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  • 30 choses qu'on retiendra de notre voyage sur la côte Est américaine

    Imprimer Catégories : Voyages
    • le petit-déjeuner buffet de l'Hôtel Capitol Skyline à Washington (et la navette gratuite vers le centre du même hôtel, très pratique) 
    • le personnel du métro de Washington, très aimable, qui n’hésite pas à quitter sa « cahute » pour venir nous aider 
    • la visite du Capitol avec le guide qui demande d'où chacun vient, découvre qu'on est français et nous explique qu'il a fait ses études à Dijon 

     

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    • le cimetière d’Arlington, ses croix à perte de vue, la « colline » Kennedy et la vue imprenable sur Washington 

     

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    • le petit-déjeuner au marché couvert Reading Terminal Market de Philadelphie, le breakfast chez @MollyMalloysRTM, les brownies et le super café du singe volant @FlyngMnkyPhilly 
    • les nouilles chinoises faites à la main de I-Green  
    • La fondation Barnes où le regard ne sait plus où se poser tant il y a de merveilles sur les murs 

     

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    • les outlets avec une spéciale dédicace au Tanger de Lancaster, où le mot SOLDES prend toute sa signification ! 
    • le business Amish qui se décline sous toutes les formes 

     

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    • Le Pizza Hut de Lancaster, qui pue le parmesan trop fait, où les coudes collent sur la table et où la moitié des enfants est sortie en vomissant 
    • La découverte des produits Origins chez Bon-ton @bonton à Lancaster, où l’adorable Frances m’a fait plein de petits pots personnalisés 
    • le quartier de Williamsburg au charme incomparable 
    • Le stationnement incompréhensible dans les rues de New York 
    • la boutique Brooklyn_Charm pour ses bijoux originaux 
    • Les TEE shirts Brooklyn Industry 
    • La manucure pédicure chez Nail It à 30 dollars et qui dure ! 
    • Le mémorial du 11 septembre, très émouvant, avec ses flots sans fin qui sombrent vers le néant 
    • La vue du Top of the Rock au Rockfeller Center

     

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    • La librairie de la mort à New York où le rêve de tout lecteur invétéré devient réalité 
    • Les ferrys hors de prix pour les îles de Nantucket et Martha’s Vineyard et toutes les familles des locaux qui se prennent pour des Kennedy
    • Le resto tout pourri Fresh Ketch où on a poireauté deux heures sous une climatisation glaciale alors que les autres tables étaient servies et partaient avant nous, et qui, d’autorité, ajoute 18% de « gratuity » à la note ! 
    • Le Tiki Port, super plan chinois et polynésien (!) où tu manges pour trois fois rien 
    • Provincetown, son charme old-fashioned et son allure de colonie de vacances pour Village People 
    • Les plages payantes et les routes qui ne longent JAMAIS la mer
    • l’hôtel Heritage du Cape Cod, qui prélève d’autorité 25 dollars, refuse de les déduire de la note et, dix jours plus tard, n’a toujours pas remboursé ! 
    • jouer les Ally Mac Beal à Boston en se baladant dans les rues, son café à la main
    • Le Hilton de Faneuil Boston sans wifi sans les chambres
    • la vendeuse pas aimable de chez Origins Boston qui vous fait regretter Frances 
    • la trop bonne cuisine italienne du Rabias et ses linguine Fradiavolo alla Mediterranea 
    • Les petits-déjeuners pantagruéliques de Pauli’s
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  • Souper singulier (F. COLIN)

    Imprimer Catégories : Littérature gourmande

    Il y a la Littérature, et puis il y a les livres. La littérature, c'est cette grande chose qui étend ses ailes au dessus de nous, parfois effrayante, parfois réconfortante, souvent intimidante. Et puis il y a les livres. Ces doux objets que l'on serre autour de soi (ma fille en a plein son lit, ma table de nuit croule), que l'on garde toujours sous la main pour pouvoir les ouvrir à l'improviste et juste en déguster un petit bout, ces "portoloins" qui ont le pouvoir de vous transporter immédiatement où vous voulez, ces indispensables en somme.

    Alors oui, il y a de la littérature jeunesse comme de la grande littérature, mais surtout, il y a des livres, et ces derniers n'ont pas de limite d'âge. Comme celui-ci :

    981252Bal_de_givre..._sortie_janvier_2011.jpg

    "Anna Claramond ne se souvient plus de rien.
    Seul son nom lui est familier. La ville autour d'elle est blanche, belle, irréelle. Presque malgré elle, la jeune fille accepte les assiduités du beau Wynter, l'héritier d'une puissante dynastie. Bal de rêve et cadeaux somptueux se succèdent avec lui mais Anna sent que quelque chose ne va pas. Qu'elle est en danger. De plus, des indices et des messages sont semés à son attention par l'insaisissable Masque, un fugitif recherché.
    Qui est son ennemi, qui est son ami ? Anna sait qu'elle doit se souvenir. Mais que lui réservera sa mémoire une fois retrouvée ?"

    Truffé de références littéraires et culturelles, ce roman est un bonheur à dévorer. Composant un univers à la fois onirique et cependant réaliste, il plonge ses racines dans les contes de notre enfance, les lectures de notre adolescence et... les films des années suivantes ! On s'engage avec une jubilation sans pareille à la suite d'Anna, mystérieuse jeune fille qui évolue dans un univers non moins mystérieux.

    Le talent de Fabrice COLIN tient dans cette subtile manipulation de son héroïne et, partant, de son lecteur. Durant toute la lecture, on évolue dans un "rêve familier", ce "rêve étrange et pénétrant", avec ces mots, ces sensations, ces impressions de déjà vu, mais surtout cette fugitivité qui fait qu'on ne parvient pas à saisir vraiment ce que l'on croit entrevoir. Et quel bonheur, quelle jubilation enfin à lire les dernières lignes du livre qui font que le kaléidoscope entrevu prend forme, s'éclaire, se range, s'organise.

    Ouvrage étonnant, presque trop sérieux pour certains, car complexe, et pourtant d'une fluidité, d'une limpidité, d'une clarté exemplaires, je n'ai pas résisté à vous faire entrer dans le salon d'Anna, que madame LEPRINCE DE BEAUMONT n'aurait pas renié. Voici donc un :

    SOUPER SINGULIER

    Une chaise se tira seule ; Jacob s'assit avec un claquement de langue.

    - Mademoiselle souhaite-t-elle quelque chose en particulier pour le souper ? Quelque chose de reconstituant ?

    - Ce sera comme vous voulez, Jacob.

    Les livres de la bibliothèque excitaient ma curiosité. Des éditions complètes à couverture de cuir, soigneusement reliées. Poètes, philosophes, grands écrivains. Je me souvenais.

    - Une soupe d'étrilles à la mousse orangée pourrait convenir en entrée, suggéra Jacob qui réfléchissait à voix haute. Suivie d'une demi-poularde truffée. Et nous serons jeudi demain : mademoiselle a besoin de douceur. Puis-je suggérer une tartelette de chocolat mi-amer et sa compote de griottes gelées ?

    Je pivotai.

    - Parfait, fis-je avec un sourire gourmand. Parfait, comme toujours.

    Peu après neuf heures, repue de soupe, de poularde et de gâteau au chocolat, je pris congé et montai dans ma chambre.

    Le souper avait été un moment singulier. je l'avais pris au salon en solitaire. Les plats étaient venus à moi. Les assiettes s'étaient posées, les couverts avec elles, et mon verre s'était rempli d'eau sans que mon majordome n'esquisse le moindre geste. Il m'avait fallu quelque temps pour me réhabituer mais c'était ainsi : Jacob était un télékinésiste - il n'avait besoin que de concentration.

    Fabrice COLIN, Bal de givre à New York, 2011.

    Un autre extrait ici.

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  • L'interprétation des meurtres (J. RUBENFELD)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    Voici un roman que j'ai saisi avec bonheur ! Un gros pavé comme je les aime, à la fois policier, historique et érudit ! 470 pages de bonheur en perspective, jugez un peu :

    "1909. Sigmund Freud est à New York pour donner une série de conférences sur la psychanalyse. Au même moment, une jeune femme de la bonne société est étranglée après avoir été sauvagement torturée. Freud, fatigué, malade, en butte à l'hostilité de l'intelligentsia locale, se retrouve malgré lui impliqué dans l'enquête que mène l'inspecteur Littlemore...

    Des bas-fonds de Chinatown aux hôtels particuliers de Gramercy Park, ce thriller à l'intrigue impeccable nous plonge dans le New York en mutation du début des gratte-ciel."

    L_interpr_tation_des_meutres

    C'est dire l'avidité avec laquelle je dévorai les cent premières pages ; j'ai adoré ce New York du début du siècle, cette histoire urbaine qui se déroulait sous nos yeux. J'ai apprécié les enluminures psychanalytiques, même si, je dois le reconnaître, j'ai parfois survolé les théories freudiennes qui s'étalaient sur plusieurs paragraphes. Et puis, et puis...

    Le pauvre esprit que je suis s'est lassé de cette narration tantôt à la première tantôt à la troisième personne, mais continuant à parler de la première (!). Il s'est lassé aussi de ces querelles de clocher autour des fils spirituels du grand Freud et de tous ces éminents médecins qui se tiraient dans les pattes. Il s'est carrément embrouillé dans les méandres de cette histoire où les morts ne sont pas morts, où les méchants jouent tous double jeu et où les personnages manquent de consistance.

    Je dirai que Jed RUBENFELD a voulu trop bien faire : écrire un premier roman qui démontre à la fois sa compétence professionnelle (diplômé de Princeton, il a soutenu une thèse sur Freud), sa culture (Hamlet et une grande partie de l'oeuvre de Shakespeare est largement commentée, "dépiautée" à la sauce psy) et son talent d'auteur. Le tout donne un pavé plutôt indigeste, où l'on arrive laborieusement à la fin en se disant "tout ça pour ça ?"

    Voici le préambule du roman :

    C'est en 1909, accompagné de son disciple Carl Gustav Jung, que Sigmund Freud fit son seul et unique voyage aux États-Unis, pour donner une série de conférences à l'université Clark, dans le Massachusetts. Cette université lui remit également un doctorat honoris causa, première distinction publique décernée pour l'ensemble de son oeuvre. Malgré l'immense succès de cette visite, par la suite, Freud en parla comme d'une expérience traumatisante. Il traitait les Américains de "sauvages", et déclarait que son séjour dans ce pays lui avait laissé des séquelles physiques - en réalité il souffrait alors déjà de ces problèmes de santé. Les biographes se sont longtemps interrogés sur ce qui avait pu se produire là-bas. Ils ont même envisagé la possibilité d'un événement inconnu de tous, expliquant ces réactions autrement incompréhensibles chez Freud.

    Jed RUBENFELD, L'Interprétation des meurtres, 2007

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  • Cancer and the city (M. ACOCELLA MARCHETTO)

    Imprimer Catégories : Ma Bibliothèque... verte !

    Ne vous fiez pas au titre, particulièrement imbécile, malgré toute l'affection que je puis porter à Carrie Bradshaw et ses amies : ce livre n'a absolument rien à voir avec cette fameuse série télé. Evidemment, les chipoteuses me diront : "Mais si... ça se passe à New York... dans la bonne société branchée... etc..." N'empêche, Marisa ACOCELLA MARCHETTO a réussi a produire un livre unique en son genre : le journal de bord d'une femme atteinte d'un cancer du sein, en BD et en humour.

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    La quatrième de couverture annonce d'emblée la couleur : "Que se passe-t-il quand une New-Yorkaise, éternelle célibataire enfin amoureuse, se découvre une tumeur au sein ? Marisa Acocella Marchetto est illustratrice. A 43 ans, elle est au top de sa carrière et de sa vie amoureuse. Elle mène à Manhattan la vie branchée d'une héroïne de Sex and the City. Soudain tout bascule : elle apprend qu'elle est atteinte d'un cancer du sein. Avec un graphisme décapant, entre rires et larmes, elle raconte son combat puis sa victoire contre la maladie. Son livre est vivant, surprenant, souvent drôle et poignant à la fois. Marisa n'oublie jamais son humour, sa féminité, sa créativité. Onze mois dans la vie d'une femme, où il est question d'amour, d'amitié, de shopping, de travail, de dîners, de lofts ... et de cancer."

    Et Marisa ACOCELLA MARCHETTO  réussit un miracle : elle nous entraîne dans son histoire, nous fait partager ses souffrances, ses peines, ses bonheurs aussi, et produit également un livre tout à fait pédagogique ; point par point, elle détaille les étapes de la maladie, le traitement, ses conséquences, tout en n'oubliant pas de rester une fille (le personnage de la mère est excellent), une jeune mariée (Silvano est admirable en tout point) et une copine. C'est cette grande humanité qui rend son livre passionnant. Et si je fus déroutée, je l'avoue, au début, par la forme illustrée, je dois reconnaître que je me suis complètement laissée embarquer par son histoire.

    L'extrait qui suit raconte sa première mammographie. Tout l'esprit du livre y est : humour, réalisme...Voici donc :

    cancer_1

    cancer_2

    Marisa ACOCELLA MARCHETTO, Cancer and the City, L'Iconoclaste, 2007.

    A savoir : une partie des bénéfices de l'ouvrage sera reversé à l'Institut de Cancérologie de Villejuif. pour en savoir plus, allez sur le site de l'éditeur ici.

    N'oubliez pas :

    Et puis, rappel d'une des premières chansons qui évoqua le cancer, triste ironie du sort :

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