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pêche

  • Gâteau tout doux aux pêches jaunes

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    Chaque semaine nous amène son lot de pêches dans les paniers ! Blanches, jaunes, un peu fermes ou bien mûres, il y en a pour tous les goûts ! Chez nous , la prédilection va aux salades de pêches, toutes simples, des pêches pelées et simplement saupoudrées de sucre roux. Mais il y a aussi cette recette de gâteau tout doux, à découvrir absolument ! Voici donc le :

    GÂTEAU TOUT DOUX AUX PÊCHES JAUNES

    Pour 6, il faut :

    • 3 oeufs
    • 150 g de sucre roux
    • 150 g de farine
    • un demi-sachet de levure
    • 150 g de beurre demi-sel
    • une cuillère à soupe de lait
    • 50 g d'amandes en poudre
    • un trait d'extrait d'amande amère
    • un trait de vanille liquide
    • 4 pêches jaunes

    Préchauffer le four à 180°.

    Faire fondre le beurre et en utiliser un peu pour beurrer au pinceau un moule à manqué.

    Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que la préparation ait doublé de volume.

    Ajouter la farine et la levure, le beurre fondu, le lait, la poudre d'amande, l'extrait d'amande et la vanille liquide. Bien mélanger.

    Laver, peler et couper en morceaux les pêches. Les incorporer à la pâte.

    Cuire au four pendant trente-cinq à quarante minutes.

    gâteau aux pêches.jpg

    Remarques :

    • Vous pouvez servir ce gâteau nature (il se suffit à lui-même) ou accompagné de salade de pêche ou encore d'une boule de glace.
    • N'hésitez pas à ajouter davantage de fruits, le gâteau n'en sera que plus goûteux !
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  • Pêches rôties à la lavande

    Imprimer Catégories : Desserts

    Nous voulions un jardin qui fleure bon le Sud. C'est ainsi que nous y avons planté des lavandes en quantités (une vingtaine de pieds, je crois...). Un vrai bonheur lorsque la floraison explose ! J'adore passer ma main entre les tiges, presque machinalement, chaque fois que je passe pour sentir ce parfum subtil, à la fois rauque et délicat.

    J'ai donc chercher des manières d'accomoder cette lavande, autrement que dans de petits sachets (même si c'est évidemment prévu...) et j'ai déniché ce petit livre :

    Rem_des_et_recettes___la_lavande

    "Symbole de la Provence, la lavande séduit autant par son parfum puissant et son pouvoir calmant que par sa beauté ornementale. Découvrez 50 remèdes et recettes à base de lavande : un alcool à la lavande, un masque désincrustant à la lavande, des sels de bain à la lavande, une mousse de fleurs de lavande, du thé à la rose et à la lavande, des pêches rôties à la lavande... "

    Plein de bonnes idées, à la fois élémentaires et d'une simplicité biblique, j'y ai notamment trouvé cette recette de pêche à la lavande. Il faut dire que pour moi, la lavande en condiment, cela m'avait laissé de mauvais souvenirs. j'avais une fois mangé dans un restaurant une crème brûlée à la lavande, et je n'avais pas du tout apprécié l'amertume que cela m'avait laissé en bouche. J'étais donc très prudente pour cet essai.

    Et bien j'avais tort ! Car non contente d'être facile à faire, rapide et pouvant se préparer à l'avance, cette recette s'est révélée délicieuse ! Voici donc les :

    PÊCHES RÔTIES A LA LAVANDE

    Pour 6, il faut :

    • 6 pêches jaunes
    • 50 g de beurre
    • un citron
    • 100 g de sucre en poudre
    • 2 branchettes de lavande fraîche
    • 6 feuilles de basilic fraîches

    Préchauffer le four à 210°.

    Peler les pêches et les disposer dans un plat allant au four.

    Dans une casserole, faire fondre le beurre, ajouter le jus du citron, le sucre, la lavande, les feuilles de basilic et 10 cl d'eau. porter à ébullition quelques instants.

    Badigeonner les fruits de ce sirop à l'aide d'un pinceau et verser le reste dans le plat. Enfourner pour vingt minutes en arrosant régulièrement les pêches avec le sirop.

    Servir tiède ou froid.

    p_ches_roties_lavande

    Remarques :

    • J'ai utilisé du sucre roux, plus parfumé
    • Les parfums délicats de la lavande et du basilic, associés à la douceur de pêche, c'est exquis !
    • On peut même y ajouter une boule de glace à la vanille...

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  • Dérive sanglante (W. G. TAPPLY)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    C'est d'abord une couverture noire où se détache, en haut, une photographie absolument magnifique. Un noir et blanc de bord de mer, lumineux et intense, que l'on retrouve dans les pages intérieures.

    derive_sanglante

    L'histoire est a priori celle d'un roman policier banal : "Suite à un improbable accident de montagne qui lui a fait perdre la mémoire, Stoney Calhoun est un homme sans passé. Cinq ans après avoir quitté l'hôpital, une confortable somme d'argent en poche, il a refait sa vie dans le Maine et coule des jours paisibles entre la boutique de pêche où il travaille et sa cabane enfouie au coeur des bois. Jusqu'à ce que son meilleur ami disparaisse.
    Calhoun se lance alors sur sa piste et accumule les découvertes macabres. Au fur et à mesure, il se découvre d'inattendus talents d'enquêteur qui vont le confronter aux fantômes de son passé.
    Première aventure de Stoney Calhoun, Dérive sanglante nous promène à travers les paysages idylliques et chargés d'histoire du Maine, jusqu'à un final aussi violent qu'étonnant."

    Et pourtant, c'est à quelque chose de tout à fait différent que nous avons affaire. William TAPPLY vient de créer un genre inédit : le polar contemplatif. Certes il y a un meurtre, certes on croise des policiers, certes l'énigme semble devenir plus trouble à chaque page, mais l'essentiel n'est pas là. L'essentiel, c'est ce personnage étonnant de Stoney Calhoun, qui s'est installé il y a cinq ans dans le Maine, après avoir quitté l'hôpital d'Arlington (Virginie), où il venait de passer dix-huit mois, avec en poche un chèque de vingt cinq mille dollars et une carte de crédit à son nom. (...) Quelqu'un avait de sacrées obligations envers lui. Mais quand il avait cherché à en savoir plus, il n'avait pu obtenir de réponse à ses questions. Calhoun n'avait pas insisté. Il n'avait sans pas intérêt à raviver certains souvenirs.

    Et c'est autant une enquête sur la mort de son meilleur ami qu'une enquête sur lui même que mène Calhoun. En avançant dans ses recherches il découvre que la mort lui est familière, certains gestes aussi, bref, qu'il a sans doute en lui des choses qu'il ne préférerait pas connaître.

    Outre ses romans policiers, l'auteur, William G. TAPPLY, collabore régulièrement à des revues de pêche. Le sujet lui est manifestement familier et cela donne à son roman un ton tout à fait particulier. Je ne parlerai pas de "polar écologique", on en est loin, mais il décrit magnifiquement les paysages du Maine, la sérénité d'un montage de mouche ou encore le suspense d'une partie de pêche. Quoique terrible dans sa conclusion, c'est cependant un roman que l'on pourrait qualifier "d'oxygénant".

    Les premières lignes :

    Il était environ huit heures du matin lorsque Stoney Calhoun entendit la sonnette tinter : signal qu'on passait le seuil de la boutique. Il leva les yeux de son étau. Un homme aux cheveux blancs se tenait dans l'embrasure de la porte, d'où il examinait le casier des cannes Sage et Orvis adossées au mur. Calhoun reporta son attention sur la mouche presque achevée dans son étau.

    Une minute plus tard, l'homme était devant lui.

    - Nom de nom, qu'est-ce que c'est que ça ?

    Calhoun garda les yeux baissés.

    - Une bunker fly, marmonna-t-il avec l'accent du coin, ce qui donnait quelque chose comme "bunka fly".

    Il en remettait toujours une louche pour les clients des autres états, histoire de faire couleur locale. C'était une idée de Kate : les touristes, les gens des plaines, tous ceux qui "venaient de loin" - et ce vieux type avec son pantalon de toile tout juste sorti du pressing, ses mocassins rutilants, son polo vert boutonné jusqu'au cou et son accent garanti vieux Sud, si lui ne venait pas de loin ! -, tous ces gens-là s'attendaient à ce que Calhoun parle comme un guignol de pub télévisée. Et Kate était d'avis qu'ils seraient plus enclins à dépenser leur argent dans sa boutique s'ils n'étaient pas déçus.

    - Un peu plus de "ouaip", Stoney, lui disait-elle sans répit. Joue les taciturnes. Et si tu arrives à le placer, dis-leur des trucs comme "Y a pus d'saison, mon pauv'monsieur".

    Kate était la patronne, alors Calhoun s'efforçait de faire comme elle disait.

    William G. TAPPLY, Dérive sanglante, éditions Gallmeister, 2007.

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