sur son lit de mort, le Mexicain fait promettre à son ami d'enfance, Fernand Naudin, de veiller sur ses intérêts et sa fille Patricia. Fernand découvre alors qu'il se trouve à la tête d'affaires louches dont les anciens dirigeants entendent bien s'emparer. Mais, flanqué d'un curieux notaire et d'un garde du corps, Fernand impose d'emblée sa loi. Cependant, la belle Patricia lui réserve quelques surprises..."

    Puis des répliques culte qu'il serait trop long de récapituler mais qui fleurissent de partout sur la Toile, et enfin des interprètes grandioses : Lino VENTURA (pressenti en lieu et place de Jean GABIN qui exigeait de tourner avec son équipe - qui n'était pas celle de LAUTNER...), l'oncle Fernand, Bernard BLIER et Jean LEFEBVRE, les frères Volfoni, Francis BLANCHE, fameux maître Folasse ("Touche pas au grisbi, s... !"), ou encore l'évaporé Claude RICH, musicien incompris, le dévoué majordome Robert DALBAN, qui cache ses flingues dans les boîtes à biscuits, et la charmante Patricia (mais les Patricia sont toujours charmantes...), celle qui par qui toute arrive, interprétée par l'adorable Sabine SINJEN.

    Pour l'anecdote, la scène de la cuisine n'existait pas dans le scénario initial. C'est afin de "créer un passé commun" aux héros que LAUTNER la fit écrire, sur le modèle de la scène du bar dans Key Largo. Elle fut tournée en trois jours dans une véritable cuisine de seize mètres carrés, à Rueil-Malmaison. Et, secret de tournage, ce sont de vraies larmes que verse Jean LEFEBVRE puisque sans le prévenir, on avait glissé dans son verre un mélange de whisky, cognac, liqueur de poire et... poivre ! Effectivement, "y avait pas de qu'la pomme"...

    Sources Wikipédia, AlloCiné et L'Express.

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  • Index des films

    Imprimer Catégories : Index

    M. CAMPBELL, Casino royale, 2006 : repas saignant

    P. CHAUMEIL, L'Arnacoeur, 2009 : spaghettis à la menthe

    G. LAUTNER, Les Tontons flingueurs, 1963 : la scène de la cuisine

    J-M. POIRE, Le Père Noël est une ordure, 1982 : la bûche

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