Les honneurs de la presse pour "Les Funambules"
Merci encore une fois à Christophe Gallet et au Progrès pour ce bel article ✨
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Merci encore une fois à Christophe Gallet et au Progrès pour ce bel article ✨
Deux ans après la parution de mon premier roman, Bienvenue dans la jungle, j'ai le plaisir de vous annoncer que mon deuxième roman, Les Funambules, est sorti mi-novembre.
Finaliste du Prix du Livre romantique des éditions Charleston, il est publié aux éditions Charleston dans sa version électronique (ebook) :
Mais est aussi disponible en version brochée :
Cette fois, j'ai quitté Lyon et le roman policier pour un "feel good" sur les rivages bretons :
Assistante sociale à Dijon depuis onze ans, Charlie a vu passer assez de dossiers entre ses mains pour savoir qu'aucun ne se ressemble. Aussi, quand on lui demande de faire ses valises pour partir en Bretagne à la recherche du père biologique d'un petit garçon, elle n'imagine pas une seconde que cette aventure va bouleverser sa vie.
Car, là, dans le petit village breton où la conduit son enquête, face à l'immensité de l'océan et à une myriade d'habitants hauts en couleurs, Charlie va elle-même retrouver goût à la vie.
« Une très belle histoire, pleine de belles descriptions. Un vrai feel-good. » Clarisse Sabard, auteure du best-seller Les Lettres de Rose et membre du jury du Prix du Livre Romantique
« Très belle histoire, pleine d'émotions avec des personnages attachants et un bel univers. » Marie Vareille, auteure du best-seller Je peux très bien me passer de toi et membre du jury du Prix du Livre Romantique
Le livre électronique s'achète dans toutes les librairies et quant à la version brochée, c'est dans la région lyonnaise - pour l'instant - et sur Amazon.
Quelques avis :
la très jolie critique de Ninondiscrete dans le webzine Songe d'une nuit d'été :
"C’est un vrai hymne à la vie, à la tolérance et à l’amour. J’ai été happée par cette touchante histoire simple mais tellement lumineuse. "
Pour le premier anniversaire de Bienvenue Dans la jungle, un joli cadeau de la part des éditions Charleston : mon prochain roman figure parmi les cinq finalistes de leur Prix du Livre romantique !
Résultats à partir du 20 novembre...
Et un grand merci aux 16 commentateurs sur Amazon :
Désormais, Bienvenue dans la jungle peut être lu sur différents supports :
Le format papier est toujours en vente sur Amazon bien sûr !
A ne pas manquer : Bienvenue dans la jungle version électronique sera en promo durant le mois de février :
C'est l'occasion de le découvrir... si vous ne l'avez déjà fait !
Semaine chargée Bienvenue dans la jungle :
L'auteur Françoise Guérin lui a offert une belle Page blanche sur son blog Mot compte double :
Et l'émission Hashtag, sur France Culture, en a parlé :
A visiter également, sa page Facebook : @Bienvenuedslajungle
Le Progrès, article paru le 4/12/2016
Un quart d’heure plus tard, elle se frictionnait les cheveux tout en se dirigeant vers la cuisine d’où émanaient des odeurs inhabituelles et des grésillements incongrus sur fond de musique vintage. C’était dingue, cette passion qu’il avait lui aussi pour les vieux trucs. Devant le plan de travail, Kacew sourit et étendit le bras pour attraper la ceinture de son peignoir, l’attirant vers lui.
— Ça sent bon.
— J’ai pensé que des pâtes, ce serait bon pour ta récupération… murmura-t-il dans son cou, sans lâcher sa cuillère.
— D’habitude, les pâtes pour la récupération, c’est avant, non ? C’est le mien ?
Sans rompre leur étreinte, elle étendit le bras pour attraper le verre posé à côté du sien.
— Oui. Mais d’habitude, l’alcool, c’est jamais pour la récupération.
— Clichés ! Je vais me sécher les cheveux.
Elle ne savait pas si elle devait se sentir heureuse ou agacée et, en fait, éprouvait les deux sentiments. Contente qu’il soit là et agacée de le voir évoluer chez elle « comme chez lui ». Il avait même pris possession de sa discothèque. Mais elle devait bien admettre qu’elle n’avait fait aucun effort pour savoir à quoi ressemblait son appartement. Et qu’elle n’en avait aucune envie. Qu’il cuisine donc. Mettre les pieds sous « sa » table lui allait parfaitement bien finalement. Elle revint une dizaine de minutes plus tard, cheveux secs, en jeans et tee shirt, pieds nus.
— C'est bientôt prêt ?
— Tu as faim ?
— Je commence.
Il touilla encore un peu dans la casserole et elle posa son verre avant de venir se plaquer contre son dos, les mains caressantes.
— C'est bizarre, reprit-il après quelques instants, il n’y a pas grand-chose dans tes placards, mais on ne trouve ces pâtes qu’en Italie. Je ne t’imagine pas faisant du tourisme culinaire…
Elle éclata de rire et se détacha de lui, reprenant son verre.
— Quelle subtilité, commandant Kacew ! J’adore ta manière de poser les questions l’air de rien. Pourquoi tu ne dis pas plutôt : « qui est le mec qui a laissé ces pâtes en souvenir » ?
— C’est si évident ?
— C’est diaphane. Il s’agit donc des vestiges d’un charmant monsieur italien.
— Qui cuisinait ?
— C’était un peu son métier, en fait. Donc il venait avec son matériel…
— Un cuisinier ?
— Un chef ! Tu ne crois tout de même pas que j’allais me taper un pizzaiolo non plus ?
— J’oubliais ton snobisme.
Elle leva son verre et le fit tinter contre le sien.
— Je pourrais te retourner la question : comment tu sais qu'on ne trouve ces pâtes qu'en Italie ?
Ses yeux s’étaient assombris et son visage avait pris le masque plus professionnel qu’elle lui connaissait, ce voile d’impassibilité à peine frémissant.
— Ma grand-mère en ramenait toujours.
— Elle était italienne ?
Il se contenta d’acquiescer en silence, lui tournant le dos et soulevant le couvercle de l’autre casserole. L’eau bouillait et Janis chantait. Geignait plutôt. Until that morning, Honey, nothing’s gonna harm you now.
— Pourtant, Kacew, ce n'est pas très italien, non ?
Son hostilité à avancer sur ce terrain était presque palpable. Chacun son tour. Pourquoi il n’y avait qu’elle qui aurait dû être transparente ? Mais il se retourna pour lui ôter son verre.
— Ma grand-mère maternelle, chuchota-t-il en se penchant pour l’embrasser.
Evidemment, en s’y prenant ainsi, ce n’était pas très compliqué de lui faire lâcher l’affaire. Leurs langues s’emmêlèrent lentement, danse douce et rassurante, les mains de Kacew se glissèrent librement sous son tee shirt. Son corps adhéra étroitement au sien et elle soupira doucement. Peut-être était-ce le moment d'évoquer son voyage à Londres. Sauf que sa voix plus rauque vint souffler dans son cou.
— Du coup, je ne sais pas si je vais être à la hauteur.
— Pour l’instant, tu te débrouilles beaucoup mieux.
Patricia SARRIO, Bienvenue dans la jungle, 2016
(chapitre 13)
Voici donc un gratin de pâtes, à mi-chemin entre carbonara et régression. Mais très reconstituant !
Pour 4 personnes, il faut :
Faire bouillir un grand volume d'eau salée. Préchauffer le four à 180° ; activer éventuellement la fonction "grill".
Déchiqueter la pancetta et la faire revenir rapidement dans une sauteuse, juste le temps de la rendre légèrement croustillante, mais pas plus. La noyer sous la crème fraîche, saler - très peu - et poivrer - suffisamment - , et laisser mijoter quelques minutes avant d'éteindre. On obtient ainsi une infusion crémeuse de pancetta.
A l'ébullition, cuire les pâtes au deux tiers du temps indiqué. Attention, elles doivent être très, très al dente.
A l'aide d'une écumoire, transvaser les pâtes dans la sauteuse et bien mélanger. Ajouter la moitié du fromage, une bonne louche, voire une et demie, d'eau de cuisson, et couvrir. Laisser reposer cinq bonnes minutes, le temps que les pâtes se gorgent de la sauce.
Graisser rapidement un plat à gratin avec un peu d'huile d'olive (pas trop, il ne s'agirait pas d'être trop riche quand même...) et verser les pâtes. Les recouvrir du reste de fromage et enfourner pour une bonne vingtaine de minutes.
Déguster dans attendre.
Le conseil oenologique de Perséphone : en bonne rhodanienne, elle conseille un Hermitage blanc.
Pour connaître la suite de l'histoire, c'est par ici (format broché ou électronique) :
Je ne sais pas parmi les lecteurs de ce blog combien sont allés jeter un œil du côté d'Amazon pour découvrir mon roman, mais je tenais à remercier ceux (et celles, à en juger par les commentaires...) qui l'ont acheté, lu et commenté.
Merci encore.